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 You can't run away anymore... [PV Takashi]

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MessageSujet: You can't run away anymore... [PV Takashi]    You can't run away anymore... [PV Takashi]  EmptyVen 5 Nov 2010 - 21:55

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Come with me... And taste my insanity...
Enfin. Enfin, il lui avait avoué ce qu'elle attendait. Son semblant d'hésitation semblait s'en être allé, et c'était tant mieux. Elle n'aimait pas l'indécision, vraiment bien. Repoussant selon elle. Mais lui, il ne l'était guère. Il avait bien raison, et bien de la chance par dessus le marché, car de la sorte, il avait réussi à plaire à la belle femme qui lui faisait à présent face, toujours aussi proche mais pourtant si lointaine, perdue dans sa folie, pervertie jusqu'à la moelle. Si belle pourtant son son insanité. Oui, il n'y avait pas plus irrésistible qu'elle, pour sûr. Des femmes comme elle, on en trouvait si peu. Enfin, pour être franche, il ne devait pas exister plus folle et cruelle qu'elle. Heureusement. Sinon, bien du monde aurait à se faire du souci. D'ailleurs, en un sens, c'était un peu triste. Car elle se retrouvait seule, sans personne avec qui partager sa folie, dans crainte de la voir la trahir ou fuir. Alors peut-être que... Pourrait-il faire l'affaire ? Qui sait, c'est bien possible après tout. Il semblait prêt à la suivre qu'importe où elle comptait le mener. Qu'est-ce qui le poussait à se montrer tout à coup bien confiant face à la jeune femme ? Elle ne comprenait pas vraiment ce retournement de situation. Essayait-il de se jouer d'elle, l'amadouer pour mieux la dominer ensuite ? Si tel était le cas, il pouvait être certain qu'elle ne se laisserait pas faire. Non, elle n'était pas du genre à être dominée, loin de là. Elle aimait mener la danse tout comme elle aimait tuer. Avoir le contrôle sur ce qu'elle entreprenait, ne jamais laisser la place au doute ou à l'improvisation. Oui, elle n'aimait pas l'imprévisibilité, trop risqué.

Tentation. Oui, elle le sent fébrile face à elle. C'est bien normal, en un sens. Après tout, il à sous les yeux une grande partie de ses atouts les plus efficaces, alors comment ne pas se laisser doucement abuser par l'attrait de ses rondeur, et d'être tenté d'y porter la main, pour apprécier la fermeté de sa chaire, ainsi que sa douceur ? D'ailleurs... Que pense-t-il d'elle ? Arrive-t-il à deviner l'âge qui est le sien ? Difficile selon elle. Elle parait si jeune, si fraîche. Une rose toute de sang vêtue, venant tout juste d'éclore. Et pourtant... Mais cela n'a pas d'importance en ce moment. Non, tout ce qui compte, c'est eux. Lui. Elle. Rien qu'eux deux, sous cette lune opaline. Et c'est bien suffisant, juste ce qu'il faut. Oui, cette situation lui plaît, terriblement. Et lui, il semble aimer cela aussi. Tout contre elle, sa main dévalant son dos, finissant sa course sur le haut de ses jupons... Avide, pour sûr. Désireux, peut-être ? Et toujours, un sourire sur les lèvres de la belle femme en rouge. Oui, elle était disposée à lui donner tout cela... Peut-être.

Vous m'en demandez beaucoup, Takashi, mais... Il n'y a rien en vous qui me pousserait à refuser...
Elle allait le lui montrer. De la façon la plus sensuelle et délicieuse qui soit. Il ne le regrettera pas, elle pouvait le lui garantir. Oh oui, il sera satisfait, c'était certain ! Alors qui prononça, murmura son prénom au creux de son oreille, un frisson parcouru l'entièreté de son épiderme, et la fit soupirer de satisfaction... Mais elle ne lui répondit rien. Ce n'était pas nécessaire. Non, simplement, elle garda sa main dans la sienne, et lentement, se fit quelques pas, s'assurant qu'il la suive. Il lui avait promis qu'il la suivrait, donc pas de souci à se faire. Elle mit donc à marcher, sans se presser. Ils avaient toute la nuit, et plus encore s'il le fallait. Et puis, elle ne vivait guère loin de là, deux rues plus loin à peine... Et la nuit s'offrait à eux, mystérieuse...

Enfin, les voilà arrivés. Elle n'avait rien dit durant ce court chemin. Pourquoi ? Parce qu'elle préfère se réserver pour la suite. La dame à la chevelure rouge le guida, sans lâcher sa main, ce seul lien physique entre eux deux... Pour le moment. Devant eux se présentait un immeuble qui ne semblait pas tout jeune. Par ailleurs, il dénotait du reste du voisinage, car son architecture était nettement occidentale, rappelant de vieux bâtiments londoniens... Finalement, elle dût bien laisser sa main en paix. Mais elle savait qu'il ne fuirait pas pour autant. Non, pas alors qu'ils étaient si prêt de pouvoir se retrouver, un peu plus, un peu plus longtemps. Alors elle pousse lentement la lourde porte de bois sculpté, un bois sombre et ancien. Lourd également. Une fois à l'intérieur, il fait sombre, un fin rayon filtre entre les carreaux sales de la petite vitre du hall. Pas de problème pour elle, elle connaît les lieux. Mais ce n'est pas son cas. Alors elle récupère sa main, d'une façon presque tendre, presque adorable. Mais il n'y a rien de cela dans ce geste. Du moins, c'est ce qu'elle semble penser. Lui par contre, qu'en pense-t-il ? Bonne question. Puis elle avance. Monte une série d'escalier. Puis une seconde. C'est un vieux bâtiments, les marches sont faites d'une pierre grise et froide, polie par le temps, absolument lisse. Étrange atmosphère en ces lieux. Froide, sombre, un soupçon glauque. Pourtant, cela n'enlève rien à la majesté du bâtiment. Il contient énormément d'histoires, parfois terribles, et parfois non. Il est si vieux... Et pourtant si bien conservé... Enfin, voilà le pallier. C'est là que vit la belle dame. La encore, une petite vitre qui éclaire juste ce qu'il faut. Et avec cette faible lueur, il peut déchiffrer le nom écrit à côté de la porte d'entrée, du même bois que la première qu'ils ont franchit. Angelina de Baskerville. Rien de plus, rien de moins. Rien qui ne laisse envisager sa profession ou autre. Ce n'est pas utile, futile tout au plus. Un bruit métallique. Des clés que l'ont glisse dans une serrure un peu récalcitrante, mais qui finit toujours par céder. Comme ses victimes.

You can't run away... Just stay with me... I'll be kind. I promise.
Et voilà. Ils ont atteint leur but premier. Ils sont entrés. La porte se referme derrière eux, après qu'elle l'ait invité à entrer. L'intérieur est sombre, mystérieux, inquiétant. Une douce odeur y flotte. Des roses rouges. Des magnifiques bouquets sont disposés un peu partout, pourtant leur odeur sait se faire agréable et discrète. Sa main, guidée par l'habitude, trouve l'interrupteur. Le plafonnier s'illumine d'une faible lueur jaune-dorée. Grâce à cela, le reste des lieux se révèle à son regard, du moins l'entrée. Tout est ancien, mais bien entretenu. Les murs sont parés de tapisseries grise et noires, parfois quelques touches de rouges. De lourds rideaux de soie rouge couvrent les fenêtres, donc les carreaux ont jauni en vieillissant. Ces lieux conviennent tout à fait à la Lady en rouge. Sombre et particulier comme elle. Le sol, lui, et couvert d'une moquette épaisse et douce, d'une teinte rouge sombre. Oui, les couleurs dominantes de ces lieux sont le noir, le gris dans toutes ses déclinaisons, et bien sûr, le rouge. Toutes les teintes possibles et imaginable. Beaucoup en viendraient à penser que les lieux sont monotones, mais ce n'est point le cas. Il règne ici une sorte d'harmonie macabre. Effrayante ? Qu'il se rassure, elle restera auprès de lui. Contre lui... En effet, une fois les clés déposés sur un petit guéridon d'ébène, la porte fermée, elle s'était rapprochée de lui. Et il ne pouvait fuir. La porte le bloquait. Alors le voilà, contre le bois noir, cette poupée de porcelaine toute ensanglantée le regardant avec folie et tendresse à la fois. Effrayant mélange que voilà. Et ses lèvres, semblables à des pétales de roses, s'étirent en un sourire plein de mystères, attirant et fascinant. Enfin, lorsque son regard grenat fut raccroché au sien, ses mains posées sur son torse, tandis que son corps épouse celui de l'homme avec grâce, elle se décide enfin à parler. Une voix comme on en connaît si peu. Chaude, caressante, envoûtante, affolante...

Nous y voilà. J'espère en rien vous décevoir...
Une légère pause. Moment de réflexion ? Pas vraiment. Elle guette, observe la moindre de ses réactions. Pourquoi ? Pour pouvoir le déjouer, et le surprendre. Lui apprendre la folie sous toutes ses formes, de la plus cruelle à la plus sensuelle. Et, s'élevant à nouveau vers lui, prenant appui de tout son poids contre son corps si attirant, elle vint murmurer à son oreille, pour lui demander :

Jusque où pourrez-vous me suivre dans la folie qui est la mienne, Takashi ?


