Premier jour de travail [Pv > Premier au Post]

Invité

[HRP ~ Ne prenez pas peur quant à la longueur de mon texte, je ne fais pas si long tout le temps, et surtout n'hésitez pas à répondre si le sujet vous intéresse ! ]

Me voilà enfin arrivé. Arrivé où ? Je n'en sais trop rien. Tout ce que je sais, c'est que j'y suis. Ou plutôt, je dois encore y aller. Mais où se cache donc cette Bibliothèque Municipale ? Rappelle-toi Sylphe... la dame de la mairie t'avait dit... que c'étaiiiit... quelque part. Je ne m'en souviens plus. Quelle misère ! Dès mon premier jour dans cette ville, à peine arrivé et je me suis déjà débrouillé pour me perdre. J'aurais dû prendre un plan, je le savais ! Mais mon ego en avait décidé autrement. Enfin ! Pour l'instant, j'ère dans un genre de... boulevard immense, où des voitures passent toutes les secondes et enfument les passants. Je cherche la Bibliothèque, quelqu'un peut m'aider ? S'il vous plait, monsieur ! Non, je n'ose pas demander... je vais encore passer pour un idiot ! Bah, le ridicule ne tue pas... la preuve : je suis toujours vivant. Le prochain gars qui semble être d'ici que je croise, je lui pose la question. Quelqu'un ne tarde pas à passer devant moi... prenant mon courage à deux mains, je le hèle d'une voix assez forte. Le jeune homme en uniforme se retourne et m'interroge du regard. Mon cerveau se ratatine tout d'un coup et je prend peine à bredouiller quelque chose du genre :

"Heu... excuse-moi... je... je ché-cherche la blibli... la Bibliothèque..."

Le gamin, qui ne doit pas excéder les 14 ans, arbore un sourire moqueur et me répond enfin, sur un ton plus sûr que le mien :

"La Bibliothèque se trouve un peu plus loin dans cette direction. Au bout de la rue, tournez à gauche, continuez tout droit et vous êtes sûr de tomber dessus."

Consterné, je le remercie faiblement et tourne les talons. Ce n'est pas très loin, le bout de la rue... je devrais y arriver dans quelques minutes seulement. Je me remets à marcher. Qu'a du penser ce lycéen en me voyant ainsi bégayer pour demander l'emplacement de la Bibliothèque, qui plus est ? Bah, tant pis, je ne le reverrai certainement plus, et quand bien même un jour je le croise à nouveau, il m'aura oublié. Pourquoi je me fais tant de soucis quant aux pensées des gens à mon égard ? C'est vrai, ce n'est pas important.
Au bout du boulevard, je bifurque à gauche et m'engage dans la rue. En avançant, je fais bien attention à tous les panneaux qui m'apparaissent, au risque de louper celui de la Bibliothèque et d'encore me retrouver perdu comme une nouille. Finalement, au bout de quelques minutes supplémentaires, je finis par tomber pile devant. Cette petite excursion en ville m'a fait connaître l'emplacement de bien des bâtiments, qui me serviront certainement pas mal si je m'installe ici par la suite. Inspirant longuement pour me détendre un peu avant d'entrer, je fais jouer les muscles de mon dos en étirant mes bras au dessus de ma tête. Je relâche tout et, prenant un air sérieux, j'avance une main pour pousser la porte de verre... manque de bol, c'est une porte coulissante à détection de mouvements, et elle s'ouvre à mon approche, manquant de me faire tomber en avant. Heureusement que personne ne regarde... sinon c'est la risée ! J'entre ainsi dans mon nouveau lieu de travail. Regardant autour de moi, je remarque que le poste d'accueil se trouve à ma droite. Je pivote et m'y rends directement.
Un peu plus sûr de moi, je m'annonce à la demoiselle qui se tient derrière le comptoir :

"Bonjour madame, je m'appelle Sylphe Time, je suis le nouveau Bibliothécaire..."

Elle ne me laisse pas le temps de finir les présentations, et renchérit d'un ton ferme :

"Bien sûr, enchanté ! Je vous attendais justement. On a dû vous expliquer comment procéder ?"

Comment procéder ? Bien entendu qu'on m'a expliqué comment procéder ! Sinon j'aurais posé la question...

