Une scénce qui tombe à pic ! [PV: Emma] -> Terminé

Kankurô venait d'arriver en ville et après avoir déballé tous ses cartons, et rempli par la même occasion tous ses meubles, il se décida à se changer les idées un petit peu. Le supermarché, il y avait déjà passé sa matinée, et qu'elle matinée ! Un ventre bien plein, il partit en direction du centre ville, afin d'y trouver ce qui pourrait l'amuser les ongs week-end, ou s'il en avait un jour, les longues journées de pause. A l'affut du moindre amusement Kankurô se faufillait dans les rues, à la recherche de ce que l'on pourrait appeler, l'ultime divertissement. alors que la nuit commençait à tomber, une pancarte s'illumina, il y était inscrit: Cinepolis, les yeux du jeune homme s'ouvrit aux grands larges, il avait trouvé le cinéma !

Il s'approcha doucement de la porte et vit les horaires, sur un fomulaire à l'intérieur de celui-ci, ce trouvait les mêmes en format de poche, il en attrapa un, et partit comme un voleur un peu plus loin pour le lire.

- Des films d'actions, oué !!!

Kankurô adorait les films d'actions, il n'était pas prof' d'art martiaux pour rien, après avoir regardé les scéances, il se décida et d'un pas sur, il s'approcha de l'entrée, il avait une heure d'avance, et pris donc le temps de s'asseoir sur le banc non loin de là afin d'y attendre son ouverture. Alors qu'il trouvait le temps franchment long, après avoir parcouru, en long, en large et en travers son portable, il se fit interpeler par une voix plus que féminine et très douce.

Emma courut.
Zut de Zut, j'ai encore raté ce fichu bus !!
Essoufflée, elle s'arrêta pour le regarder disparaître trois rues plus loin. Le suivant était dans...
Une heure !!
Et comment allait-elle rentrer maintenant, hein ?! A pied ? Mais son père habitait de l'autre côté de la ville ! Et voilà que la nuit tombait en plus...

Bon alors... comment faire... Emma chercha longuement une cabine téléphonique. Quelle idée d'avoir oublié de recharger son portable ! Elle sourit en en voyant une... et soupira en se rendant compte qu'elle ne fonctionnait pas.

Elle regarda autour d'elle à la recherche d'une solution. Demander à quelqu'un... Elle se mordit la lèvre. Heu... cela parraissait bien, comme solution, mais en serait-elle capable ?
Emma se dirigea vers le cinéma, comme un papillon attiré par les néons de l'enseigne. Observant une silhouette assise seule sur un banc, elle hésita avant de prendre une grande inspiration et avança vers celle-ci timidement.

Excusez-moi...

Emma rougit et cacha son visage derrière ses boucles noires quand le jeune homme leva un visage surpris vers elle.

Pourais-je... vous empreinter votre téléphone quelques minutes, s'il vous plait ?

Elle avait réussit !!! Emma retint sa respiration en attendant sa réponse, à un mettre de l'inconnu.

Kankurô avait la lumière de la pancarte cinématographique dans la figure, ses yeux éblouis, il était quasiment aveugle. Il entendait bien une voix et voyait bien une silouhette très féminine devant lui, mais de plus. Une toute petite voix qui venait de se faire entendre, à peine audible mais tellement féminine, qu'elle en réveilla Kankurô. Arf... On ne pouvait pas le tenir celui-là. La jeune fille cherchait desepérément un téléphone apparement, sa demande retourna le coeur du jeune charmeur et d'une voix très douce :

- Ah mais bien sur que j'en ai un !

Kankurô aurait voulu entendre une fois de plus sa jolie voix, mais ayant remarqué cette jolie timidité dans sa voix, il se leva et planté devant elle, il découvrit un joli visage discrètement recouvert par de langoureuses boucles brunes. Il poursuivit donc sans la faire plus attendre :

- Eh bien le voilà ...

Il lui tendait maintenant son portable du bouts des doigts, un sourire charmeur aux lèvres, il attendait avec impatience de pouvoir sentir sa peau ... Quel chieur ! Il allait encore la faire fuir, enfin il tentait comme à chaque fois le coup. Alors qu'il savait pertinément que cette jeune femme allait s'enfuir, il ajouta furtivement, afin de casser la timidité de celle-ci :

- Tu es perdue, je peux peut-être t'aider ...

Et pour conclure le tout, comme s'il n'était encore pas assez envahissant, il renchérit avec un petit humour, il faut le dire, qui ne faisait rire que lui :

- Héhé, je suis ici que depuis quelques heures, mais bon ...

Kankurô était vraiment intenable, comment allait-il pouvoir se faire des amis comme cela. On ne change vraiment pas un homme, et c'est desespérément qu'il lui offrir un de ses plus beaux sourires, et bien sûr une fois de plus charmeur.

Emma eut un sourire timide, et attrappa le téléphone de la main du jeune homme sans même le froler.

"Merci beaucoup..."