Dernière édition par Angelina De Baskerville le Mer 17 Nov 2010 - 21:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: You can't run away anymore... [PV Takashi]    You can't run away anymore... [PV Takashi]  EmptySam 6 Nov 2010 - 10:00

Suivre. C’est tout ce qui importait. Je connais ce sentiment, ce devoir. C’est presque une obligation. La seule chose qui change – parce qu’il y a toujours quelque chose qui ne se passe pas comme on le voudrait ou s’y attendrait – c’est la manière de procéder. Je ne suis pas un suiveur. Je ne le serai jamais. La seule et unique chose que l’on pourrait rapporter à mon sujet et qui puisse y faire songer quelques instants, c’est le harcèlement. Je suis un stalker. Ce n’est pas bien méchant, c’est juste… troublant, peut-être. Si cette demoiselle ne m’avait pas laissé le rattraper, à cause ou grâce à son odieux geste, il est probable que je me serais mis à suivre ses pas claquant sur les pavés. Je ne l’aurais pas laissé fuir si aisément, cette chère et douce dame. Avant même de la connaître, j’en aurais déjà fait ma cible. Mais voilà, elle n’est pas de ce genre. Elle ne se fait pas suivre. Elle entraîne. Elle m’entraîne, pour être plus précis. Ce n’est pas spécialement parce que je me laisse faire, ni parce que je n’ai pas le choix. Je l’ai eu, de toute manière. Mais tout était déjà joué. Son départ ne pouvait qu’être poursuivi du mien. Ma main n’allait pas la lâcher avant belle lurette. Mes yeux n’allaient pas quitter son dos avant que mort s’ensuive.

Je le sais, que rien ne se refuse. Je ne veux pas qu’elle refuse, de toute manière. La provocation a été bien trop loin pour s’en tenir à ce qu’elle est. Le jeu en vaut la chandelle. La folie nous mène dans une belle affaire. Notre amusement est devenu une promesse de réussite, de plaisir, de joie, de déraison et d’aliénation. Comme je veux humer son parfum, m’y coller, m’agenouiller devant… Ce n’est pas dans mes habitudes d’être soumis. Mais avec elle, je me sens prêt à tout. S’y faut mettre un genou à terre, ce sera fait. Si je peux m’habituer à elle de la meilleure des manières qui soit, je ne refuserai rien. À la suivre sans connaître la suite, je crois que je me suis permis de devenir son jouet. J’ose espérer qu’elle sera le mien. Splendide poupée, plus forte et lucide que son maître. Nous sommes sur son terrain de jeu, dans son monde, avec ses déviances les plus grandes. Je suis presque un enfant de chœur, à côté d’elle. Il va me falloir une bonne dose d’agitation pour me remettre à son niveau. Je ne crains pas d’échouer à y parvenir. La folie sommeille en tout un chacun, et n’est jamais vraiment endormie chez moi. Elle veille d’un œil. Je fais de même. Je ne quitte pas ma captive, ma kidnappeuse. Sans savoir qui elle, je plonge dans ses filets, prêt à savourer chaque instant qui semblera de soie, avant de sentir son dard venir mettre fin à mes jours. Est-elle une araignée mangeuse d’hommes ? Les garde t-elle dans un cocon à sa convenance, pour s’en servir quand bon lui plaira ? Peut-être, peut-être pas. J’imagine qu’elle ne tient pas à avoir sous la main tant de souvenir qu’elle parviendrait à s’en créer. Angelina est une prédatrice intelligente. Elle ne vit pas dans le passé. Nos regards en son la preuve. Ce qui importe, c’est maintenant.

Nous sommes chez elle. Ses mouvements ont procuré une excuse aux miens. Je me suis laissé embarquer. Lentement, je l’ai vu ouvrir des portes. Je l’ai senti m’échapper pour me retrouver, sans une once de sentiment me semble t-il. Et alors ? C’est faux. Il ne peut en être autrement. Serait-elle en train d’échafauder quelque chose ? Je n’en ai rien à faire. Je veux juste sentir la puissance de son corps dans mes mains, sa croupe sous mes doigts, le tissu de ses vêtements froissés, sa fierté mise de côté comme la mienne le sera, et l’est sûrement déjà. Il n’y a pas à tergiverser. Tout doit se faire tranquillement. S’il doit y avoir excès, il y aura excès. Je l’espère, je crois bien. Je ne veux pas qu’elle soit comme toutes les jeunes femmes que l’on croise. Je la veux différente. Je la veux aussi folle qu’elle peut être. Ainsi, rien de ce que je ferai ne sera mis de côté. Observer, voilà qui est fait. Probablement faut-il agir.

« En rien, non… »
Je dois être coincé. Au peut-être est-ce son cas, plutôt. Nous sommes venu dans ce monde plus petit, plus simple, mais finalement aussi complexe que le reste. Je ne suis pas chez moi mais chez elle, dans le début de son intimité. Il me fut si facile d’y venir… Je n’ai pas fait attention à l’adresse, mais sans doute n’y reviendrai-je que selon son bon désir. J’en frissonnerai ultérieurement. Pour le moment, mes yeux ont autre chose à faire que d’examiner les lieux. Il y a mieux. Cette ambiance convient. Le reste dépendra d’elle. Et de moi. J’aime ses gestes, et chacune de ses intentions, c’est ce qui compte. Mes mains arrivent sur ses épaules et glissent. Elles descendent, tombent presque jusqu’à ses hanches, et les suivent sans faute. Ce n’est pas pour caresser le tissu, évidemment. Je vise plus bas. Je garde simplement sa taille en mémoire. Je calcule sans m’en rendre compte la finesse de son corps. Ce sont des détails à ne jamais oublier. La miss est parfaite. Et son fessier l’est tout autant. J’y suis, maintenant. Je l’attire contre moi plus encore qu’elle ne l’est déjà. Je m’empare un peu de sa personne, puisqu’elle a enlevé la mienne. Si je dois être mis sous séquestre, j’espère bien l’en faire pâtir tout autant.

« Je ne vous aurez pas suivi jusqu’ici s’il existait des limites… »
Mon regard est accroché au sien. À cet instant, mes paroles m’interpellent encore un peu. Dois-je me contenter de suivre ses désirs, ou y aurait-il de la place pour les miens ? Je n’en sais rien, mais ma folie peine à trouver sa place. Je sais bien que mes gestes peuvent être ou paraître déplacés. Mais ils ne sont rien, finalement.

« Il va vous falloir prendre bien soin de moi, puisque vous voilà mon hôte. Je me plierai aux règles de la maison, en échange, à la moindre règle… »
Soupir délicat. Un rien de pression s’estompe. Je ne donne pas forcément dans le romantisme, c’est plutôt l’attraction qui me pousse à agir. Je suis un mélange de raison et de nature. Il n’y a pas de triche. Si je viens murmurer à son oreille et souffler légèrement, ce n’est que pour inaugurer ce moment nouveau.

« Me voilà avide de découvrir combien une femme comme vous peut être ensorcelante, maintenant. Vous aller faire naître encore bien des attentes chez moi qu’il faudra contenter. Votre folie va devoir s’occuper de ma déviance… »
Toujours, mes mots s’écoulent lentement pour finir. Mon calme est toujours de la partie. Simplement, je viens caresser sa joue d’une de mes mains désormais libre. Je la pose sur le côté de son visage, elle glisse dans sa chevelure pour s’en jouer, et revient dans sa nuque pour m’aider à l’embrasser. C’est le cou, que je vise. Si je commence par la fine rougeur de sa magnifique tignasse, c’est pour atteindre son oreille et évoluer. Son épaule est bientôt couverte par de faibles baisers. Il n’y a rien d’agressif là-dedans, ce n’est que de l’excitation d’apparat. Mais je ne suis pas chez moi, et nous avons bien du temps. J’aurai fort à faire pour la contenter. Elle aura tout autant à me prouver, pour me certifier qu’elle est une demoiselle de qualité.

« Devrais-je vous nettoyer de toutes ces souillures, pour commencer ? »
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MessageSujet: Re: You can't run away anymore... [PV Takashi]    You can't run away anymore... [PV Takashi]  EmptySam 6 Nov 2010 - 20:00

I'm next to you... Now and forever...
Proches. Si proches. L'un contre l'autre. Aucun d'eux de souhaitait s'en aller. Aucun d'eux ne souhaitait flancher en premier. Ses mains glissèrent le long de son corps, arrachant de délicieux frissons à la dame. Ses flancs, sa taille, et enfin, ses fesses, tout y passa. Et, lorsqu'il atteint enfin cette partie si délicieusement rebondie de son anatomie, il la tira à lui, s'emparant d'elle, la pressant contre son corps musclé, ne lui laissant aucune chance de s'en aller. Pourquoi aurait-elle voulu faire une telle chose, de toute façon ? Alors qu'elle avait emmené chez elle, dans son antre ? ce serait illogique, stupide, vraiment. Et ce n'était pas son genre. Non, c'était une femme réfléchie, ne faisant aucun acte inutile ou sans importance. Et, son regard plongé dans le sien, souhaitant peut-être l'observer jusque dans les tréfonds de son âme. Un soupire, puis un murmure au creux de son oreille. Voilà ce qu'il attendait d'elle. C'était tout à fait à sa porter. Oui, elle comptait bien le combler, lui faire goûter à sa folie, encore et encore, jusqu'à ce que finalement, ils puissent partager tout deux cette déraison totale. Oui, c'était là ce qu'elle souhaitait faire. Et elle espérait bien qu'il soit aussi conciliant qu'il semblait vouloir l'être... Un simple sourire en guise d’approbation. Oui, elle acceptait les conditions données. Mais avant cela...

