Entre souvenirs et souffle nouveau... [PV Crow Valentine]

Invité

Arrivée en ville, Miuki décida de faire le point sur sa situation. Elle aimait se changer les idées en pleine nature, là où le calme régnait. A défaut, elle se contenta du jardin public. Elle espérait très fort qu'il n'y aurait pas trop de monde avec ce temps... La demoiselle avança un peu puis observa le jardin de ses beaux yeux émeraudes : des arbres verts et touffus entouraient le parc, et plusieurs jardinets où s'éveillaient de jolies fleurs le parsemaient. En son centre trônait une majestueuse fontaine aux multiples jets d'eau fraîche et cristalline. Un petit vent frais balaya son visage, jouant délicatement avec quelques mèches de cheveux.

"Eh bien, ça n'a pas l'air si mal que ça ici..." pensa Miuki en s'efforçant d'adopter une attitude optimiste. "J'espère pouvoir enfin commencer une nouvelle vie".

Elle repéra un banc à quelques pas d'elle, et décida de s'y asseoir. Elle posa délicatement son sac à main près d'elle, et admira les alentours. Soudain, un crissement de pneu se fit entendre, et une image d'une violence inouïe apparut brusquement devant les yeux de Miuki, la faisant sursauter...

[FLASH BACK]

NOOOOON, TAKESHI !!!

Des sirènes retentissaient de tous côtés, transperçant la nuit d'un noir d'ébène. Perdue, anéantie, Miuki imaginait ce que Takeshi avait dû voir en dernier : des paires de pieds, courant en tous sens, les éclats intermittents des gyrophares éclairant la scène d'un bleu froid. C'était ce qu'elle-même apercevait, presque allongée au sol, au dessus de son "trésor" comme elle se plaisait à l'appeler. Et surtout, ce qu'il devait voir, c'était le visage de Miuki penché sur lui, les yeux inondés de larmes qui gouttait sur son visage balafré, ses jolies lèvres déformées par la douleur qui la transperçait de toutes parts. Sa petite main serrant celle du jeune homme, les pompiers les séparant pour les faire monter dans l'ambulance...

L'hôpital... Une lumière blafarde illuminait la chambre où Miuki somnolait depuis plusieurs heures déjà, la tête reposant sur le bord du lit de Takeshi. Sa main était retournée à sa place, au creux de celle du jeune homme. Ce dernier n'était pas au mieux de sa forme, pourtant, son visage paraissait serein. En puisant dans les maigres forces qu'il lui restait, il serra la petite main aux doigts fins dans la sienne. Miuki entrouvrit ses jolis yeux, et les leva vers lui. Deux cicatrices bien nettes lui entaillaient la joue droite. Le reste était caché sous le drap blanc, mais elle pouvait deviner tout ça, elle l'avait assez vu pendant le trajet dans l'ambulance. Elle avait peur, et elle lui dit. Il la rassura d'un simple sourire. Elle adorait son sourire. Il lui fit signe de s'approcher, et elle se mit doucement au dessus de lui afin qu'il puisse atteindre son oreille. Takeshi posa une main sur sa joue, l'attira vers lui, et déposa un baiser sur les lèvres de la jeune fille.

"Miuki, je t'aimerai à jamais..." souffla le beau brun.

Et sur ces tendres mots plein d'amour, Takeshi s'éteint.
Un "bip" retentit, long et sourd à la fois. Le coeur de Miuki fit un bond dans sa poitrine. Elle posa son front sur celui qu'elle aimait, et dans tout l'hôpital on entendit un cri de désespoir et d'intense douleur...

[FIN DU FLASH BACK]

Miuki revint à la réalité, le souffle court, et une douleur puissante à la poitrine. Des larmes ruisselaient sur ses joues lorsque qu'elle sentit quelqu'un s'approcher.

