Un temps de chien [pv Tres Iquus.)

Il faisait froid ou était-ce plutôt la jeune fille qui avait froid?? Elle tremblait légèrement, mais était-ce véritablement à cause du froid?? Cela pouvait également être nerveux. Mais la jeune fille n'avais pas véritablement de raison d'être nerveuse, sauf peut-être celui-de tomber malade. Enfin, après tout, si elle tombait malade, cela l'arrangerait déjà quand même un peu. Elle serait au moins sûre d'être seule. Mais bon, elle devait arrête de réfléchir à tout cela, vu que pour une fois, elle avait engagé la conversation avec quelqu'un, un d'adulte qui plus est. Elle soutenait le regard droit de cet homme et elle attendait qu'il parle, Ashura frotta ses mains sur ses bras pour se réchauffer un peu parce que l'eau froide qui lui tombait dessus depuis déjà un petit moment lui donnait des frissons. Mais il s'agissait surtout d'un geste désespéré. Cela ne servait parfaitement à rien, parce que la pluie ne cessait toujours pas de tomber. La voix de l'homme fini par se faire entendre, il répondait par une simple phrase affirmative et il la contourna. Ashura fut un peu étonnée, d'habitude, les gens cherchait à faire plus la conversation. Mais lui, il semblait plutôt ne pas vouloir. Il l'intriguait, elle croyait être la seule à agir comme ça. Mais, elle réalisa alors que s'il agissait comme ça, c'était surtout pour éviter d'être encore plus mouillée qu'il ne l'était. D'ailleurs, Ketsuki-san réalisa alors qu'elle l'avait suivi du regard, comme si elle avait espéré quelque chose. Elle ne comprenait pas véritablement pourquoi elle le regard s'éloigner Était-ce simplement par envie de se retrouver à nouveau seule ou tout simplement parce qu'elle attendait autre chose de cette conversation. Elle le vit alors s'arrête et directement, elle eu le réflexe de se retourner. Ashura ne voulait pas que l'homme comprenne qu'il l'intriguait un peu. La punk était immobile quand l'adulte prit à nouveau la parole tout en la regardant. Elle sentait le regard de celui-ci posé sur son dos. Dés lors, elle avait une raison de se retourner, il lui avait parlé et il la regardait. Elle se tourna alors vers lui en silence. Tout en réfléchissant à la réponse qu'elle pourrait lui donner, la jeune fille le regardait dans les yeux. De sa main gauche, elle décolla ses cheveux mauves humides de son visage même si cela était assez inutile vu que bientôt, elle devrait recommencer. D'un pas incertain, elle s'approcha de lui et dû lever un peu la tête pour continuer à pouvoir le regarder dans les yeux. Elle était plus petite que lui. Chose qui probablement était normal. Elle fini par baisser la tête et regarder le torse de celui-ci.

« C'est avec joie que j'accepterais votre veste... »

Ashura laissa pendant quelques minutes sa phrase en suspend pour voir si elle ne disait pas de connerie comme à son habitude.

« ... Si bien-sur j'aurais été certaine de vous revoir un jour. Ce qui n'est en aucun cas certain en ce moment. Alors, je ne puis acceptez votre veste. Et de toute manière, au point où j'en suis, un peu plus mouillé ou pas ne changera rien à mon cas... Enfin, je pense... »

Ketsuki-san fit alors un pas en arrière et s'inclina en murmurant un petit. « merci, je vous suis reconnaissante de vous inquiéter ainsi pour moi. » Avant de retourner s'asseoir sur son banc et de sortir de son pantalon un paquet de cigarette qui était trempé, mais qui logiquement aurait un peu protégé les clopes, comme certains les appelaient, de la pluie. Mais malheureusement pour la musicienne, le bout de carton sensée les protégé l'avait malfait. Ashura poussa un soupir et enfui à nouveau le paquet dans sa poche.

*C'est pas vrai... C'est vraiment pas mon jour aujourd'hui... Je ne sais même pas ce qui m'a pris de commencer à parler avec cet homme. A quoi cela pouvait-il bien me servir?? En plus, je le regarde s'éloigner en espérant quelque chose... Mais quoi?? Je ne sais même pas moi-même...*

« Est-ce qu'il y aurait quelque chose que je pourrais faire pour vous?? »

Elle voulait se rendre utile, c'était impensable de la part de la jeune fille d'ordinaire, enfin sauf quand il s'agissait d'aider son père ou un collègue de celui-ci, mais elle ne se proposait jamais pour les inconnus.