Une main furtive se glissa à elle. Elle s'en prend d'abord à sa joue, mais bien vite, va rejoindre sa chevelure flamboyante, pour ensuite, se glisser sur sa nuque, tirant la femme plus près de lui encore, pour l'embrasser. Mais ce n'est pas ses lèvres qui sont visées, pas cette fois, pas encore. Il passe sur son oreille, pour la déranger légèrement, avant de passer à cou, fin et à l'épiderme laiteux, doux. Mais son objectif final, ce fut son épaule dénudée, qui bientôt, fut assaillie par une multiplicité de baisers bref et légers... Puis, cessant les baisers, quelques mots furent prononcés... Sa proposition, évidente. Oui, ce qui les avait menés ici, avant tout, c'était cette invitation pour le moins incongrue. Un bain. Pour débarrasser la peau pâle de la dame du sang qui la souillait, et en même temps, la sublimait. Des pétales de roses sur un lit de neige la plus pure. Et c'est sans attendre que la Lady accepta, se redressant lentement, pour venir murmurer à son oreille :

C'est une très bonne idée que vous avez là, Takashi... Et cela me ferait le plus grand des plaisirs... Mais avant cela, il serait judicieux de... Nous débarrasser de ces encombrants vêtements, ne croyez-vous pas ?

Puis, reculant d'un demi-pas, afin que leurs corps restent un minimum en contact, la belle femme porta ses mains à son propre dos, saisissant du bout des doigts les lacets de son corset, pour tirer doucement dessus, déserrant peut à peu le haut de robe, sans pour autant se dévêtir... Et le tout sans jamais le quitter du regard ne serait-ce qu'une seule seconde. Puis un autre pas en arrière, léger, avant de dire, mystérieuse et tentatrice sans pitié :

Saurez-vous résister à l'envie de m'avoir, Takashi ? Saurez-vous retenir vos gestes et vos envies ?
Drôles de questions. En réalité, elles n'avaient aucune valeur, pas la moindre. Elles n'étaient là que pour le faire languir, taquiner son égo et son envie, son désir. Et peut-être une part de sa folie, qui sait ? Mais dans tous les cas, qu'il ne se retienne pas. Et, rapidement, elle se rapprocha de lui, dans un son doux de froissement de tissu, avant quelle ne se saisisse des mains de l'homme face à elle, à la fois proie et prédateur, pour les glisser derrière son dos, lui permettant de saisir les lacets de son corsets, avant de venir murmurer à son oreille, tout en déposant un baiser doux sur sa joue :

Feriez-vous ceci pour moi ? Que je puisse vous rendre la pareille, et plus encore ?
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MessageSujet: Re: You can't run away anymore... [PV Takashi]    You can't run away anymore... [PV Takashi]  EmptySam 6 Nov 2010 - 23:35

Insaisissable ? Cette jeune femme ? Je devais avoir rêvé. Elle semblait être plus agréable et simple à attraper que n’importe laquelle des femmes de ce monde. Mon esprit était voué à cette tâche : m’emparer d’elle à tout jamais. Seule la folie m’empêchait finalement de le faire. À bien y réfléchir, la seule chose qui me condamnait à l’abstinence, c’était cette stupide réserve qu’il fallait instaurer entre nous. Tout dans la délectation. Tout dans les yeux et la voix. Pas de geste impromptu, rien que des actes savamment calculés. J’ai du mal à tenir, mais je ne cèderai certainement pas. Non, il faut parvenir à jouer le jeu jusqu’au bout. La partie est une belle lutte. Lorsque nous aurons suffisamment combattu, alors je pourrai me laisser aller et faire d’elle la reine de Saba. Je sais qu’elle n’est pas n’importe qui. Et ses paroles importent plus que tout autre chose. Si j’en manquais une… Je n’ose imaginer ce qui se passerait. Ainsi, je m’accroche par déraison et succombe de la même manière. De cette sorte, chaque chose qui m’arrive n’est que pure folie. Résister, tenir, douter, susciter le désir et le recevoir. Quelle cruelle épreuve…

« Je tiendrai, n’ayez crainte… »
Et en disant cela, je suis parfaitement mes mots. La raison est simple : elle s’est emparée de mes mains. Autrement, qui sait ce qui aurait pu se passer. N’est-elle pas naïve de se dévêtir ainsi devant moi ? Sa proposition est assez osée, pour une première rencontre. Nous risquons de passer rapidement de la provocation à l’aliénation, de l’admiration à la sublimation. Elle est et sera magnifique, je ne le sais que trop bien. Mais le fait de nous retrouver à nu a quelque chose d’étrange. Que ferais-je lorsqu’elle sera devenue la maîtresse totale de ces lieux ? Les femmes m’ont toujours paru si belles et bien faites, comme des nymphes et déesses créées par la nature. Il n’est rien de plus élégant. Un homme ne devrait pouvoir que s’agenouiller devant une telle présence. Cette pensée suffit à me faire plisser les yeux en attraper ces lacets à défaire. Comment sera-t-elle, sinon la plus cruelle et délicieuse ? Un véritable petit poison me tombant entre les deux. Un alliage de passion, amour et haine, rouge sang et blanc de neige.

« Il fut un temps où l’on brulait les sorcières, les jeunes filles impies et les servantes du diable. Mais qu’êtes-vous donc finalement ? Devrais-je vous punir pour vos abus d’un soir ? Pour les abus qui ne manqueront pas de venir ? »
Cette fois, je ne murmure plus de la même manière. Elle se livre à moi. Elle est entre mes mains. Je tire un peu. Sa tenue est encore plus souple et détendue. Si je continue ainsi, je n’aurai qu’à venir poser mes mains sur son corps pour m’en satisfaire. Ce songe m’émeut légèrement. Je sens mon souffle se tromper d’une seconde. La chaleur va croitre progressivement. Jamais je n’arriverai à ne pas la toucher…

« Que me rendrez vous qu’une femme des plus basses conditions ne saurait m’offrir ? Me pousserez-vous à la folie, à vous contempler telle une œuvre d’art ? Ou bien… »
Je n’achève rien. Ou peut-être que si. Le mouvement de la libération est venu. Sa robe ne la tient plus comme une carapace de velours. La dame rouge est libre, mais pas tout à fait. Elle m’appartient, elle est essentiellement sous mes doigts. Je n’ai qu’à venir les approcher d’elle, comme cela. Je peux effleurer son épaule, descendre le long de sa peau blanche et d’une exquise délicatesse. Et là, rien ne m’empêche de contourner lentement ses seins en les dessinant lentement pour en constater tout le volume. C’est une poupée de cire qui n’a rien d’illusoire. Son corps est chaud, il frémirait presque à mon toucher. Tandis que je palpe ce galbe à laisser n’importe quel admirateur rêveur, que mes yeux n’en finissent plus de se plisser et ma lèvre de se mordre légèrement, son bustier glisse, se chiffonne. Il ne sera pas abîmé. Pas plus que je ne voudrais le faire avec son corps. Quoique… Ce qui m’apparaît maintenant n’est toujours que le haut de sa poitrine pleine et superbe. Mais à l’instant suivant, la magie accomplira son œuvre. Je crains de ne pouvoir éviter de défaillir…
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MessageSujet: Re: You can't run away anymore... [PV Takashi]    You can't run away anymore... [PV Takashi]  EmptyLun 15 Nov 2010 - 18:37

Tiendrait-il réellement ? Le doute s'emparait d'elle. Ses gestes certes, restaient mesurés, ni trop peu ni exagérés, mais... Son regard. Oui, ce regard qui manifestait bon nombre des émotions humaines allait peut-être le trahir. Il pouvait rester insensible, froid, inexpressif, mais son regard, lui, il ne pouvait le cacher, l'empêcher de s'exprimer. Sauf s'il fermait les yeux ou détournait son attention de la belle femme qu'il avait en face de lui. Et cela, la dame en rouge le savait pertinemment, il ne le ferait jamais. Non, trop de fiereté chez cet homme pour un tel acte. Alors, ses pupilles grenat plongées dans le regard de son vis-à-vis, elle cherchait, scrutait et finit par trouver ce qu'elle souhaitait. Une envie, un désir, quelque chose de difficile à réprimer, presque impossible à museler. Elle ne craignait rien, non. Car elle le savait, l'espérait du moins, il avait compris que s'il commettait le moindre faux pas, la moindre fausse note, tout s'effondrerait, et il ne resterait plus rien. Elle s'éloignerait, s'en irait, et il serait condamné à l'oublier, à moins qu'il ne succombe à la folie, et finisse par adorer un songe, un souvenir, un fugace instant trop vite effacé. C'était comme cela que la belle dame tout de rouge parée en était arrivée là, au fond... Offrir son amour à un souvenir n'est en rien quelque chose d'anodin... Pourtant, elle s'y plaît dans cette folie sanglante, elle la glorifie. Allez, suis-là, toi, l'homme qui désire la posséder; Mets-toi à sa hauteur, goûte à sa démesure et peut-être, tu pourras prétendre qu'elle est tienne. Mais gare à toi... Son apparente fragilité cache une âme bien plus forte qu'elle ne le laisse croire... Sa folie n'a de commune mesure... Si tu penses pouvoir l'aimer, la conquérir... Prends le risque...