Allez, Emma ! Un peu plus de conviction quand même !
Emma l'écouta silencieusement parler. Au moins, il n'avait pas l'air d'être un tueur en série !
Mais allait-il s'arrêter un jour de parler ? Impossible pour Emma de lui tourner le dos pour téléphoner... L'impolitesse était un luxe que sa timidité maladive lui refusait.

"Non, merci, je ne suis pas perdue, on va venir me chercher."

Emma ne put s'empêcher de sourire de nouveau à l' 'humour' de l'inconnu. Elle s'écarta de trois pas avec le téléphone dans la main et, replaçant quelques instants ses boucles derrière ses oreilles, dégagea son visage. Juste assez pour mieux voir dans la pénombre, et composer le numéro de son père.

"Papa ? C'est moi, Emma. Oui. J'ai raté mon bus... Non, il est dans une heure... D'accord. Quoi ? Ah ! Je suis juste devant le cinéma. D'accord. Bisoux."

Emma raccrocha. Il faudrait environ trentes minutes pour que son père arrive... voir plus s'il rencontrait un problème sur la route.
Elle se tourna vers le jeune homme et lui tendit son téléphone.

"Merci encore."

Son visage était de nouveau caché par ses cheveux.

Kankurô la main tendue en l'air, eut une légère désesption lors que la belle lui prit le portable, en effet elle ne ne frôla même pas le moindre petit centimètre de sa peau. Une mine toute tristounette, il écouta sa jolie voix au téléphone, qui était devenu d'une manière insolite, on ne peut plus forte. Son père allait arriver, et le cinéma allait ouvrir, Kankurô cacha ses petit yeux abbattus par la fatigue et une fois le coup de fil terminée récupera son portable :

- Mais de rien mademoiselle...

Kankurô ne voulait pas la déranger plus, il est vrai qu'il parle beaucoup trop et c'est cette sale manie qui fait qu'il n'arrive jamais à se faire des amis. Enfin ce n'était pas grave, debout devant le banc, elle venait de le rmercier copieusement et ceci d'une voix très douce, ce qui redonna quelque peu le sourrie aux lèvres du jeune homme qui venait de se rasseoir devant elle. Après un moment particulier, ou il étira tous ses membres, Kankurô se releva et d'un pas décidé, se dirigea vers la porte du cinéma. Et tout en marchant adressa ses quelques mots à la belle inconnue se tenant derrière lui.

- Eh bien ... Moi je vais aller regarder un film, alors rentre bien et prends soin de toi miss ...

Ses mots glissés dans le froid, il se rendit de nouveau compte que la porte était close, une femme derrière celle-ci venait de le remarquer et sans plus attendre l'ouvrit gentillement. Une petite étincelle de gamin se fit voir dans les yeux du jeune homme, des films d'actions, pour lui, il n'y avait que sa de vrai, un vrai gamin ... Alors qu'il s'apprètait à entrer et s'acheter des milers de bonbons pour la scéance, il voulu une dernière fois regarder l'inconnue qui l'avait solicité, et même s'il la trouvait plutôt jolie, même très jolie, il la regardait cette fois-ci parce qu'elle la première dans cette ville à avoir eut le courage de lui adresser un mot, même si ce n'était que pour téléphoner.

Emma le regarda entrer dans le cinéma. Elle hésita, puis s'assit sur le banc où il se tenait l'instant d'avant. Elle remonta ses genoux contre sa poitrine se mit en boule pour tenter de garder un peu de chaleur.
Une demi-heure... Son père la retrouverait sûrement transformée en glaçon !

"Bah alors poulette, on a froid ?"

Emme releva brusquement la tête. Crispée sur son banc, elle regarda s'approcher trois hommes, sûrement ivres, vu leur démarche... Tiens, non, un autre apparu à la lumière du cinéma, celui parraissait tout à fait en forme. La lueur d'espoir qu'Emma eut à sa vue se transforma vite en terreur quand il s'approcha en même temps que les autres...
Elle regarda, paniquée, autour d'elle. Le froid avait fait fuir le monde, et il n'y avait personne.

"Si tu veux, on peut te réchauffer nous..."

Emma se leva dans un balbutiement incompréhensible. Elle s'apprêtait à faire un pas dans la direction de la porte du ciné quand un des hommes lui barra la route. Une lame apparue dans sa main.
Emma fit volte face et passa aussi souplement qu'une anguille entre les deux hommes soûls, leurs mouvements imprécis et ralentis par l'alcool. Malheureusement, celui qui n'avait apparement pas bu la rattrapa rapidement. Emma tenta de se dégager. Impossible. Comme un papillon pris dans un filet, elle se débatait sans aucun succès.

"Lachez moi !!"

"Mais c'est qu'elle résiste la petite souris ! Allons, tient toi tranquille et viens par là..."

Emma se mit à crier. La claque qu'elle reçut en plein visage ne l'empêcha pas de continuer.


HJ/ ça va comme ça xD c'est assez convaincant pour te faire revenir ? (dsl, pas trop d'inspi ^^") Bon je sais pas si tu l'entends de l'intérieur du ciné mais bon... Tu vas t'arranger hein ?