Invité

-Hey toi la, fait attention en traversant la rue !
C’était tout moi ça, trop préoccuper a écouté a nouveau groupe de musique que je manquais me faire tuer, heureusement pour moi, le conducteur de cette voiture avait de très bon réflexe, il avait freiner dans un vacarme fou. Mais, je n’avais absolument rien remarquer, si bien qu’une autre voiture du s’arrête devant moi, insouciant, je continuais ma route, après tout, j’avais enfin réussi a quitté l’académie pour quelques heures, donc j’en profitais. Je visitais sans même regarder quoi que ce soit cette ville, mais, comme a chaque fois que j’écoutais de la musique, il y avais une chose qui me ramenais a l’ordre et me faisais prendre conscience du monde autour de moi, je n’avait pu de batterie, combien de temps avais-je pu bien marché en fait, du au mal de pied que j’avais, des heures. Alors que les deux conducteur me criait toujours après, dans un mélange, ou, < tes un vrai malade toi, regarde ou tu va>, je commençais a réaliser que je venais de frôler la mort deux fois plus qu’une en 2 secondes. Les ignorant complètement, après tout je n’avais pas besoin que l’on me réprimande, je recommença a marcher de plus bal, mais pas bien longtemps. Soudainement je fut frapper par la beauté d’une jeune femme, mes anciens réflexes ce réveillait-il vraiment ? J’avais une envie folle d’aller lui parler, de même essayer de la séduire, mais. Non je ne pouvais pas, je sorti mon cellulaire et appela vite fait un taxi.

J’avais 30 minutes d’attente, donc pas vraiment le choix, puisque je devais rester sur place, autant tenter le coup. Je m’avança en direction de la jeune femme, aucun doute, elle était sublime, tellement que je m’immobilisa de nouveau, la regardent fixement a 10 mètre d’elle, je n’étais vraiment pas subtil, après tout, cela n’avais jamais été mon fort. Après une minute je recommença a marcher en sa direction et m’assis a coté d’elle, sans dire un mots. Une penser sur moi-même me vins en tête.
*À ces star de la chanson, il se croient tout permis*.
Je ne pu m’empêcher de sourire a cette penser et je me tourna vers elle.
-Bonjour, je suis sur qu’un parapluie serait le bienvenue en ce moment, pas vrai.
En effet, bien que je n’avais pas vraiment dire sa au départ et que j’avais effectivement un parapluie sur moi en raison du mauvais temps qu’il annonçait en après-midi et qu’il commençait a pleuvoir, qu’aurais-je pu dire d’autre? Finalement, les choses n’allais pas si mal que ça, pour le moment, après tout, elle pouvait tout aussi bien sortir un parapluie de je ne sais ou et m’envoyer tout simplement balader.

Invité

Miuki se sentait mal. En fait, elle semblait avoir perdu tout intérêt pour le jardin. Elle se dit qu’un peu plus loin, quelqu’un, qui que ce soit, avait été en danger pendant quelques secondes. Quelques infimes petites secondes qui avaient pu lui voler tout souffle de vie. Peut-être plusieurs personnes d’ailleurs, pourquoi une seule ? La jeune femme tendit l’oreille à la recherche d’un quelconque cri.

-Hey toi la, fait attention en traversant la rue !

C’était donc ça ! En entendant la réaction violente de l’automobiliste, elle fut rassurée d’apprendre que personne n’avait été blessé. Miuki était une de ces rares personnes à être consciente que la vie est précieuse et qu’un simple aller-retour à la boulangerie, ou simplement rentrer chez soi, pouvait être fatal. Ce qui ne l’empêchait pas de commettre quelques imprudences, comme tout le monde. D’un revers de la main, elle essuya ses larmes en essayant de se changer les idées. Perdue dans ses pensées, elle se sentit observée. Nombre de gens la connaissent, cette impression fort désagréable que quelqu’un nous fixe. La jeune femme n’osa plus lever la tête et garda ses jolis yeux émeraudes fixés sur ses mains, elles-mêmes posées délicatement sur ses genoux. Un vent frais traversa son fin gilet. Elle prit conscience en frissonnant qu’elle était sortie sans veste.
*Ca ne m’étonne pas de toi ma vieille, avec ton mp3 toujours collé dans les oreilles, t’oublies la moitié de tes affaires…*
A cette pensée, un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle sortit son téléphone portable de son sac à main pour regarder l’heure. 14h14. Elle sourit de nouveau. Takeshi et elle avaient l’habitude de faire un vœu à chaque fois qu’ils regardaient l’heure et que les chiffres des minutes étaient les mêmes que ceux de l’heure. Et c’est ce qu’elle fit, puis elle glissa le téléphone dans son sac. Les yeux toujours fixés sur ses genoux, elle sentit quelqu’un s’asseoir près d’elle. Un léger parfum masculin flotta dans l’air.