Qu'était-elle, au fond ? Une folle ? Une amante ? Une femme ? Tout cela à la fois, et plus encore. Entièrement dévouée à sa passion dévorante, cette douce insanité, cette déraison qui ne la rendait que plus superbe encore. La punition n'était rien, inutile. Et puis, elle le sentait, elle le savait, il ne le pourrait pas. Il ne le ferait pas. Trop à perdre, pas assez à gagner, pas avec elle. Il ne devait aucunement craindre la créature flamboyante qui s'offrait à lui, sans se soumettre, juste partager un instant de pure folie avec lui. La crainte engendrait la peur, la peur etouffait l'envie, tuait le désir. Oui, viens, admire la, essaie de la saisir. Si tu es chanceux, persévérant, fou peut-être, tu pourras atteindre ton but... Allez... N'aies pas peur...

La dame était à lui sans l'être vraiment. Il pensait pouvoir la saisir et la posséder, mais cela n'était que chimère et illusion. Si elle souhaitait s'en aller, il lui suffirait de reculer, lui tourner le dos, et il n'aurait plus aucun moyen de s'en emparer. Mais il n'en était rien, pour l'heure. Tout se déserrait, tout se déliait... Petit-à-petit, il la dévoilait, l'admirait ensuite. Et ce qu0elle comptait lui offrir dépassait tout ce qu'un autre avait déjà pu lui donner. Quelques mots restèrent en suspend...

-Je ne suis qu'une femme que le désir porte. Je pourrais faire de vos envies les miennes, mais... J'ai bien mieux à vous offrir. Et ma déraison vous satisfera bien plus que ce que vous pouvez imaginer...

Le sourire aux lèvres, son buste se dévoilait. Les dernières notes de sa voix s'évanouirent dans cette atmosphère sombre et sensuelle, évoquant la promesse coquine qu'elle lui avait faite. Peu à peu, ses charmes se révélèrent, sa peau était libérée de toute dissimulation... Et lui, elle le voyait, le ressentait, résister à l'émotion évoquée par ce tableau charmant, évoquateur de plaisirs futurs. Mais cette résistance faiblissait peu à peu, comme le démontraient ses doigts envieux, glissant sur son épaule déjà nue, avant de dériver sur sa poitrine, la contournant, la jaugeant avec intérêt. Mais rien n'était encore dévoilé pour de bon. Ca n'allait pas tarder, cela dit. Il était fébrile, et sa volonté menaçait de flancher. Tiendrait-il encore ? Le doute se montrait. Et le jeu était toujours de rigueur. Et s'il voulait être vainqueur... Il allait devoir prendre les bonnes décisions. Car le reste de la soirée allait se jouer incessament sous peu...

Un autre sourire, charmant, coquin. Un soupire s'échappant comme un voleur d'entre les lèvres carmin de la Lady. Et surtout, un bustier, qui sans plus de résistance, glissait, sans se presser. Et d'un simple geste, tirant sur le dernier lacet, le tissu tomba au sol. Et elle était là, le buste totalement dévoilé, dénudé sous son regard. Sa peau blanche, sans la moindre marque ni imperfection montrait un léger frémissement. Sa poitrine au galbe parfait, ferme et douce, s'offrait à lui. Elle semblait attendre ses caresses, le contact , chaud elle l'espérait, des mains de l'homme. Des caresses, tout en douceur et passion. Pas la moindre sauvagerie ni violence, il ne devait pas la presser. Car si cela arrivait... Il la verrait s'envoler, filer entre ses doigts, et il serrait chassé de ce lieu... Alors...

-Faites le bon choix, Takashi...

Et qu'il ne se trompe pas... Il ne devait la décevoir... Le but était proche, mais pas encore assez à sa portée pour crier victoire ni penser avoir gagné. Après tout, ce n'était que le haut de son corps qui lui était dévoilé Ses épaules graciles, sa poitrine rebondie, son ventre plat et sa taille fine... Ses hanches et tout ce qui se trouvait en dessous était encore dissimulé sous ses jupons. Seul le haut de sa robe était tombé, subsistait encore la jupe. Et pour totalement la dénuder, pouvoir enfin l'observer, l'admirer, il allait devoir la détacher, s'y prendre de lui-même, partir à l'assaut de cet auter lacet qui le séparait de la presque parfaite nudité de la dame. Car encore, en lui et la partie la plus intime et secrète de cette femme, se trouvait une pièce de tissu fin, de satin le plus doux qui soit...

Et elle l'observait, se penchait vers lui, ses deux mains, grâcieuses, venant agriper sa boutonnière de part et d'autre de sa chemise, pour commencer à la détacher, avec une application religieuse, non moins dénuée d'une certaine envie... Et de plus en plus se dévoilait le torse merveilleusement sculpté de cet homme si attirant et mystérieux...

-Il faut bien que l'on soit à égalité, très cher...
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MessageSujet: Re: You can't run away anymore... [PV Takashi]    You can't run away anymore... [PV Takashi]  EmptyLun 15 Nov 2010 - 23:32

Il faut tenir. Elle le veut. Je le veux. Nous le voulons. Pourquoi céderais-je, dans ce cas ? Ce n’est pas spécialement difficile de m’en tenir à une observation consciencieuse et délectable, si ? Peut-être bien que si, effectivement. Tous ses gestes si suaves, ses mouvements si lent et imprévisibles, me donnent envie d’en découdre rapidement. Je crois bien que je pourrais la prendre là, contre la porte, à jouer de son corps comme avec celui d’une poupée, si l’occasion m’était donnée. Mais cette occasion ne serait qu’une folie destructrice. Si j’en venais à la maltraiter, je n’obtiendrais ce que je veux. Il me faut créer. Il me faut une manie qui rende le tout plus malléable. Si les choses doivent tomber en mon pouvoir et ma possession, il faut que ce soit bien fait. Je suis un artiste, après tout. Je crois en la valeur de l’art, en la beauté de la matière, du vivant, de la délicatesse, de l’amour, et de tout un tas d’autres choses maltraitées par nos contemporains. Je crois que cette demoiselle est d’une autre trempe que toutes celles qu’il m’a été donné de rencontrer. Elle n’est pas un objet, ni un amusement, ou que sais-je encore. Elle n’est pas de ce qui se consomme et se consume. Angelina est une œuvre. Il faut l’admirer, la sculpter avec passion et enthousiasme. Et je vais m’y atteler. Je m’y attelle, même, lorsqu’elle commence à se dévêtir sans violence. Mes mains sont un peu trop hardies, j’imagine, quand elles se posent sur ses hanches pour la garder près de moi. Mais je sais les tenir. Je sais tenir. Je tiens bon.

« Soyez aussi folle que déraisonnable, et je m’occuperai de vous chaque instant que le destin nous offrira… »
Je ne sais à quoi m’attendre. Mon regard reste dans le sien. Mon yeux d’un bleu océan semblent s’attarder à mener ce duel avec ces pupilles infernales. Il y a tant à perdre, mais surtout à gagner. Je ne voudrais la décevoir d’une quelconque manière, et une œillade peut tout changer. Si je décrochais là, maintenant, à quoi aurais-je droit ? La verrais-je partir ? Fuirais-je ? Devrais-je m’en aller par la force, comme lorsqu’elle en termina avec la vie de cette étrange inconnue laissée morte dans les ruelles ? Je ne le voudrais. Je ne le permettrai. Il faut que nous soyons liés. Plus que cela. Ma chemise qui s’ouvre lentement n’est que le début d’un combat sans merci. Un combat qui ne prendra fin que lorsque l’un des deux protagonistes aura levé le drapeau blanc. Mais ce que je vois à présent, ce n’est qu’un branle-bas de combat. Je tirerai les coups de semonces. Voudras t-elle encore continuer, alors que mes doigts glissent sur sa peau douce et unique ? Alors qu’ils admirent cette teinte parfumée, qu’en pensera t-elle ? Ne voudras t-elle point ma mort, lorsqu’ils atteindront enfin sa poitrine ni trop lourde, ni trop légère, pour se l’approprier presque ? Ils en dessinent le contour. Ils en savourent cette chaleur insuffisante. C’est à eux de faire ce travail et de compléter l’œuvre. S’il est un dieu, sans doute s’est-il plus longuement appliqué à créer cette créature infernale. Belle comme la mort. Séductrice, instinctive, démonte et dévorante. Un supplice, de la croiser. Une passion de vivre ces moments à ces côtés. Plus qu’un plaisir, un bonheur accompli, de sentir sa peau de soie sous mes mains agiles. Je ne pourrais l’écraser, ni même tenter de lui faire le moindre mal. Qui voudrait érafler ou fragiliser une statue de chair et de sang aussi suave et aimable ?

« Permettez… »
Ma main a glissé. Elle a suivi de nouveau la courbe de son sein, dans un frôlement qui ne dure pas. Et moi, je la fais continuer jusqu’à la sienne. Suivant son bras, de mes doigts qui courent dessus, je saisis les siens pour que nous nous entremêlions. Ma chemise a rejoint le sol. Elle n’ira pas plus loin que l’entrée de cette demeure. C’est à moi d’en voir davantage. Et pour ce qui est de voir, je désire poursuivre cette entrevue qui se passe le mieux du monde. Il me faut donc faire tourner la jeune femme dans un léger pas de danse. Qu’elle virevolte, en suivant le mouvement dicté par ma main. Mon bras décrit cet arc de cercle et la fait pivoter. L’instant d’après, son dos vient sensuellement se poser contre mon torse. Cette attirance, que je ne peux nier avoir voulue et planifier, n’a rien d’aléatoire finalement, et conviendra à mon besoin d’en finir avec cette robe qui voile la magnificence restant de son corps. Le bras en travers de son corps, je la retiens contre moi, et ne la lâcherai qu’après avoir murmuré ces mots.