Kankurô venait de passer la porte du cinéma, où une jolie serveuse le regardait enthousiaste, une petite lueur au fond des yeux, le Dom Juan ne donna pas sa part au chat et un sourire charmeur entra d'un pas confiant. Cette fille était certainement mal fréquantable mais à quoi bon, il était nouveau, il fallait bien qu'il connaisse du monde ce petit là. La main encore sur la poignée de la porte, il regarda autour de lui et par cette jolie porte vitrée vit au loin cette jolie petite inconnue accompagnée. Kankurô ne s'inquièta guère, elle devait connaître du monde par ici.
Mais alors qu'il allait passer se décider à entrer enfin dans ce cinéma et refermer derrière lui cet apel d'air glacé, il entendit des cris. La petite inconnue, toute mignone était tranquillement assise sur un banc lorsque trois hommes vinrent l'embêter impunément. Kankurô ne pouvait supporter cela, lui même lorsqu'il avait besoin de solitude détestait ses gens mal-élevé, il était prêt à se joindre à leur petit comité, lorsqu'il se rendit compte que ces trois malfras aviat des esprits bien mal-placés. Ni une ni deux, Kankurô fit demi-tour, la tendre serveuse disparue de son esprit, il courrait maintenant en direction des trois pervers. Alors que la jeune demoiselle hurlait, Kankurô s'élança et en trois coup mit tout le monde à plat, il fallait dire qu'avec autant d'alcool et un novice, la tâche était bien plus facile. Après avoir fait fuir les serpillères qui gissaient par terre, il se retourna vers la jeune fille et lui demanda gêné:

- Vous n'avez rien ?

Kankurô repris son souffle après ce petit combat au corps à corps et faisant défiler chaque scène de cette froide soirée, se rendit vite compte, qu'il était en tort. En effet, il avait laissé une aussi jolie demoiselle seule, par une nuit glaciale et surtout dans une rue sombren malgré la luminosité de la pancarte du cinéma.

- Je suis vraiment désolé mademoiselle, je n'aurai jamais du vous laisser seule ainsi ...

La gêne pouvait se lire sur son visage, et sa tristesse de même. Après avoir enlevé sa veste, il vint s'asseoir tout près de la jeune fille, de nouveau posé sur son banc et pétrifié de peur, d'un mouvement gentil et galant, il déposa sa veste sur les épaules de la jolie brune. Et d'une pensée très protectrice l'enveloppa de ses bras afin de la rchauffer du mieux qu'il pouvait. Il savait qu'elle devait attendre ici et ne lui proposa donc pas de rentrer à l'intérieur du cinéma, tout du moins pour l'instant.

- Je vais attendre avec vous, et je vous promet qu'il ne vous arrivera plus rien ...

Kankurô était pour une des rares fois de sa vie, d'un sérieux exemplaire, et d'un sourire, il tenta avec ses bras de bercer la jeune demoiselle afin de la réconforter. Il comptait bien gagner sa confiance et surtout corriger cette faute qu'il avait commise.

Emma... Emma n'arrivait plus à penser. Elle regarda stupéfaite l'inconnu revenir pour faire fuir les malfrats... Deuxième fois qu'il lui sauvait la mise en dix minutes ! Mais elle était encore trop choquée pour penser à dire quoi que ce soit.

Frissonnante et le souffle court, elle finit par se relever et, resserrant sa veste à moitié ouverte contre elle, se remit en boule sur le banc. Emma enfonça la tête dans ses bras, tentant de refouler les sanglots qui la secouaient.
Elle n'arrivait pas à se concentrer, à peine comprenait-elle les mots que prononçait son sauveur. Elle n'avait que vaguement conscience du ton de sa voix : Il était... gêné ? Mais pourquoi donc, alors qu'il venait de lui venir en aide ?
Sûrement est-ce moi qui le gêne...

Le veste qu'il posa sur ses épaules lui fit du bien. Emma ferma les yeux, et se blottit quelques secondes contre lui lorsqu'il passa son bras autour d'elle, à la recherche d'un peu de réconfort.
Mais quand il commença à tenter de la bercer, Emma s'écarta soudainement.

"Non !!"

Dans ses yeux qui reflétaient les étoiles, on pouvait deviner... quoi ? Un tourbillon de sentiments, parfois contradictoires... Un mélange de peur, de douleur, de tristesse,... de gratitude, de soulagement,... d'excuse, aussi.
Emma détourna le visage pour éviter son regard brûlant, et murmura :

"Je suis désolée, je ne vous gênerai plus..."

Kankurô ne comprenait rien, lui qui avait changé son comportement en quelques minutes par pur gentillesse, ses yeux étaient ronds, et il n'en revenait pas. La jeune fille s'était dégagée de ses bras, comme s'il était repoussant, comme s'il était comme les trois de tout à l'heure. Mais qu'vait-il fait de mal ?

- Je ne comprend pas ...

Kankurô avait l'air vraiment perdu, elle avait mal pris son acte de réconfort, il était choqué et tout en se décalant sur le banc, il reprit, il fallait qu'il sache :

- Je vous ait offensez ?