-Bonjour, je suis sur qu’un parapluie serait le bienvenue en ce moment, pas vrai.
A en juger par sa voix, il s’agissait d’un jeune homme. Quoi qu’il en soit, il avait raison, car la jolie brune sentait déjà de petites gouttes froides lui tomber sur les mains. Elle releva la tête.

Le jeune homme semblait grand, même assis il était plus haut que Miuki. A première vue, il paraissait mince, plutôt bien taillé. On voyait que ses cheveux avaient blanchis prématurément, mais cela lui donnait un certain charme. Ils étaient assez longs, mais ce jeune homme devait en prendre soin. D’ailleurs, plus généralement, il était particulièrement bien arrangé. Une mèche de cheveux derrière son oreille laissait entrevoir plusieurs piercings à l’oreille. Sa veste en cuir lui donnait un air légèrement rebelle qui plaisait beaucoup à Miuki.
Le jeune homme lui souriait. La jeune femme s’arrêta quelques secondes sur ce sourire. C’était le premier qu’elle recevait d’une personne de cette nouvelle ville. Des dents droites, très blanches. Un sourire éclatant. Sincère.
Miuki lui rendit son sourire. Ses lèvres légèrement maquillées scintillèrent à la lumière du jour et une petite fossette apparut sur sa joue droite.
- Bonjour !
Elle marqua une pause et sourit de nouveau. La tristesse qu’elle avait ressentie il y a encore quelques instants n’avait rien changé à sa beauté.
- Je ne suis pas contre, j’ai oublié ma veste et j’avoue que je n’ai pas très envie d’être trempée.
Elle avait cette façon de plisser légèrement les yeux quand elle souriait qui lui donnait un air malicieux.

En attendant la réponse du jeune homme, la demoiselle planta son regard dans le sien. Elle adorait jauger les gens de cette manière. Et elle savait que son regard était profond. Celui où elle pouvait apercevoir son reflet briller était empli d’une douce chaleur malgré leur couleur. D’ailleurs, elle n’avait même pas remarqué que l’air s’était nettement refroidit. De petits frissons parcoururent sa nuque, lui faisant prendre conscience de la température.
*J’aurais dû prendre ma veste… Quelle idiote !*
Elle se contracta légèrement sous l’effet du vent qui s’était levé annonçant que la pluie allait sûrement s’intensifier.

Invité

Elle était vraiment belle, je ne pouvais vraiment pas m’empêcher de la regarder, mais, ce que j’aimais le plus chez elle était ses yeux, des yeux comme on en voie si rarement, je plongea mon regard dans le sien, je ne savais pas pourquoi, mais une certaine peur me prit au vente et je fini par détourné mon regard du sien assez brusquement, comme si je cherchais a fuir. Mon regard ce posa ensuite sur mon parapluie, ne venait-elle pas de me répondre qu’elle en aurait volontiers besoin car une n’avait pas de veste, j’ouvris donc ce dernier et m’approcha d’elle pour le tenir au dessus de sa tête, négligent d’ailleurs la mienne, mais je m’en foutais un peu, j’aimais la pluie.
-Pouvez vous le tenir un moment s’il vous plait ?
Je n’attendis même pas la réponse pour lui placer entre les mains et du coup frôler maladroitement sa main, je pris mon sac a dos que j’avais mit sur le sol a m’assoyent sur le banc.
-Ça devrais faire l’affaire. Dis-je a moi-même avant de sortir une veste en coton rouge.
Je remis mon sac a coté de moi, il allait se faire mouiller avec la pluie qui c’était déjà intensifier depuis une minute, dans ce si beau jardin, on pouvait maintenant voire des flaque d’eau ce formé un peu par, toute les autre personne commençaient a courir histoire de ce mettre a l’abri si bien qu’il ne fallu pas bien longtemps pour qu’il ne reste que deux personne assise sous la pluie, la jeune femme et moi.
-Vous devriez avoir plus chaud avec ça sur le dos.
J’esquissais un nouveau sourire avant de mettre la veste sur les épaules de cette si radieuse femme, malgré la pluie froide, j’avais vraiment l’impression que ses quelque sourire a l’envoler me réchauffait le cœur, j’en oubliais même ma tristesse qui me pesait depuis quelque mois, une tristesse qui je savais, allait revenir assez vite une fois la nuit tombée.