« … Que je vous débarrasse de ces odieuses souillures. Vous n’avez besoin de cela pour mettre votre teint en valeur. Il me sied déjà à ravir, et m’inciterait presque à vouloir vous imaginer dans les situations qui pourraient paraître les plus malsaines… Si je ne savais me tenir… »
L’imagination joue un rôle. Et pas le plus petit, ni le plus banal. Je hume l’odeur particulière de sa nuque, de sa chevelure rouge et inoubliable. Ce feu. Ce n’est pas seulement celui qui brûle en elle ou moi. Tout s’embrase, en sa compagnie. Tout devient plus flamboyant, plus vif et attrayant. Mais je ne compte pas laisser son apparat gâcher la suite de cette histoire, aussi beau et noble soit-il. Si je m’attarde à la tenir contre moi de cette manière, à garder mes mains sur ses seins bien plein et à les aimer, c’est peut-être pour lui laisser le temps d’accepter mes faits incongrus. Je ne suis pas d’une aussi bonne éducation qu’elle. Alors je la caresse lentement et généreusement. Je malaxe calmement cette nature fort charitable. Je me laisse aller à la concupiscence. Mes yeux se ferment une poignée de secondes, pour apprécier plus encore. Mes lèvres et mon visage se penchent pour embrasser son cou gracieux. Je pourrais rester des heures à faire cela. Seulement, comme je l’ai dit et le pense, il faut mettre un terme à nos élucubrations. Ne sommes-nous pas là pour laver cette chère et tendre de ses péchés ? Le sang ne ruisselle plus sur sa peau de velours, mais y demeure. Et je ne peux permettre une telle chose. Alors d’une main, je vais m’occuper de ce nœud qui semble tenir toute sa robe. Je prends mon temps mais tire dessus. Mon bras recule, pour accompagner le mouvement. Et mes baisers se font plus bas, suivant eux aussi la progression de mes agissements. Ses épaules. Ses omoplates. Son dos. Je vais bientôt m’accroupir, si les choses continuent ainsi. Mais ce qui compte, c’est de la libérer de sa prison vestimentaire. Et je m’en charge petit à petit, pour que tout lâche.

« Vous voici maintenant dans la tenue la plus appropriée pour me faire découvrir les merveilles de votre bain... Angelina... Aphrodite... Je ne sais plus que dire... »
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MessageSujet: Re: You can't run away anymore... [PV Takashi]    You can't run away anymore... [PV Takashi]  EmptyMer 17 Nov 2010 - 6:58

Voilà. C'était cela qu'elle souhaitait entendre. Cela qu'elle voulait connaître. Il venait de lui dire ce qu'elle souhaitait entendre de sa bouche. Il tiendra, à présent elle en était certaine, ou presque. Elle commençait à lui porter un certaine forme de confiance. Du moins, elle savait qu'il allait jouer à leur jeu jusqu'au bout. Il serait tout autant acteur de cette comédie sensuelle et cruelle qu'elle. Oui, elle, la reine de ces lieux, celle qui définissait les règles du jeu. Et puisque c'était ce qu'il souhaitait, elle allait lui montrer toute la mesure de sa folie. Et... Était-ce une promesse ? Ou de simples mots lancés comme cela, simplement pour la convaincre de sa bonne foi ? Elle devait en être certaine. Oui, Angelina était une femme ô combien compliquée, cherchant toujours la certitude et la sécurité. Elle abhorrait les mensonges, la tromperie et la manipulation. Certes, il lui arrivait de mentir, mais... ce qu'elle tolérait à son propos n'était pas forcément ce qu'elle tolérait pour les autres. Aucune égalité entre elle et les autres, tout simplement. Et ce ce qui le concernait, lui ? Où le plaçait-elle, à présent qu'elle l'avait fait entrer dans son antre inquiétante ? Un trophée ? Un pauvre fou ? Un égal ou presque ? Il était encore trop tôt pour se prononcer à son sujet. Mais peut-être finirait-il par se montrer à la hauteur de la Lady... Atteindra-t-il peut-être la mesure de sa folie, qui sait ? Le temps le dire, lui et lui seul. Et de plus en plus, la chemise glissait sur ses épaules, juste de quoi les dévoiler, gardant une certaine pudeur dans le geste. Son torse, lui, était bien en vue. Quelle beauté, il était si bien dessiné. Oui, elle avait devant elle un bien bel homme, pas de raison de s'en plaindre, pour le moment, du moins...

Et lui... Et lui, il n'était point en reste, face à la beauté à demi-dénudée qui se trouvait devant lui. Ses mains, bien loin de rester tranquilles et inactives, commençaient à doucement s'activer, courant sur sa peau douce et ferme, la parcourant avec admiration, attention... Et puis, comme si c'était cela qu'elles attendaient depuis le début, elles finirent par atteindre ses seins, pour juger de leur forme, apprécier leur douceur, s'agiter sur leur rondeur.

Permettre ? Quoi donc ? La dame ne le comprit immédiatement. Simplement, elle sentait sa main contourner un sein, suivant son galbe. Mais elle ne s'arrêta pas là, loin de lui cette idée, de toute évidence. Non, sa main continua son chemin, courrant le long de son bras fin, pour finalement venir mêler ses doigts aux siens. Dans quel but ? Bonne question. Un léger bruit de tissu se fit entendre. Sa chemise avait rejoint son bustier, sur le sol. Oui, vraiment, c'était un spectacle plus qu'alléchant, et la belle passa furtivement sa langue sur ses lèvres. Mais elle ne put apprécier bien longtemps cette délicieuse vue. En effet, bien rapidement, il la fit faire volte-face, pour que finalement son dos fin vienne s'appuyer contre le torse musclé de Takashi. Et aucun moyen de s'éloigner, car l'homme la maintenait contre lui, un bras en travers de son buste. Par la suite, les mots qu'il lui murmura la firent frissonner d'envie... Qu'il imagine et profite de son imagination... Après tout, peut-être que les fantasmes qui naissaient à cet instant dans son esprit désireux finiraient peut-être par se réaliser. Et c'est avec un sourire coquin qu'elle lui dit ces quelques mots :

-Faites donc, Takashi... Faites...

Puis elle marqua un temps de pause, léger, tout en pensant à ce qu'elle allait dire ensuite. Car oui, toutes ses paroles étaient réfléchies et mesurées. Le temps de la spontanéité n'était pas encore venu. Non, pour cela, elle devait être plus en confiance... Il était sur le bon chemin, mais ce n'était pas encore tout gagné... Alors, finalement, elle ajouta, mystérieuse :

-Et j'espère que ces instants dont vous m'avez parlé... dureront encore et encore... Que les plaisir soit sans fin... Comme la folie...

D'autres frissons la parccoururent alors, lui arrachant un léger soupir. Son souffle chaud caressait sa nuque pour ensuite se perdre dans sa chevelure coupée plutôt court. Cette superbe crinière qu'elle avait autant détesté qu'aimé. Et il la garde contre lui avec une certain possésivité, ses mains flattant sa poitrine avec toujours autant de ferveur. Il ne semblait pas vouloir la lâcher, de peur qu'elle ne s'enfuie ? Ou pour lui faire comprendre quelque chose ? Tout est bien calme tout à coup... Quelques soupirs, une atmosphère languissante et sensuelle, avant que les lèvres de l'homme qui pourrait devenir un amant de viennent caresser la peau de son cou offert... Mais cela encore ne dura pas... Car déjà, sûrement désireux d'en voir plus, d'en ressentir plus... Alors, il tire sur le ruban de satin carmin qui retenait sa robe à ses hanches... Et à mesure que l'étoffe est dénouée elle le sens descendre ses baisers, suivant ainsi son mouvement... Et il descendait progressivement, s'attaquant succèssivement à ses épaules, puis ses omoplates, pour finalement atteindre la courbe de son dos... Et il semblait décidé à continuer plus bas, mais il ne le put, car déjà, le dernier vêtement vraiment gênant était tombé...

Le bain. Oui, le temps de s'y rendre était bientôt arrivé, à n'en point douter... Un temps délicieux qui ne saurait tarder... Mais ce n'était pas encore tout à fait l'heure. Non, des deux, il était encore le plus vêtu... A elle, il ne restait que son sous-vêtement, et lui, son pantalon, ainsi que son propre sous-vêtement. Ca n'allait pas. Et c'est pourquoi, toujours plus coquine, toujours plus plongée dans sa folie, la dame en rouge finit par se tourner, pour lui faire face, ses seins échappant à ses caresses, le temps que l'égalité soit rétablie. Et pour ce faire, elle porta ses mains à sa ceinture, la détachant avec agilité, avant de s'en prendre au bouton et à la fermeture, et tandis que le vêtement glissait le long des jambes de l'homme blond, la belle femme lui glissa, au creux de son oreille, avec un certain ravissement dans la voix :

-Voilà... Il en est de même pour vous, très cher... Maintenant, à vous de voir si vous souhaitez me délester immédiatement de ceci, ou attendre encore un peu, conclu-t-elle en glissant ses index sous les élastiques de sa culotte, coquine et aguicheuse...