Il avait des yeux brillant, et il avait des sentiments au bout du coeur, de la tristesse, Kankurô était bien trop sensible. Et cette étrange inconnue, venait de le toucher au plus profond, il avait les larmes aux bords des yeux, il fallait dire qu'elle y avait été fort. Elle avait hurlé ce "non!!",avec une telle détresse, c'était comme lui enfoncer un poignard au fond du coeur.

- Pardonnez moi, je voulais seulement vous consoler ... Ce n'est pas vous qui me gêniez, mais mon comportement en vous laissant seule tout à l'heure ...

Il la regarda, avec des yeux de chiens battus et attendant dans le froid la venu de son père, pour ne pas faillir à sa promesse, il tremblait sous le vent glacé et surtout sous sa tristesse retrouvé. Comme si en un instant, cette jeune fille avait fait revenir ses plus vifs souvenirs.

Et voilà ! Elle avait encore tout gaché ! Elle l'avait choqué, et maintenant il semblait si triste ! A cause d'elle.
Emma devint rouge de honte.

"Non non pas du tout je suis désolée je ne voulais pas excusez moi je vous suis très reconnaissante je... ! "

Emma se tut en se mordant la lèvre. Que pouvait-elle dire ?! Il était si gentil, si sensible... Il l'avait aidée, et elle l'avait blessé !
Et voilà ! Maintenant elle avait encore envie de pleurer !
Emma lui sourit, un peu tristement, de ce sourire timide et sincère qui illuminait son visage. Elle s'approcha, et lui tendit sa veste :

"Reprenez la, vous avez maintenant plus froid que moi..."

Emma tentait de faire taire cette partie d'elle, celle qui était apparue il y a sept ans, celle qui lui disait de fuir les contacts et les gens, les regards... Emma se battait. Depuis sept ans. Elle en était sûre, elle faisait des progrès. Et elle le savait, un jour, elle gagnerait.

Emma s'approcha lentement du banc, et se rassit au même endroit, tout contre l'inconnu.

Kankurô encore tout tristounet de sa situation, avait en quelques secondes perdu sa joie quotidienne et assis sur son banc, il se renfermait dans ses plus sombres pensées. La jeune fille se reprentit ensuite, alors que le jeune charmeur était à son plus bas, elle s'excusa, et même s'il voyait bien qu'elle avait du mal, il la laissa faire. Son moral était trop bas, pour réussir à faire quoi que se soit, mais lorsqu'il apperçu son timide sourire, d'un coup tout changea à nouveau. Kankurô venait de trouver cette jolie inconnu, d'une beauté éclatante, eh oui ... Kankurô le Dom Juan était de retour, et je ne sais pas si c'est une bonne chose.

- Vous avez un sourire magnifique ...

Ses yeux étaient de nouveau pétillant de bonheur, Kankurô était vraiment désespérant, mais il était si mignon ainsi. Après lui avoir fait son plus beau sourire, et bien sur le plus dragueur avec cela, il vit qu'elle venait de s'asseoir de nouveau à ses côtés et d'un geste très doux et très sain, il repassa son bras autour de son épaules et lui dit tendrement :

- Je me réchauffe près de toi, et ensemble on va attendre ton père ... Si tu le veux bien ?

Kankurô était galant comme à son habitude, il lui laissa donc très gentiment sa veste et comme pour la protéger, il la serra contre lui. Ce qui lui était arrivée, il y a quelques minutes ne devait, d'après lui, jamais revoir le jour. Et il y tenait personnellement. Il sentait en lui depuis peu, une envie de la protéger, comme si elle était encore plus importante que la prunelle de ses yeux, Kankurô était un grand sensible. Et si'l avait une chose pareil en tête, cela ne sortirait pas maintenant. La pauvre aurait encore à le supporter, en espèrant pour elle que son père ne tarde plus. Bien décidé à la protéger, et même une fois partie, il lui posa donc une question tellement simple, mais pour lui tellement importante...

- Comment vous appellez-vous, enfin si tu le permet, comment t'appelles-tu ?

Cette question, si elle acceptait d'y répondre, serait une preuve à ses yeux et à ceux de sa famille, qu'il avait réussit àse faire des amis, et ceci était pour lui primordial, et bien sûr, la meilleur chose qui pourrait lui arriver.

Emma se raidit lorsqu'il passa de nouveau son bras, mais cette fois ne bougea pas. En voyant son sourire revenir et ses yeux pétillants, elle sentit son coeur se réchauffer.
Un flambeur !
Et bien entraîné, elle en avait bien peur ! Mais bon qu'importe ! Emma ne put s'empêcher de lui répondre par un sourire encore plus éclatant que le premier, avec ses lèvres comme avec ses yeux et, surtout, avec son coeur.
Emma lui était reconnaissante de lui avoir laissé sa veste. Et elle commençait vraiment à apprecier sa présence, simple et rassurante. Finalement, rater son bus n'avait pas que des mauvais côtés...
Encore un peu rouge, elle répondit à sa question de sa voix chantante et douce :

"Je m'appelle Emma."