Je regarda une nouvelle fois la femme, et je une un léger rire de contentement, cette veste lui allais a ravir, ne manquait plus qu’elle enfile les manches et elle serait mignonne, que dis-je, sublime. Mais après tout, mon avis était que tout devait bien lui aller. Mais une nouvelle fois, mon regard ce tourna brusque et je me leva.
-Mais qu’est que je suis entrain de faire.
Je fis un pas vers l’avant du coup, si je n’étais pas tout a fait encore trempé, maintenant je l’étais, heureusement d’ailleurs car je versa une larme en disant cela, mais, mine ne rien je me retourna et lui fit un sourire de nouveau.
-Mais ou son mes manière, j’ai complètement oublier de vous demandé votre nom.
Sur cette phrase, je lui repris le parapluie pour le tenir au dessus de sa tête, elle pouvait maintenant enfiler la veste rouge comme il ce doit.

Invité

Miuki avait bien remarqué qu’il ne cessait de la regarder. Surtout ses yeux, mais étrangement, cela ne la dérangeait pas. Au contraire, le regard du jeune homme la réconfortait. Soudain, il détourna les yeux. Le cœur de Miuki fit un bond.
*Non, regarde-moi… * implora-t-elle intérieurement.
Il prit alors son parapluie, et l’ouvrit en le tenant au dessus de sa tête. En se penchant ainsi vers elle, la demoiselle put sentir le parfum du jeune homme. Essayant de la jouer discret, elle inspira profondément. Le parfum se composait d’un petit mélange de senteurs fraîches et boisées qui lui donna encore plus de frissons. Il n’était pas sous le parapluie, et ses beaux cheveux commençaient à s’humidifier sérieusement.

-Pouvez vous le tenir un moment s’il vous plait ?
Sans attendre sa réponse, il plaça le parapluie entre les mains de la jeune femme. C’est à cet instant précis que leurs mains se frôlèrent. Ce geste lui procura un bien-être instantané. Discrètement, Miuki laissa glisser un doigt le long de la main du jeune homme pour prolonger la sensation, et tenter d’apercevoir une réaction sur son visage.
*Non mais qu’est-ce qui te prend Miu ? Il n’a même pas fait exprès !*
Il prit alors son sac à dos qui traînait par terre et fouilla à l’intérieur pour en sortir une veste rouge.
-Ça devrais faire l’affaire.

La pluie tombait plus fort maintenant, et le jeune homme était vraiment mouillé. L’eau s’accumulait sur sa tête, coulant sur ses cheveux. Tout le monde était parti se mettre à l’abri, Miuki et le jeune homme étaient désormais seuls dans ce joli jardin.
-Vous devriez avoir plus chaud avec ça sur le dos.
Il sourit en lui déposant soigneusement la veste sur les épaules. Il releva la tête en regardant la jolie brune, et se mit à rire. Miuki rougit légèrement mais sourit.
-Merci beaucoup.
*Je dois avoir l’air ridicule pour qu’il se moque de moi comme ça…*
D’un coup, il détourna son regard et se leva.
-Mais qu’est que je suis entrain de faire.

Il avança d’un pas. Il était trempé maintenant. Le cœur de Miuki fit de nouveau une pirouette dans sa poitrine. Elle n’avait vraiment pas envie qu’il s’en aille. Soudain, il se retourna vers elle, et lui fit un joli sourire. Ses yeux semblaient aussi humides que le reste de son corps. La jeune femme remarqua une larme perdue au milieu des gouttes de pluie.
*Mais… Qu’est-ce qu’il lui arrive ?*
Malgré cette larme, son visage était radieux lorsqu’il lui souriait. Miuki se surprit à se demander si cela lui était exclusivement réservé.
-Mais ou son mes manière, j’ai complètement oublier de vous demandé votre nom, dit-il en interrompant ses pensées.