Et elle laissa passer quelques minutes, le regardant avec attention, coquin et sensuelle, pour finalement faire volte-face, ne lâchant pas sa main, qu'elle avait saisie, pour le guider jusqu'à une autre lieu... La fameuse salle de bain... Toute revêtue de carreaux gris et bordeaux, avec en son centre, une somptueuse baignoire de marbre noir, assez grande pour accueillir deux personnes adultes face-à-face, voir encore, dans une autre position, bien plus charnelle cette fois... Et cette baignoire reposait sur 4 pieds semblables à des pattes de lions griffues et imposantes... Une belle pièce... Contre un mur, un beau miroir et une vasque noire elle aussi, servant de lavabo, tandis que derrière un paravant s'accordant au reste du décor se trouvaient manifestement les toilettes... Et, alors qu'elle lâchait sa main, elle entrait dans la fameuse pièce, dont la lumière était tamisée, éclairée par quelques bougies en plus de la pâle lumière du plafonier à breloques. Par la suite, elle alluma l'eau, bien chaude pour se détendre, y versant ensuite de quoi obtenir de la mousse et un parfum délassant, de la rose... Voilà, tout était prêt... Il ne restait plus qu'à l'attirer jusque là...

La belle Lady de Baskerville revint donc vers lui, souriante, envoûtante et sensuelle, une de ses jambes se glissant entre les siennes, avant qu'elle ne vienne murmurer à son oreille, sa poitrine nue et frémissante se pressant contre son torse :

-Alors ? Votre décision ? Voulez-vous parfaire de vous-même ce tableau superbe, en me délestant de vos propre main de ce dernier vêtement ?

Audacieuse, toujours. Voilà ce qu'elle était. Folle, audacieuse, passionnée, envoûtante. Une oeuvre d'art incroyable et inestimable...
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MessageSujet: Re: You can't run away anymore... [PV Takashi]    You can't run away anymore... [PV Takashi]  EmptyMer 17 Nov 2010 - 13:31

Ô splendide créature. Que me veux-tu ? Souhaites-tu réellement me voler mon cœur, mon corps, mon âme ? Ne vois-tu pas combien cela est fou ? Cela est vain. Je ne peux te laisser faire. Pour cela, il te faudrait ne point mériter mon estime et préférer mon mépris. Mas ce n’est le cas. Nullement. Je te donnerai tout simplement tout.

« … »
Je n’ai le temps de ne rien dire. Même si elle reste silencieuse, et que nous voici dans une tenue assez simple, je n’ai d’yeux que pour elle. Nul mot ne saurait être plus précis qu’un regard, qu’une écoute des plus attentives. Je suis concentré au plus haut point. J’ai à l’idée que cette soirée sera mémorable. Aussi, il me faut graver ces images et souvenirs dans ma mémoire pour ne plus les perdre. Non pas que la crainte que cette demoiselle m’échappe me taraude, mais ce moment doit être éternel. J’admire son corps plus doux que le coton, plus tendre que la rosée du matin et svelte que les blés qui dansent. Sa chaleur est sans pareille. Telle le foyer le plus réconfortant, je m’y sens admirablement bien. Un simple contact suffit. Puisse t-il se répéter et se renouveler indéfiniment, jusqu’à la folie et l’aliénation.
J’aime ses sous-entendus. Ses paroles tentantes sonnent comme une douce agression. Je suis en vénération devant son caractère si ardent. Voilà une personnalité aimable et déviante à souhait qui m’invite à la suivre. Alors, point de résistance. Je vais derrière elle. J’ai suffisamment vu sa poitrine délicieuse pour le moment. J’y reviendrai très certainement, mais je peux m’en passer l’espace d’un instant. Tout comme je délaisse volontiers cette vision d’un corps de rêve. Mes pupilles ont photographié ses hanches, ses longues jambes charmantes et exquisément nacrées. Mais elle semble bien moins dure. Je l’apprécie aussi pour cela. Elle est plus accueillante qu’il n’y parait. Je me laisserai inviter sans la moindre hésitation. Elle n’a pas l’ombre d’une chance de pouvoir me rejeter. Jamais.

« Je n’aurais cru trouver un intérieur qui comblerait si bien mes attentes. Tout me semble si convenable… Et bien plus que ça… »
Cette salle de bain est belle. Sobre. Sombre. Mais très joliment décorée. Les tons s’accordent bien. Tout comme ceux de cette hôte des plus attentionnées. Son corps évolue gracieusement dans cet appartement. Il semble glisser dans l’air tamisé et se trouver parfaitement à sa place. J’apprécie cela. Je la trouve terrible. Angelina est un superbe mélange d’ange et de démon. Sa place tient du divin.

« Il ne me faudrait hésiter trop longtemps. Vous risqueriez de prendre froid. Ce serait certainement dérangeant… »
Je me dois de faire mon travail. Du moins, ce pour quoi je suis là. Lui tenir chaud. La presser contre moi tendrement, tout comme elle s’y prend pour me tenir actuellement. Je ne suis pas sans sentir l’insistance dont elle fait preuve en collant sa jambe entre les miennes et ne peut manquer de réagir positivement. Ma tête se lève légèrement, la regardant d’un air qui pourrait sembler hautain, veillant longuement sur cette attitude fortement sensuelle de sa part. Ses yeux d’un rouge toujours aussi vif sont attrayant. Ce regard de braise me ronge. Comment résister davantage ?

« Les choses risquent de devenir plus intéressantes encore… Serais-je un amateur d’art que ma satisfaction n’aurait pas de limite… »
Et tout en disant cela, ma main a glissé le long de son corps. Elle a rejoint sa hanche et passe un doigt en dessous. Entrainant son dernier sous-vêtement avec une lenteur calculée, je descends vers sa cuisse sans me presser. Le tissu suit. Il se plisse lentement. Il va abandonner sa peau très bientôt, laisser son intimité m’apparaître comme un trésor si longuement convoité. Je me mordille faiblement la lèvre à cette idée. Je ne vois rien. Ou plutôt, je vois tout, ne voyant qu’elle. Alors ma main libre se pose sur sa joue pour la caresser lentement. Un sourire illumine petit à petit mon visage. Cette rencontre est réellement un bien qui m’arrive. Mes yeux en reviennent à voir ses lèvres, un instant. Ils me tentent à l’approcher. Ils m’incitent à venir poser mon front contre le sien, soufflant sur son visage avec une bienveillance et une sérénité certaine.

« Je ne peux que vous remercier, Angelina, pour ce spectacle inoubliable… »
Tchac. Le tissu de sa culotte se détend finalement. Elle ne tiendra plus à son bassin, désormais, et me voici libre de la laisser choir sur le sol. Elle glisse donc sur ses jambes que j’effleure. Je n’ai plus à m’en occuper. Ma main remonte sur ses côtes, la tenant contre moi pour profiter encore un peu de cet écrasement de son buste contre le mien. Mon serpent vient mordre la pointe serrée de ses seins. Il voudrait la garder, l’enserrer pour ne plus la lâcher. N’est-ce pas appréciable, d’avoir une telle déesse entre mes bras ? Je me loverais volontiers contre elle à tout jamais.
Mais la question n’est pas encore là. Je me saisis d’elle pour la porter. Une main sous son fessier, l’autre enlaçant sa taille, j’emporte ma promise en la soutenant à peine plus haute que moi. L’effort me pousse à respirer le même air qu’elle. Mes lèvres à quelques centimètres des siennes, je l’accompagne ainsi jusqu’au bord de cette baignoire de marbre exceptionnelle. Ce n’est que devant celle-ci, juste là, que je peux la libérer de mon étreinte et la laisser s’asseoir sur le rebord qui peut-être s’avérera un peu frais. Qu’importe. Je serai là pour lui apporter le réconfort de ma peau chaude et enivrée de la sienne.

« Je ne voudrais vous faire attendre bien longtemps. Mais il serait sûrement bien déplacé et impoli de ma part de ne pas profiter de ce spectacle qui m’est offert… »
Pour la première fois, je m’enquiers de sa plastique irréprochable dans son ensemble. Mes mains restent d’abord sagement à attendre, envieuse, prêtes à surgir, que tout mon être s’enorgueillissent d’avoir droit à un tableau si parfait. Je frissonne presque en sentant cette impression que me fait l’observation de son entrejambe déchainé. Rien ne m’empêche plus de la contempler. Elle est là, nue et totalement soumise à mon regard. Seulement à mon regard. Je sais qu’il ne me faut attendre davantage. Je ne le veux d’ailleurs pas. L’osmose est de rigueur, j’assouvis déjà bien assez de désirs comme cela. Il n’y a que mes doigts pour venir finalement se poser sur son menton pour arriver à ses lèvres d’un rouge sanglant. Oui, ce même ocre dont il me faut la nettoyer. Mais celui-ci est différent, bien plus tentant. J’y résiste. Encore un peu. Ma main touche à peine la forme pleine de l’une de ses sublimes mamelles avant de se retirer. Et je me penche pour accroître cette proximité qui nous uni. J’embrasse sa gorge, son cou, sa joue, et bientôt peut-être plus encore. Il me faudra savoir où m’arrêter. Et surtout savoir s’il le faut…
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MessageSujet: Re: You can't run away anymore... [PV Takashi]    You can't run away anymore... [PV Takashi]  EmptyMer 17 Nov 2010 - 21:15