Elle le regarda une demi seconde avant de demander à son tour :

"Et... toi ?"

Des progrès tous les jours, vous dis-je !

Kankurô était aux anges, elle n'avait pas bougé, et était resté tout près de lui, mais il snetait bien qu'elle avait peur. Il savait au fond de lui que ce petit côté charmeur était là pour cacher les évidence, qu'il n'avait aucun ami par la faute de sa propre famille, mais les autres ne le savaient pas. Il se eserra un peu d'elle comme pour la laisser libre de partir tout en restant assez près d'elle pour se tenir chaud.

- N'ais pas peur de moi je t'en prie, je ne te veux vraiment aucun mal, tu peux me croire ...

Il ne savait pas comment s'y prendre, il était un peu gêné par cette situation, il ne voulait en aucun cas, qu'elle ait peur qu'il tente quoi que se soit, il était loin d'être comme cela, il faisait l'odiot avec les femmes, mais malheureusement ceci n'était seulement pour attirer l'attention. COmme un enfant, Kankurô cherchait juste de l'affection, celle que l'on ne trouve pas dans une famille riche. Mais avant de rentrer dans des souvenirs pas très joyeux, il écouta les mots si doux de la jolie jeune fille à ses côtés, elle venait de lui répondre, il était ravi, ses yeux pétillaient de bonheur, et son sourire était comme celui d'un enfant félicité. Kankurô n'avait put l'air d'un charmeur à cet instant là, il était changer, il avait une amie. Il ne tarda pas à lui répondre :

- Je me nomme Kankurô ...

Il était alors devenu très timide, il n'avait pas l'habitude d'être cotoyé ainsi, et sa timidité faisait chaud au coeur. Ses yeux rivés sur la jeune femme, il l'admirait pour ce qu'elle venait de lui donner, son amitié était maintenant la chose qu'il avait de plus précieuse. Et jamais il ne l'a perdrait :

- Je suis heureux, tu viens de changer littéralement toute ma vie !

Ses derniers mots résonnèrent dans l'air comme s'il était la venu d'un instant crutial ... Et il faut avouer que pour Kankurô, il l'était ....

Emma fut surprise. Kankuro avait encore changé ! Comme un enfant, il semblait avoir totalement oublié l'instant triste d'avant pour communiquer sa joie. Stupéfaite, elle le vit devenir soudain timide pour lui dire son nom...

"Je suis heureux, tu viens de changer littéralement toute ma vie !"

Pendant quelques secondes, Emma resta muette, et on entendit plus que le vent.
Et soudain, elle éclata de rire. Celui-ci se répercuta, frais et cristallin, sur les murs qui les entouraient.
Emma se pencha vers lui et posa un baiser si léger sur sa joue qu'on pouvait douter qu'elle l'ait même frôlé.

"Si cela a fait ton bonheur, alors dans ce cas j'en suis ravie !"

La nuit froide les entouraient, mais les deux jeunes devant le cinéma ne voyaient rien, le père d'Emma arrivera sans même qu'ils ne s'en soit apperçu. Kankurô était encore tout gêné et ses petites joues venaient de prendre une teinte rosée, et ceci le rendait très mignon. Mais passons, Emma venait de le suprendre avec un baiser, qui était très timide mais pour Kankurô, sa première marque d'affection. Il ne savait pas ce que c'était mais il avait trouvé cela très agréable. Et il comptait bien lui en faire part :

- C'était gentil de baiser, même si je ne comprend pas tout ...

Kankurô un peu perdu, se demandait ce qu'il fallait qu'il fasse, après tout c'était d'une gentillesse pure, de la part de cette si jolie Emma. Il ne pouvait rester ainsi, il avait appris les bonnes manières, mais comment remercier d'un baiser, il ne savait cela par contre. Kankurô voulu lui rendre son baiser mais s'il la blessait une nouvelle fois, il préfera donc lui demander :

- Pour te remercier ... j-je peux t'en faire un aussi ? ... Enfin je ne veux pas te blesser ...

Il ne savait pas comment lui expliquer, mais il fallait bien trouver quelque chose, mais ce qui est sûr, c'est qu'il ne voulait pas lui dévoiler que c'était son premier baiser, même sur la joue. Pour qui le prendrait-elle, et puis ce baiser venait de le retourner, son coeur avait pris un battement irrégulier et ça non plus, il ne savait pas pourquoi ... Il attendit donc la réponse de cette belle inconnue, mais il faut l'avouer, il était très anxieux, il avait tellement peur qu'elle le repousse une nouvelle fois et qu'il lui fasse de la peine.

Aux mots du jeune homme, Emma se rendit compte qu’il était loin d’être un simple ‘flambeur’… Le quel d’entre eux pourrait qualifier un baiser de « gentil » ?! Et puis… remercier un baiser ? Avait-il tellement besoin de tendresse qu’il veuille la remercier pour ce baiser ? Besoin d’amour…
Emma revit dans ses souvenirs son père la prendre dans ses bras, lui dire ‘je t’aime’ tous les jours, tous les soirs,… l’embrasser.
Personne ne l’a donc jamais embrassé ?
Emma observa Kankuro avec un regard nouveau. Cela paraissait étrange de penser ça de lui, mais d’un autre côté expliquait beaucoup de choses : Sa sensibilité, sa tristesse, sa joie quand elle était revenue…
Emma lui sourit, tendrement :

‘‘Il n’y a rien à comprendre dans un baiser, il se donne gratuitement et se reçoit pareillement. Tu n’as pas à me remercier pour cela...’’