Il s’était à nouveau penché vers elle pour tenir le parapluie, lui permettant ainsi d’enfiler complètement la veste. Cette action eut pour effet de faire glisser une goutte de pluie le long du front du jeune homme jusqu’au bout de son nez. D’un geste tendre, Miuki essuya délicatement la goutte d’eau du bout d’un doigt et rit à son tour. Elle avait un joli rire cristallin, un rire de petite fille insouciante. Ca faisait longtemps qu’elle n’avait pas rit ainsi. Elle en profita pour essuyer la petite larme de la même façon, et repoussa doucement une mèche de cheveux du jeune homme en quête de son regard. Elle le trouvait terriblement beau. Elle laissa sa main s’égarer dans ses cheveux, en espérant que cela le réconforterait, et lui fit un magnifique sourire.
-Miuki… Je m’appelle Miuki… Et vous ? souffla la demoiselle en fixant intensément ses yeux.

La jeune femme ajusta la veste prêtée par le jeune homme, un peu trop grande pour elle. Mais elle avait moins froid à présent. La proximité du corps du jeune homme dégageait une douce chaleur qui avait le don de l’apaiser. Leurs visages se touchaient presque. Le moindre geste un peu trop brusque de l’un ou de l’autre pouvait les faire se rejoindre en quelques secondes.

Invité

Quelques petits centimètres me séparaient du visage de la jeune femme, un seul geste de ma par et nos lèvres se touchaient. Mais je combattis ce désir ardent, après qu’elle m’est si tendre essuyer une goûte d’eau du revers de sa manche il me fit beaucoup de contrôle pour ne pas l’embrasser, mais par contre, je ne pouvais pu me détourné de son regard, elle m’avait totalement envoûté de ses magnifique yeux vert, je restais figer telle une statue. Elle fini par me donné son nom, Miuki, a ce moment j’étais si près que je sentis son souffle venir me caresser le visage, si doux, si pure.
-Crow… je suis….
Je me rapprocha, comme si une force me poussait vers elle. Mon front toucha au sien, tout comme mon nez, je pouvais maintenant voir mes yeux dans les siens, je vue que mes yeux était légèrement plissé, étais-je si heureux ? Le parapluie par me glisser des mains et tombé sur le coté, mais je m’en foutais, je reste la… mon front contre le sien. Je me sentais bien, j’adorais cela, mais comme toute chose a une fin, je fini par me redresser et reculer d’un pas.
*Non Crow, ne t’en va pas. Pas sans elle.*
-Désolé… je n’aurais jamais du agir comme ça, que je suis bête.
Je me retourna et fis quelque pas vers l’avant, mais cette pensé me revenait toujours en tête, mais je continua a marché essayent de la chassé, mais étant totalement incapable… je réalisa alors que je devais marché seul depuis 5 minutes et que j’avais tourné un coin de rue, et puis deux. Je l’avais vraiment laisser seul, sous la pluie, qu’avais-je fais, je fis le chemin en sens inverse a la cours, mais arrivé sur place, plus rien, elle n’étais pu la.
-Je suis vraiment stupide.
Je m’approcha du banc ou elle avait été assise un peu plus tôt et je me coucha dessus, laissant la pluie tombé sur mon corps… ce ne fut pas bien long que je me senti observé. Je m’assis et regarda devant moi, rien, seulement la pluie et les flaque d’eau, le sentiment s’intensifia, le regard venais de derrière moi, je n’osa pas me retourné, même quand je sentis un souffle a mon oreille. Je le sentais, c’était bien n’elle, que pouvais-je faire, j’avais eu peur, peur du bonheur que son simple regard avait pu me procurer, donc je n’osais pas me retourné. Je ferma les yeux et la revue dans les moindre détail, mon souffle accéléra un peu, je n’avais qu’une envie, qu’elle vienne face a moi et m’embrasse, mais.
-J’ai peur Miuki, le bonheur que tu m’a procuré, il me fait tellement peur, je ne veux pas être heureux Miuki. Miuki, aide moi.
Une larme ce versa sur ma joue au moment même ou la pluie cessa, j’ouvris a nouveau mes yeux et leva la tête, les nuage se tassèrent laissant place au soleil, ce qui fit un magnifique arc-en-ciel, mais cela ne durais pas bien longtemps, ce n’était que le calme avant la tempête car au loin on pouvais entendre le tonnerre grondé.