Oui, l'intérêt était plus que délicieux, mais pas encore à son comble. Non, ce n'était pas non plus le moment de déclarer forfait, loin de là. Tout devenait plus intéressant et intense à présent. Le moment de vérité approchait à grand pas, et bientôt, tous deux sauraient si cette folie en vaut vraiment la peine, et si leur aliénation portera ses fruits. Oui, les deux futurs amants sauraient bientôt si le destin leur réserve des lendemains ou non. Et justement, la dame, elle, était contre lui, la beauté de son corps pâle et fin s'offrant à lui... Toute cette beauté entachée par une foule de crimes... Mais ça, il ne le savais point, ne le saura peut-être jamais, qui sait ? Mais qu'importe, ces pensées n'avaient aucune raison d'être en cet instant. Non, tout ce qui importait... C'était lui. C'était elle. C'était eux. Et sa main... Cette main chaude qu'elle sentait lentement courir le long de son corps dénudé, pour venir finir sa course sur sa hanche, ses doigts se glissant agilement sous son sous-vêtement. Et elle, qu'en pensait-elle ? Il n'était pas difficile de le savoir, il lui suffisait de plonger son regard si bleu dans les prunelles flamboyantes de la belle Lady qu'il avait à ça merci, ou presque... Et la main, non contente d'être arrivée jusque là, descendait plus encore, voulant atteindre sa cuisse avec envie, entraînant dans sa lancée la culotte de la belle... Et bientôt, alors qu'elle était presque entièrement nue contre lui, la main de l'homme vint se poser sur sa joue. Étrange et douce caresse que voilà ? Voulait-il la rassurer alors qu'elle n'était en rien craintive ? Non, ce n'était pas cela, point du tout. Il souriait, également. Est-il heureux ? Pour sûr, il l'étaitt ! Quelle homme ne le serait pas en telle situation, avec entre les mains une si belle créature ? Il faudrait être fou pour refuser pareil plaisir, pareil bonheur... Font contre front, ils ne se lâchaient du regard, tandis qu'il lui glissait quelques mots délicieux. Remerciements touchants, et amusants à la fois. Et elle, elle était satisfaite, mais encore comblée... Mais peut-être cela allait-il bientôt arriver ?

Et son périple ne dura guère longtemps, car bientôt, emporté assez loin par la main aventurée, le tissu dérangeant ne trouvant plus aucun soutien à ses hanches, se mit à descendre de lui même, tombant au sol, chassé un peu plus loin par sa propriétaire... La voilà enfin libérée de toutes contraintes, entièrement nue, juste pour lui, pour son plaisir, mais aussi le sien. Car elle n'était en rien soumise, ça non... Elle comptait bien partager avec lui, lui donner tout ce qu'elle avait, tout en attendant quelque chose d'équivalent en retour... Non, elle ne badinait pas avec ce genre de chose, ce n'était pas son habitude, et il était certain qu'elle ne changerait pas pour lui, même s'il était ô combien séduisant et fascinant... Et sa main, toujours elle, était de retour, un peu plus présent, se pressant sur les côtes de la dame en rouge, pour la garder bien contre lui, ne lui laissant aucune chance de s'échapper. Et ce tatouage, ce reptile courant sur son torse avec fluidité, lui aussi semblait manifester cette envie de la garder, pour ne plus jamais la laisser s'échapper... Tout à coup, sans crier gare, son étreinte se fit plus forte, tandis qu'elle sentait alors ses pieds ne plus toucher le sol carrelé de la salle de bain. A présent qu'il l'avait soulevée, la jeune femme se trouvait à sa hauteur, son regard dans le sien, ses lèvres si proches des siennes que leurs souffles en venaient à se mêler... Une telle proximité était si... délicieuse... Elle en frémissait presque... Et cette chaleur qui se dégageait du corps de Takashi était pour ainsi dire la bienvenue, car à force de nudité, elle commençait à avoir un peu froid... Mais qu'à cela ne tienne, il était là pour la réchauffer, après tout...

Quelques pas seulement, et leur contact rapprocher se dissipa tandis qu'il lui permit de reposer sur le bord un peu froid de la baignore de marbre. Un bain chaud emplie de bulles aux senteurs excquises qu'ils n'allaient pas tarder à partager... Et ce n'était sûrement pas la seule chose qu'ils partageraient en cette soirée... Loin de là... Ne serait-ce que cette folie dont elle était la maîtresse incontestée, en ces lieux, du moins.

-Oui, profitez de ce spectacle. La seule et unique représentation donnée ce soir est toute à votre honneur, très cher...

Ces quelques mots s'étaient échappés de ses lèvres entrouvertes, alors, qu'il se rapprochait toujours plus, toujours plus... Si proche que sa chaleur semblait pouvoir l'atteindre, pour la réchauffer avec attention et tendresse... Un léger effleurement de sa poitrine, pour que finalement, il se décide et se lance... Ses lèvres se lancèrent à l'assaut de ce qui se trouvait à sa portée, sa gorge offerte alors qu'elle penchait légèrement la tête vers l'arrière, puis son cou fin, avant d'atteindre sa joue, douce et avide de tels baisers... Il semblait incertain... Devait-il s'arrêter ou non ? Surtout pas, voilà quelle était la réponse de la Lady, qui pour le lui faire comprendre, posa sa main fine sur sa joue, le guidant à ce qui était bien plus important et avait plus de valeur encore. Ses lèvres. Joliment dessinées, délicieuses et rouges comme des cerises bien mûres... De toute beauté. Et lentement, sans se presser, ses lèvres vinrent à la recontre des siennes, les goûtant avec envie, les découvrant, avec toujours plus de passion et de désir, sans pour autant montrer le moindre empressement... Simplement un baiser dévorant de passion et de folie...

Mais... Ce n'était pas tout. Non, elle n'allait pas se cantonner à cela... Après tout, il avait promis de rendre à sa peau sa blancheur laiteuse, et pour cela, tout deux allaient devoir se rejoindre dans le bain moussant qui se trouvait juste derrière elle, les attendant avec impatience. Alors, sans pour autant quitter ses lèvres, la dame se redresse, juste que qu'il faut, pour ensuite tendre les bras, et atteindre, du bout des doigts, ce dont elle souhaitait le débarasser... Ce sous-vêtement qui n'entrait en rien dans ses envies ou ses plans... Alors, redoublant d'ardeur dans son baiser, elle commença à le faire descendre, progressivement, sans se presser, tout en flattant sa peau chaude et douce... Et alors que le vêtement avait finit par chuter le long de ses jambes, ses deux mains étaient remontés, pour se poser à l'arrière du crâne de l'homme, venant se perdre dans sa chevelure blonde, alors que la reine des ces lieux avait décidé d'apporter la touceh finale à ce baiser... Et c'est pourquoi, sans plus attendre, sa langue, coquine et curieuse, s'était glissée entre les lèvres de l'homme, pour retrouver sa jumelle, et la caresser avec langueur et envie... Apportant plus de profondeur à cet échange sensuel et délicieux...

Plusieurs instants passèrent, voir des minutes, avant qu'elle ne finisse par se retirer, léchant finalement ses lèvres, les paupières closes... Puis un sourir s'afficha sur ses lèvres, tandis qu'elle cherchait de sa main celle de son vis-à-vis... Et lorsqu'elle l'eut trouvé, il put avoir le plaisir de revoir ses pupilles sanglantes, tandis que d'une voix sensuelle, charmeuse, envoûtante, diabolique peut-être, elle lui glissait au creux de l'oreille :

-Allez, il est temps... Il est l'heure du bain... Venez, soyez l'artiste qui terminera en beauté l'oeuvre d'art que vous avez entre vos doigts... Venez me faire retrouver cette perfection tant enviée...

Et, associant la parole au geste, Angelina se leva, juste ce qu'il fallait, avant de passer une jambe fine, puis l'autre, au dessus de rebord de la baignoire, ses petits peids venant à la rencontre de l'eau chaude et parfumée. Et à présent, lentement, elle s'immergeait, frissonnant de bien-être, sa main toujours dans la sienne, lui faisant signe de la rejoindre au plus vite, qu'elle ne se languisse de lui... Elle ajouta alors :

-Ne me faites point attendre, Takashi... Venez offrir à mon corps cette chaleur qui est la votre... Et je vous offrirait de ma folie, afin de sombrer ensemble dans le plaisir...
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MessageSujet: Re: You can't run away anymore... [PV Takashi]    You can't run away anymore... [PV Takashi]  EmptyMer 17 Nov 2010 - 22:43

Dangereuse, n’est-elle pas ? Une femme si forte, si fugace, et tentante à la fois. N’y a-t-il pas de secret à découvrir, derrière cette façade si franchement agressive ? Car oui, c’est ainsi que je la trouve. Belle. Joliment narquoise. C’est un brin de folie qui m’assaille à chaque fois. Elle est une rose qui masque ses piquants. Un ange qui cache ses démons. Au fond, peut-être n’est-ce que l’arbre qui cache la forêt. Ce magnifique phénomène de nature, aux allures invincibles et éternelles, où coule une résine de vie qui ne s’éteindre pas, elle l’est. Que me veut-elle ? Je ne peux l’abattre. Je dois m’accrocher à elle comme pour tenter d’éviter de choir. Désire t-elle me garder en son sein ? Elle peut essayer de me jeter, quoi qu’il arrive, ou d’obtenir tout ce qu’elle voudra de moi. Mais son charme… quel est-il vraiment ? Je n’arrive vraiment à le comprendre. Cette demoiselle est si simple, et pourtant si complexe à la fois. Quoi de plus normal, pour un être humain. Elle représente une vie que j’aime. Je crois qu’elle représente également une foultitude de désirs. Cette presque-inconnue va me rendre fou. Fou amoureux ou fou délirant, peu m’importe. Tant que je reste avec elle, l’espace d’un instant. D’un espoir…