"Oui, oui, je suis au courant."

Elle sourit et me tend une tenue de travail, pliée soigneusement et attachée avec de la ficelle.

"Voici votre uniforme, si je puis dire. C'est votre tenue de travail obligatoire. Vous n'êtes employé ici qu'à mi-temps alors nous ne vous en donnons qu'une pour l'instant, il vous faudra donc en prendre soin. Ah ! J'allais oublier, voici votre badge. Il est imprimé de votre nom et de votre prénom, ainsi que de la mention 'Bibliothécaire'. Vous l'accrocherez sur la chemise blanche que nous vous avons fournie dans l'ensemble obligatoire. Les vestiaires sont tout au fond à droite, ainsi que les toilettes, pour que vous n'ayez pas à poser la question. Vous reviendrez me voir dès que vous serez habillé, je vous donnerai de quoi commencer votre journée."

Je reste bouche bée, et acquiesce bêtement. J'ai bien compris ce qu'elle a dit, mais le fait qu'elle n'ai pas reprit sa respiration une seule fois pendant tout son charabia me laisse sur le cul. Quel talent ! Elle aurait dû s'inscrire au théâtre. Sans ajouter mot, je me dirige vers lesdits vestiaires pour me changer. Je vous passe les détails de mon habillage, si ce n'est que l'uniforme réglementaire est très banal pour un établissement de cette classe : une chemise blanche et un pantalon noir font office de tenue de travail. Si ce n'est que ça...
Vient le moment d'accroche mon badge. J'en suis tout fier ! J'ouvre doucement le fermoir aiguillé et vais pour le planter dans ma chemise au niveau de mon torse... lorsqu'une vive douleur me prend, juste à l'endroit où j'envisage de le refermer. Je baisse les yeux en me demandant ce qui m'est encore arrivé comme boutade, et m'aperçois que, comme un con, je me suis planté l'aiguille dans le torse, et pas qu'en surface..! Excitation ou inattention ? Un peu des deux, j'imagine... je retire l'aiguille du badge de ma chair en prenant soin de ne pas y aller trop vite pour éviter que ça saigne, et soupire un bon moment. Quel con, non mais quel con je vous jure ! Une goutte de sang apparait à la surface de ma peau. Manquait plus que ça ! Et ma chemise qui est blanche... je sors un mouchoir de la poche de mon pantalon d'origine et tamponne la gouttelette dans l'espoir qu'une autre ne reviendra pas coller à mon vêtement. Par précaution, je range le mouchoir dans la poche de mon pantalon de travail : on ne sait jamais. Je rattache mon badge correctement à ma chemise et range mes affaires dans un casier vide, que je referme à clé, que je mets ensuite dans ma poche, bien en sûreté pour que je sache où elle se trouve.
Puis je sors des vestiaires et retourne voir la dame de l'accueil. C'est à peine si elle lève les yeux sur moi. Je toussote et elle désigne un chariot de livres à sa gauche.

"Vous allez me ranger tout ça... s'il vous plait. Et n'hésitez pas à aider les clients qui semblent en peine à trouver un livre."

Elle a raison de rajouter "s'il vous plait" à la fin de sa requête. On ne terrorise pas les nouveaux employés. Je réprime un soupir de désespoir en voyant la pile énorme de bouquins sur le chariot, puis l'empoigne et le tire vers les rayons sans mal. Une aubaine que j'aie pensé à faire de la musculation pendant ma jeunesse... mais qui aurait cru que ça m'aurait servi à tirer des livres ! Heureusement pour moi, les livres dans le chariot sont classés par ordre alphabétique et ordonnés dans des catégories. Je l'avoue, ce n'est pas si compliqué. Et c'est éducatif au moins : j'ai tout mon temps pour bouquiner un peu pendant quelques minutes s'il se trouve qu'un livre m'intéresse. Je commence à les remettre en place sur les étagères, lorsque je remarque une personne qui semble chercher quelque chose, en vain. J'hésite un moment, puis m'avance vers elle, en demandant d'une voix douce :

"Bonjour, excusez-moi, vous cherchez un livre en particulier..?"