Invité

Le jeune homme finit par lui dire son prénom dans un souffle : Crow... Ce nom résonna comme un écho au creux de la poitrine de Miuki. Elle sentait que Crow brûlait d'unir ses lèvres aux siennes. Miuki, de son côté, luttait contre l'envie de mettre fin à ses fichus centimètres. Goûter ses lèvres... Miuki eût soudainement une appréhension. Elle repensa furtivement à Takeshi...
*C'est ce qu'il aurait souhaité... Mon bonheur... Tu peux le faire Miu, allez !*
Crow ne détachait plus son regard de celui de la jeune femme. Soudain, il se rapprocha jusqu'à ce que son front et son nez touchent ceux de Miuki. A son grand étonnement, cette dernière se sentit merveilleusement bien à ce contact.
*Comment se fait-il que je me sente si proche de celui qui, il y a encore quelques instants, était un inconnu ?*
En effet, elle avait l'impression de le connaître depuis toujours. Elle ressentait un puissant besoin de le consoler, de le réconforter, d'être là pour lui... A tout jamais ? Qui sait.
Un petit plissement marquait le si joli regard de Crow. Il avait l'air heureux, contrairement à tout à l"heure. Miuki se demanda pourquoi. Le parapluie tomba au sol dans un bruit sourd, ramenant la jeune femme à la réalité. Cela faisait déjà un moment que les deux jeunes gens étaient collés l'un à l'autre quand Crow recula et se releva, au grand désespoir de Miuki.
*Non !*
Avec un pincement au cœur, elle entendit le jeune homme prononcer ces mots:
-Désolé… je n’aurais jamais du agir comme ça, que je suis bête.
Miuki ne pouvait prononcer une phrase. En utilisant son regard émeraude, elle essaya désespérément de lui dire à quel point elle avait envie qu'il reste, qu'elle ne lui en voulait pas, qu'elle avait besoin de lui... A cette pensée, elle songea au vœu qu'elle avait fait quelques minutes plus tôt: il s'était réalisé. Elle avait souhaité ne plus se sentir seule même en plein milieu d'une foule de personnes, ne plus avoir cette pression si douloureuse au cœur. La présence de Crow avait effacé tous ces symptômes aussi brusquement qu'il était arrivé. Pourtant, le jeune homme s'éloigna peu à peu. Miuki était paralysée. Tant de bonheur après ces années de souffrance, qui disparaît aussi vite qu'il est apparut. Elle n'avait qu'une envie : lui courrir après. Mais elle ne pouvait faire aucun geste. Elle ouvrit la bouche pour crier le nom de cet ange descendu des cieux, mais aucun son n'en sortit. Elle vit le jeune homme tourner au coin de la rue. Il était parti. Il ne reviendrai plus. C'était terminé.

Une larme roula doucement le long de la joue de Miuki, qui ne chercha même pas à l'essuyer. Il pleuvait à torrent, elle était désormais plus seule que jamais. La demoiselle se décida alors à se lever. Dans sa hâte, Crow lui avait laissé sa veste. Cela lui laissait peut-être une chance de le revoir... Lorsqu'elle se leva, elle la resserra contre elle, et aussitôt, le parfum délicat du jeune homme embauma l'air. Pleine de tristesse, Miuki tourna le dos au banc et commença à marcher pour se dégourdir les jambes, ankylosées par le froid.
*Pourquoi m'a-t-il fait ça...? Me faire espérer toutes ces choses, pour finalement s'excuser et disparaître sans un mot de plus ?*
Elle se demanda pourquoi cette rencontre l'avait autant bouleversée. Puis elle se souvint du regard de celui qui lui manquait déjà tellement. Et elle sut pourquoi.
*Il est comme moi ! J'ai pu lire en lui. Cette souffrance, cette tristesse ! Il a dû traverser de dures épreuves pour avoir cette douleur empreinte sur son visage...*
Puis elle se souvint des sourires radieux auxquels elle avait eu droit.
*Pourtant... Il avait l'air heureux ensuite. Est-ce que c'est moi qui lui ai fait ça ?*
Miuki n'eût pas le temps de se questionner davantage: elle entendit des bruits de pas accelérés suivi d'un "Je suis vraiment stupide". Instantanément, elle reconnu la voix douce et rassurante du jeune homme qui l'avait si gentiment abritée sous son parapluie. Elle se retourna doucement et l'observa.