Un baiser est un cadeau. Une envie. Une preuve d’amour. Qui se donne sans retour.
Emma hésita. Saurait-elle contrôler cette part d’elle-même qui chercherait à fuir ? Partir en courrant à son contact n’était-il pas encore plus cruel que refuser maintenant ?
Je peux le faire. Pour moi. Et pour lui.
Un peu rouge, Emma continua :

‘‘…Mais si vraiment tu as envie de me donner un baiser, alors… je veux bien.’’

Une étincelle de peur passa dans ses yeux clairs pour disparaître aussitôt.
Un cadeau ne se refuse pas.
Mais de toute façon, elle ne le voulait pas.

Kankurô était renfermé sur lui même assis sur ce banc ne pouvait rien dire de plus à cela, et alors qu'Emma lui essaiyait de lui expliquer ce qu'était vraiment un baiser. Kankurô aurait eut envie de s'enfuit loin, il était honteux de ne rien savoir sur la tendresse, qu'il aurait même voulu s'enfoncer en terre. Elle venait de lui dire qu'il ne fallait pas remercier les gens pour un cadeau, et même pour un baiser, malgré l'impact qu'il avait eut sur notre joli coeur. Il prit donc une grande bouffée d'air et avec une voix basse, qui cachait bien sur sa honte il lui dit :

- Alors je suis désolé, de t'avoir remercier ...

Il avait eut du mal à prononcer ses quelques mots, mais il se rendit vite compte que ceux-là ne suffirait pas, qu'allait-elle comprendre. Il fallait qu'il soit plus clair et c'est ce qu'il fait un instant après :

- Je comprend maintenant ce que c'est et je saurai comment me comporter si cela m'arrivait de nouveau un jour ...

Sa voix était devenu sérieuse, et alors qu'il réfléchissait aux dires de la jeune demoiselle, il comprit par la même occasion qu'un baiser doit être donner par instinct et non pas en remerciement. En regardant les yeux de la jeune fille, il vit la peur passer à travers eux, comme si elle redoutait un baiser de sa part. Il ne pouvait pas lui faire cela, elle ne l'aimait pas vraiment et le but de Kankurô n'était pas celui de l'effrayer, mais celui de lui tenir compagnie avant l'arrivé de son père. Elle devait l'attendre impatiement, avec Kankurô à ses côtés, elle devait être encore plus effrayé qu'avec n'importe qu'elle autre personne. Mais il devait tenir sa promesse, il lui expliqua donc son projet et se tut après cela :

- Ne t'inquiète je ne t'en ferai pas, je vois que tu ne m'aimes pas particulièrement, mais je te comprend, on ne se connait pas et surtout mon comportement doit te parraitre très étrange, alors attendons ton père gentiment, je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que se soit, et j'ai promis, donc ...

Emma le regarda sans comprendre. Pourquoi était-il de nouveau triste ?
Encore à cause de moi...
Qu'avait-elle dit ou fait qui l'avait blessé ? Emma n'avait plus qu'une idée en tête, c'était de se rattraper, de faire quelque chose, n'importe quoi pourvu qu'il sourît de nouveau.

"Non pas du tout ! Ne soit pas désolé !! Je suis touchée que… tu ais voulu me remercier, et je… Ce n’ai pas grave, pas du tout !! Enfin je veux dire…"

Emma était à genoux sur le banc pour être à sa hauteur, accrochée à la manche de Kankuro. Elle le regardait d’un air presque suppliant. Se rendant compte qu’elle lui secouait le bras avec insistance, elle le lâcha soudainement et se rassit à côté de lui.

"Excuse moi…"

Elle lui lança un regard triste, puis rebaissa la tête, cachant ses joues de nouveau rouges avec ses cheveux noirs. Elle murmura :

"Donne moi ce baiser. S'il te plait..."

Kankurô était très confus, la jeune femme venait de changer totalement de personalité, sa peur n'était plus, et elle avait l'air perdue dans ses pensées. Elle venait de le secouer avec insistance, mais que voulait-elle qu'il comprenne ? Ses yeux étaient tout d'un coup suppliant, Kankurô voulait raéagir, mais que dire ? Il ne voulais pas l'éffrayer plus, et encore moins l'embêter, pour faire très simple, il répondit ceci :

- Je ne te comprend pas, tu avais vraiment l'air de vouloir que je te laisse tranquille, il y a quelques secondes ...

Il était perdu lui aussi, il essayiat de tout combiner dans sa tête, les réactions de la jene file étai sans logique, à moins que ... A moins qu'elle est pitié de lui, ça ne pouvait être que cela. Kankurô devint encore plus honteux, il se tourna de l'autre côté du banc, et se remémora tous les souvenirs qu'il avait en mémoire avec cette même pitié. Emma venait de lui faire revivre de sales moments, mais il ne lui en voulait pas, il voulait simplement que son père arrive.