Invité

ça faisait depuis peu de temps qu'Aiko était arrivée dans l'académie, alors qu'elle se baladait en ville un envie de lecture lui prit soudainement... Cherchant la bibliothèque la plus proche elle s'arrêta devant un grand bâtiment, les yeux pleins de curiosité elle scruta le bâtiment longuement avant de se décider à y pénétrer. Puis elle prit enfin la décision d'aller explorer la fameuse bâtisse en question, ses pieds décollèrent du sol puis elle se dirigea pas à pas vers la porte d'entrée ses longs cheveux bleus nuit voltigeaient dans les airs tandis qu'elle avançait. Les petits doigts fins saisirent la poignée de la porte de droite puis Aiko entra à l'intérieur du bâtiment, il y avait pas mal de monde ! Elle continuait d'avancer en regardant les rayons lorsqu'elle remarqua un jeune homme plongé dans sa lecture un chariot rempli de livres non loin de lui... Réfléchissant au titre du livre qu'elle cherchait la jeune fille n'y prêta guère attention, mais elle avait du mal à trouver ce qu'elle cherchait ! Alors qu'elle était plongée dans ses pensées une voix masculine et douce la fit légèrement sursauter.

"Bonjour, excusez-moi, vous cherchez un livre en particulier..?"

La jeune bassiste se retourna, c'était le jeune individu de tout à l'heure ! Ses joues s'empourprèrent par la timidité mais aussi par la gène... Aiko n'avait pas fait attention à son visage qui elle doit l'avouer elle-même était assez beau... Les yeux bleu de mer du jeune homme la fixaient et la pauvre Aiko paniquait ! Elle essaya tout de même de retrouver son calme.

"Heu oui, je cherche "Le parfum" de Patrick Süskind..."

Invité

Sylphe arbora un sourire de "Mister-je viens-de-commencer-à-travailler-et-je-veux-être-vu-d'un-bon-oeil-auprès-de-mes-clients-pour-bien-gagner-ma-vie-et-tous-les-entuber-hé-hé-hé" qui se trouvait être plutôt charmant pour un sourire de ce style. La jeune fille aux longs cheveux couleur de nuit avait l'air timide et gênée de cette question que lui venait de lui poser d'un air plutôt aidant. Pourtant il avait bien fait attention à ne pas paraître trop agressif ou trop brusque, il avait prit soin de ne pas la toucher à l'épaule pour qu'elle sache que ce fut à elle qu'il parlait, ou encore il n'avait pas bégayé, ni n'avait rougi, alors pourquoi tant de gêne en un regard ? Le nouveau Bibliothécaire attendit quelques secondes que la demoiselle reprenne ses esprits, pour qu'elle lui réponde un titre de bouquin qu'il, sincèrement, ne connaissait pas. Il ne le lui cacha pas plus longtemps et, d'une extrême douceur, lui répondit d'une voix de miel :

"Je suis nouveau ici, et je ne connais pas encore tous les livres que l'on entrepose dans cette Bibliothèque, je suis sincèrement désolé mais... en revanche, je peux peut-être vous aider à le chercher..?"

Sylphe n'attendit pas réponse de la part de la demoiselle : il plongea dans sa mémoire et son visage et ses yeux se fermèrent un instant. Lorsque ses yeux s'ouvrirent à nouveau, ils semblèrent sourire en regardant la jeune fille ; ils semblaient lui dire "J'ai trouvé ! On l'aura votre livre !" mais il ne prononça pas un mot. Le cliente le regardait droit dans ses yeux bleus, essayant de percevoir n'importe quoi, un emplacement où elle pourrait trouver son ouvrage. Mais non, les pupilles et le dégradé bleu de vert des yeux du Bibliothécaire n'exprimaient plus rien, plus d'expression souriante ou d'émotion ne perçaient à travers cette barrière qui paraissait glaciale et impénétrable.
Finalement, il inspira et lui affirma :

"Je sais. C'est un thriller qui date de 1985. Dès sa sortie, le livre connait un franc succès. Sur une période d'environ 20 ans, Le Parfum, sous-titré Histoire d'un Meurtrier, a été traduit de l'Allemand en 45 langues différentes."

Il s'arrêta, sa voix résonna quelques secondes puis s'éteignit d'un coup, étouffée par la chaleur humide de la salle. Il reprit une profonde inspiration, mais n'y pouvant rien, lâcha dans un souffle d'accablement :

"Mais je ne sais pas si on l'a. Faudrait chercher. Vous voulez bien que je vous aide ? Dans ce cas, nous pourrions commencer par la catégorie des thrillers... enfin, ce n'est que mon avis..."