Allongé sur le banc, les gouttes d'eau lui tombaient dessus avec force. Il était vraiment trempé, mais ne semblait même pas s'en soucier. Miuki fit un pas en avant. Il se releva et s'assit en fixant un point quelque part devant lui.
*J'espère qu'il ne m'a pas entendue...*
A pas de loup, elle se glissa derrière lui et se pencha délicatement vers lui. Ses lèvres brillantes à quelques millimètres de l'oreille de Crow, elle sentit son cœur battre plus fort. Elle inspira profondément, inhalant la douce odeur qui émanait du cou du jeune homme. Elle ne bougea plus et attendit sa réaction. En prêtant attention au moindre de ses gestes, Miuki constata qu'il respirait plus rapidement. Elle se doutait qu'il avait deviné sa présence. Brisant la symphonie des gouttes de pluie, il prit la parole:
-J’ai peur Miuki, le bonheur que tu m’a procuré, il me fait tellement peur, je ne veux pas être heureux Miuki. Miuki, aide moi.
Il avait l'air vraiment troublé. La demoiselle remarqua qu'il l'avait tutoyée. Cela ajouta encore à leur proximité. La scène qui suivit fut troublante. De derrière lui, Miuki aperçut une larme se former au coin de l'œil du jeune homme, pour s'aventurer le long de sa joue. A ce moment précis, un grand soleil fit son apparition. Miuki releva légèrement la tête, effleurant par inadvertance l'oreille de Crow du bout des lèvres. Un bel arc-en-ciel s'était formé.
- Moi aussi j'ai peur Crow... Mais reste près de moi, je t'en prie...
Deux secondes plus tard, le tonnerre gronda au loin, et le ciel commença à s'assombrir de nouveau, suivi par quelques gouttes de pluie glacée.

C'est cet instant que Miuki choisit pour contourner le banc, et se placer devant Crow. Poussée par son instinct, elle reproduit les gestes qu'il avait fait avant de s'en aller. Elle se pencha légèrement pour se mettre à sa hauteur, colla son front et son nez aux siens et le fixa d'un regard intense.
- Écoute-moi. Ça fait longtemps que je ne me suis pas sentie aussi bien. Et, arrête-moi si je me trompe, mais tu avais l'air si heureux tout à l'heure...
Elle marqua une pause, sans le quitter une seconde des yeux. La jolie brune pouvait sentir la respiration légèrement saccadée du jeune homme sur son cou. Elle frissonna.
- J'ai... J'ai perdu quelqu'un d'important pour moi... Je pensais que je n'avais plus le droit d'être heureuse. Mais quand tu m'as sourit tout à l'heure, j'ai compris que j'avais tort. Je sais que tu ressens les mêmes choses que moi, alors à toi de réaliser que tu as droit au bonheur aussi...
Miuki s'étonnait elle-même de ses paroles. Mais elle savait qu'elle avait raison.

La jeune femme tremblait de froid, mais elle n'en prit conscience qu'à cet instant. Doucement, elle avança pour passer ses jambes de chaque côté de celles de Crow, et s'assit sur lui, tout cela sans rompre le contact physique de leurs visages. Ainsi, sa position était déjà moins inconfortable, et la proximité du corps du jeune homme la réchauffait.
- Reste près de moi... Je t'aiderai... Je serai là pour toi Crow... Ne t'en vas pas sans moi...
Ses yeux de jade brillaient. Miuki sentait son tendre regard s'humidifier, malgré le fait qu'elle refusait de pleurer devant lui. Une bourrasque de vent un peu plus forte que les autres la firent vaciller, masquant ses yeux d'une mèche de cheveux. Posant une main sur le dossier du banc pour se stabiliser, elle les ferma pour tenter d'empêcher l'eau salée de s'évader de ces deux pierres précieuses.

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