- Ton père ne devrait plus tarder !

Il y aviat un début de sanglots dans ses paroles, Kankurô était au bord des larmes, il ne savait même plus comment réagir. Cette soirée, il s'en souviendrait toute sa vie, pas rien qu'en mal, mais elle resterait gravé cela était sûr. Alors qu'il venait de contrôler ses pensées mélancoliques, ele lui demanda de lui donner ce baiser, mais il ne voulait vraiment plus. Il avait compris qu'il ne fallait pas, pourquoi le forçait-elle ? Elle était devenu de plus en plus étrange, il ne put se retenir de lui dire ses mots :

- Je ne veux pas te le donner, j'ai compris maintenant ... Je sais qu'un baiser est précieux ...

Il aurait voulu à ce moment plus de précision sur ce qu'elle voulait vraiment, la vie était compliqué, mais à cet instant, Kankurô pensait vraiment qu'une femme était la plus compliqué des personnes qu'il pourrait rencontrer. Emma était très jolie, ses joues rougies, et ses ongs cheveux essayant de les cacher, pourquoi avait-elle réagit ainsi, au lien d'attendre son père dans le silence ?

Emma avait les larmes au bord des yeux. C’était encore pire !!

‘‘Je ne te comprend pas, tu avais vraiment l'air de vouloir que je te laisse tranquille, il y a quelques secondes ...’’

‘‘Non pas du tout !! Ce n’est pas ça !!’’

Sa voix se perdit, et Emma se tut. A quoi bon ? depuis tout à l’heure elle faisait bien pire que mieux…

‘‘Ton père ne devrait plus tarder !… Je ne veux pas te le donner, j'ai compris maintenant ... Je sais qu'un baiser est précieux ...’’

Emma remonta ses genoux contre sa poitrine et cacha sa tête dans ses bras pour lui dissimuler ses larmes.
J’avais raison, je le gêne. Maintenant, il veut juste se débarrasser rapidement de moi, que mon père arrive vite.
Son père ?! Il y a quelques minutes, elle aurait presque souhaité qu’il n’arrive jamais !
Maintenant… il n’avait même plus envie de lui donner son baiser.
Trop précieux pour moi.
Des perles transparentes roulaient maintenant abondamment sur son visage.

Toujours sur leur banc, les deux jeunes étaient maintenant en plein incompréhension. Kankurô ne comprenanit pas le comportement de la jeune fille, qui avait peur d'un baiser de saprt, elle lui avait fait comprendre qu'il devait être donné pour une raison spécifique et maintenant elle en voulait un. Alors qu'il se cassait la tête a essayer de trouver la raison de cette confusion dans ses paroles, il entendit des petits gémissements. Se retournant totalement sur le banc. Kankurô fut stupéfait de voir la jeune Emma pleurer, elle était maintenant complètement repliée sur elle-même, et elle venait tout juste de lui dire qu'il c'était encore trompé sur ses dires. Il se serra contre elle, passa son bras autour d'elle, et lui dit tout doucement :

- Ne pleure pas jolie Emma, je suis bête tu sais ...

Il voulait faire sècher vite ses larmes, mais de quelle façon s'y prendre, telle était la question. Alors qu'il la consolait tendrement dans ses bras, il souleva sa tête du bouts de ses doigts, et d'une façon très curieusement lui sècha les larmes de l'autre main. Il n'avait jamais été aussi gentil avec qui que se soit, et il ne savait pas tellement y faire, mais chaque geste qu'il venait de faire venait tout droit de son coeur. Kankurô lui dit alors :

- Sèches moi ses larmes, et dis moi pourquoi tu es triste ... ?

Il essayait petit à petit de la consoler du mieux qu'il pouvait et de façon instantanée et incontrôlé, il deposa un tendre baiser sur sa joue mouillée. Après ceci, il ne savait plus où se mettre, il allait se faire disputer c'était sûr. Il le savait pourtant qu'elle avait peur de cela, mais il l'avait fait sans le savoir vraiment. Il lui dit alors :

- Pardon, j-je voulais seulement te consôler ...

Son bras se dégagea et il baissa les yeux attendant sa réaction, alors que des phares lui éclairait maintenant le visage.

La fatigue rattrapait Emma. Les larmes coulaient, sans qu’elle arrive maintenant à en trouver la raison. Comme disait son père, pleurer aide à se vider d’un trop plein d’émotions… C’était sûrement vrai.
Mais lorsque Kankuro sécha ses larmes, Emma réussit tant bien que mal à se contrôler. Elle ne voulait pas le gêner plus qu’elle ne l’avait déjà fait. Son baiser la surprit tellement que cela les arrêta mieux que n’importe quoi d’autre. Les yeux toujours brillants, elle le regarda, étonnée.
Devant son air contrit et ses excuses, Emma ne put s’empêcher de sourire. Essuyant ses yeux du dos de sa main, elle s’approcha de lui pour chuchoter à son oreille, tout doucement :

‘‘Leçon numéro deux : Un baiser ne se justifie pas. Jamais.’’