Au fond, il savait bien qu'il avait raison, et que la mademoiselle face à lui, éberluée par tout ce savoir, ne dirait pas non à l'aide d'un si charmant et savant garçon ! Alors il commença à marcher en direction des thrillers en faisant signe à la jeune fille de le suivre.

Invité

Déjà qu'elle était toute génée devant le bibliothécaire qui était plutôt craquant...Mais alors !Ce sourire charmeur la mettait dans l'embarras difficile dans ces moments-là de ne pas craquer pour lui !Une chose était sûre ses visites à la bibliothèque municipale se feraient de plus en plus nombreuses !D'ailleurs la jolie jeune fille était aussi venue pour prendre un job de secrétaire, en gros faire les paperasses, les manipulations informatiques, traitement de textes, classement accueil des clients...Craquer pour un beau bibliothécaire...On aura tout vu !Elle le suivit donc dans les rayons, il la mena jusqu'aux thrillers...Là, elle eu des étoiles dans les yeux d'admiration et d'excitation à la fois en voyant tous les thrillers alignés dans les rayons.Elle se retourna, ses longs cheveux couleur saphir voltigèrent dans les airs elle avait les larmes au yeux tout brillants les joues légèrement rosées qui lui donnaient un petit air enfantin et espiègle à la fois très mignon.Elle parla d'une voix joyeuse, et passionnée.

"Parfait !J'adore les thrillers !!!"

Restait un petit détail...Elle avait parlé un peu trop fort ! Et elle avait zappé qu'elle était dans une bibliothèque, pas besoin de vous le dire dans ces endroits-là le silence et le calme doit être respecté...S'apercevant des regards surpris des gens braqués sur elle, rouge de honte elle regarda ses pieds en laissant s'échapper un petit rire géné.La jolie jeune musicienne et génie de l'informatique se gratta la tête avec une grosse goute d'eau l'air un peu embêtée.

"Au fait, je suis également venue pour le poste de secrétaire recherché...Nous allons peut-être, être collègues Sylphe !"

Elle avait prononcé son prénom en lisant le badge accroché sur son uniforme.Une main tapota sur son épaule qui la fit sursauter, elle se retourna puis elle vit la gérante de la bibliothèque municipale l'air mécontente.Par respect et pour s'excuser Aiko s'inclina devant elle, la gérante un peu moins remontée lui fit un sourire.

"Vous devez être Aiko Nariyouki je présume ?"

La jeune fille fit un "oui" de la tête.

"Ah !Vous tombez bien, je vous ai reconnue grâce à la photo fournie avec le dossier que vous m'avez envoyé il y a une semaine la place est à vous !Vous commencez dès aujourd'hui, pour commencer vous vous occuperez de l'accueil des clients et des emprunts et retour de livres.Vous aiderez aussi Sylphe...Suivez-moi je vais vous montrer votre poste de travail."

Avant de suivre la gérante de la bibliothèque municipale Aiko tourna la tête vers Sylphe elle lui chuchota en cachant une partie de son visage d'une main.

"Si jamais tu trouves le thriller que je t'ai demandé mets-le moi de côté s'il te plaît.Excuse-moi je te tutoie..."

Puis elle suivit la gérante, au bout de quelques minutes elle se trouva installée devant un bureau équipé d'un ordinateur dernier cri, et autres matériels de bureau.Aiko portait un gilet de la même couleur que l'uniforme de Sylphe, quand elle l'aperçut elle lui fit un petit sourire.Puis elle se mit au boulot, les yeux rivés sur l'écran à un moment l'ordinateur beugua s'énervant Aiko abattit un poing violament sur le bureau mais elle n'avait pas vu qu'il y avait un boîte de punaises ouverte sur son bureau non loin de la souris !Du coup lorsqu'elle abattit son poing elle se retrouva avec 6 punaises plantées dans main, retenant un cri de douleur elle fit une grimace assez amusante à voir son visage était rouge de colère...Son visage se figea lorsqu'elle vit sa voisine d'en face qui pouffait de rire après avoir vu la scène.

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