Elle ne voulait pas qu’il soit triste, et elle se recula pour lui sourire de nouveau.
C’est à ce moment qu’elle remarqua la voiture qui se garait juste à côté d’eux.
Son père en sortit rapidement. Il était, comme Emma, très mince. C’était un homme sec et nerveux, mais aussi très grand. Ce dernier caractère par contre, Emma n’en avait pas hérité… Elle avait par contre les mêmes grands yeux clairs au regard très doux. Mais si ceux d’Emma étaient entre le bleu et le vers, ceux de son père étaient gris. Et pour l’instant remplis d’inquiétude.

‘‘Emma ça va ? Je suis désolé, je n’ai pas pu arriver plus vite… !’’

Il s'approcha d'elle doucement et la tint dans ses bras une fraction de seconde, avant de la regarder dans les yeux.

‘‘Mais tu as pleuré ! Pourquoi ?’’

Cherchant la raison autour de lui puisque sa fille restait muette, le père inquiet remarqua alors Kankuro. Il lui fit bonjour d'un signe de tête, avant de regarder Emma, étonné. Son regard passa de l’un à l’autre pendant quelques secondes avant qu'il ne demande :

‘‘Tu me rejoint dans la voiture ?’’

Emma hocha la tête
Il s’éloigna, et Emma se tourna vers Kankuro avec une lueur d'espoir dans les yeux :

''Tu es à l'académie, n'est-ce pas ?''

Une réponse positive voulait dire qu'elle pourrait rapidement le revoir...

Après une petite leçon très tendre de la part de la jolie Emma, Kankurô repris un large sourire aux lèvres, et comme à son habitude ce sourire était charmeur. Alors qu'il voulait lui répondre, il vit que les phares qui étaient arrivés quelques instants auparavant n'étaient en fait que la voiture du père de la demoiselle. Kankurô regarda attentivement l'homme sortir de sa voiture et découvrit un "papa gâteau", en effet il avait l'air très inquiet pour sa fille et surtout son visage avait l'air de loin doux, de plus sa ressemblance avec Emma était frappante, Kankurô était rassuré, sa protégée allait pouvoir rentrer sans un mal. Après avoir copieusment salué l'homme qui repartait vers sa voiture d'un pas lent, il se leva pour repartir alors que la jeune fille lui posa une aimable question à laquelle il ne prit pas longtemps pour répondre :

- Eh oui, je suis le nouveau professeur d'art martiaux de l'académie ...

son petit air charmeur le rendait, dans la pénombre très gentil et après ses quelques mots, il s'approcha d'elle et lui dit au revoir pour cette fois-ci avec un deuxième baiser sur l'autre joue cette fois-ci et lui dit ceci :

- Leçon comprise et apprise mademoiselle, bonne nuit ... Et à la prochaine.

Il se retourna et rejoint son appartement, en marchant la tête dans les nuages, il avait totalement oublié sa scéance de cinéma. Et qui pensait qu'ne fois arrivé chez lui, dormirait comme une marmotte après une telle soirée, et surtout en si bonne compagnie.

[ On peut-être se retrouver ailleurs et clôturer cet épisode ]

[HJ/ attend je fini, elle a encore un truc à dire xD]

Emma retrouva tout son bonheur devant son sourire. Professeur d'arts martiaux... Emma eut un petit rire. Il ne la trouverait sans doute jamais dans son cours ! Mais au moins pourrait-elle le revoir facilement.
Elle rougit légèrement sous son deuxième baiser et sourit largement face à son air charmeur. Mais le voyant s'éloigner de loin, elle le rattrapa de quelques pas légers :

"Attend !"

Elle s'arrêta devant lui.

"Tu oublies la leçon la plus importante..."

Elle se mit sur la pointe des pieds pour l'imiter et placer un baiser aérien sur la deuxième joue du jeune homme. En même temps, elle lui glissa :

"Dernière leçon : Aucune leçon n'est nécessaire pour embrasser quelqu'un, et les règles d'un baiser sont celles de ton cœur."

Elle repartit vers la voiture de son père en lui faisant un signe de la main et un sourire lumineux.

Emma entra dans la voiture, et son père lui lança un regard curieux.

"Qui est-ce ?

Kankuro, professeur d’arts martiaux à l’académie. Il m’a prêté son téléphone et a attendu avec moi."

Emma passa sous silence l’agression dont elle avait faillit être victime. Inutile de l’inquiéter, tout s’était bien terminé.

"Dans ce cas je le remercie."

Bien sûr, il ne pouvait l’entendre. Mais qu’importe. Il démarra la voiture et regarda tendrement Emma suivre de loin la silhouette qui disparaissait. Il ne lui posa aucune autre question : Elle avait l’air heureuse, et c’est tout ce qui lui importait.
Emma s’endormit pendant le trajet.

[HJ/ Prochaine rencontre sur le toit : Un rêve devenu réalité... ?]