« Je vais vous montrer comme un simple être humain peut parfois tenir du divin… L’art est la plus admirable des déviances, et vous serez ma muse… »
Oui, peut-être est-elle cela. À moins qu’elle ne soit plus. Mais certainement pas moins. A-t-elle, ne serait-ce que l’espace d’une fraction de seconde, démontré un semblant de faiblesse ? Non, je ne le crois pas. Elle est grande. Bien qu’elle ne le soit autant que moi, physiquement, son corps a pourtant tout ce qui ferait d’elle un monument, une représentation surhumaine.
Par la suite, je ne peux toutefois rien dire, rien penser qui soit en accord avec mes conceptions les plus ardues. Il me faut rester abstrait. Ce n’est pas seulement mon esprit qui est prit, mais mon cœur également. Elle me l’aspire dans ce baiser des plus torrides. Mon souffle, mes idées, mes dénigrements et admirations à son attention, tout s’envole. Je succombe et répond à ses attentes. Mes mains se baladent dans sa chevelure, sur ses épaules, et suivent ses courbes longuement. Le temps s’arrête et paraît infini. Je ne sais comment tout cela se terminera, mais je ne pourrai pas dire ne pas en avoir profité. Je ne sais d’ailleurs que trop bien ce qu’elle fait. Elle se sert aussi de cette caresse et accolade. Elle use des circonstances à son avantage. Sans qu’il me soit possible de faire la moindre chose, je me retrouve donc démuni. Je suis nu, totalement, chez cette personne si particulière. Je ne sais si je lui appartiens, ou s’il s’agit du contraire. Cet environnement n’est pas le mien. Il me faut m’adapter et ne point craindre. Mais m’entrainer dans cette folie…

« Me voilà… prêt à faire de vous la succube de mes rêves, la diablesse qui apaisera mon âme. Si je puis faire de même pour la vôtre… »
Maintenant, mes pensées ressurgissent. Mes yeux se plissent, lorsque je me suis engouffré suffisamment profondément dans cette eau rassérénante. Je l’observe. L’eau lui cache en partie sa délicieuse poitrine. Sa main, qui ne daigne lâcher la mienne, reste à la surface un moment. Je la regarde, elle aussi. Je vois ses épaules fines, presque et sûrement fragiles. Son visage fin, qui n’exprime que mystère et perfection. Sa bouche, si goûtue et sucrée. Hum… Qui est-elle ? Pourquoi tant d’arrogance ? Pourquoi est-elle si excellente ? Elle est trop soignée. Incomparable. Je n’arrive à la saisir. Mon esprit, peut-être pour la première fois depuis bien des années, devient pragmatique. Je n’aime pas cela. Mais l’assurance de cette jeune femme m’effraie presque. Elle ne craint rien ni personne, alors que la mort vient de sonner. Elle se sent unique et absolument complète, sans la moindre tâche ou imperfection. Voudrait-elle me faire croire que rien ne peut la rendre telle qu’elle doit vraiment être ? Une petite fille qui a grandi. Le monde est ainsi. Nous sommes tous des enfants en perdition. Alors pourquoi pas elle ? Je ne ressens pas ses manques. Effrayant. Attrayant. Délirant. Souriant…
Oui, je souris. Même si son attitude m’exècre, finalement, je ne peux me résoudre à la haïr. Je déteste plutôt mon doute. Jamais je n’avais rencontré de femme qui soit si certaine. Je n’aurais pensé pouvoir me retrouver face à l’incarnation d’une déesse. Si je la blesse, saignera t-elle ? Comme j’aimerais essayer. Mais l’art ne doit être abimé. Pas par moi. Il est trop tôt et trop tard. Je préfère l’admirer et venir la sculpter davantage. La perfection n’est pas là. Pas tout à fait. Je suis sûr de pouvoir la parachever. J’effacerai ses souillures, ses ennuis, quels qu’ils soient. Je la rendrai plus aimable qu’aucune autre. Je peux bien faire cela. C’est tout ce que je puis faire.

« Vous êtes une statue de neige qui n’a pas froid aux yeux. Que vais-je faire à votre froideur pour l’aimer et l’échauffer encore sans la faire disparaitre ? La glace fond et s’enfuit. Mais je ne le veux point pour vous. Angelina… Vous êtes folle. Mais je ne peux vous en vouloir, cette démence vous va si bien… »
Je l’attire lentement, en tirant légèrement sur sa main. Ses doigts fins ne peuvent échapper si aisément aux miens. Sans les emprisonner, je leur dicte ma volonté. Il serait déplacé qu’ils n’obéissent. Ce corps si incroyable est mien. Tout comme je serai sien. Un échange total. Inégalable. Une fusion entre deux êtres, probablement. Je ne repartirai d’ici…

« Je ne repartirai d’ici sans être comblé. »

Je compte bien rester. En la faisant approcher de quelques dizaines, j’espère voir ses seins lourds et parfois difficilement portés par l’eau, surgir un peu plus et attirer mon regard. Ce n’est le cas qu’en partie. Cela suffira. J’ai pour ambition de m’amuser avec elle, pour un plaisir plus grand. Elle se joue de moi. Je n’en doute aucunement. Tout, dans sa façon de faire, est trop bien calculé pour me permettre un quelconque recul. Il m’est d’ailleurs impossible d’avancer trop vite également. Alors pendant que le temps est présent, jouons.

« C’est à vous d’avancer le premier pion, dame blanche. Maintenant que vous n’êtes plus toute de rouge vêtue, il va me falloir vous admirer différemment. Adieu, pour le moment, ocre. Le temps est à votre sainte pureté… »
Ma main s’est emparée de son opulence mammaire pour la manipuler. Je pétris son sein, approchant mes lèvres de son visage pour l’observer un long moment. Je ne l’embrasse pas encore. Ma langue, seule, sort, et fini dans son cou. Car oui, je me penche et respire son odeur divine, mêlée à celle du sang de sa victime. Et je lape. Je lèche sa peau si délicate et agréable. Ce geste ne durera pas, mais il aura été fait. Et maintenant, il ne tient qu’à elle de décider s’il doit ou non encore perdurer…
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MessageSujet: Re: You can't run away anymore... [PV Takashi]    You can't run away anymore... [PV Takashi]  EmptyJeu 18 Nov 2010 - 22:19

Oui elle le voulait. Oui elle le serait. Sa muse, son inspiration. Pour qu'ensemble ils puissent créer la plus belle, la plus somptueuse et la plus folle des oeuvres d'art. Un chef d'oeuvre conçu pas deux fous. Fous à lier. Fous amoureux ? Seul le temps le dira. Un temps qui n'était pas encore venu. Non, pour l'heure, c'était encore le temps de la découverte, de la séduction et du jeu. Un jeu qui peut-être ne prendra jamais fin, qui sait ? Après tout, ils avaient évoqué des instants sans fin, alors pourquoi pas l'éternité ? La encore, le futur n'était pas encore au programme. Seul l'instant présent comptait. Lui et rien d'autre. Juste eux, tous deux nus, face à face. Attendant un geste de la part de l'autre, un geste, quoi que ce soit de probant... Mais ce n'était pas tout. Car ce jeu était avant tout fait de pensées, d'attitudes, de regards échangés. Rien de plus, rien de moins. Les gestes n'étaient que secondairent, servant à donner plus de consistance et de présence à leurs paroles. Mais peut-être bien que cela allait changer dans quelques instants. Et peut-être bien que les actes prendraient le pas sur les mots... Ce baiser, justement. Le voilà qui se faisait fougueux et envieux. De muettes paroles comprisent par les deux protagonistes, rien de plus, rien de moins. Lui le savait, elle le voulait. En cet instant présent, et pourquoi pas, plus encore. Cela dit, elle ne disait rien. Elle ne faisait que suggérer, jouant encore et encore, qu'il se prête au jeu avec elle, avec plaisir. Oui, tout ça pour le plaisir, la folie plaisante qu'elle souhaitait lui offrir. Rien n'était surjoué, rien n'est artificiel. Tout était vrai. Mais il fallait avoir l'oeil aiguisé et le regard entraîné pour le comprendre immédiatement. Avait-il compris ? En grande partie, sûrement.

Et voilà qu'il venait, de son propre chef, de confirmer ce désir qui était le sien, avivant celui de la dame sanglante. Oui, elle serait tout cela, plus encore s'il le fallait. Reine, déesse, diablesse, tout, absolument tout. Elle ne s'offrait pas complètement à lui, préférant garder son intégrité, mais s'il était prêt à partager, elle était partante pour tenter cette folie avec lui. Ô toi, douce folie qui était la sienne... Délicieuse démence. Par ailleurs, le voilà, enfin, son corps si magnifique et désirable se plongeant dans l'eau chaude à son tour. Cela dit, il n'était pas totalement serein. Elle apercevait en son regard quelque chose qui le taraudait, l'intriguait. Il l'observait, avec minutie, semblant chercher quelque chose. Qu'avait-il donc ? Avait-il compris qu'elle n'était pas une femme comme les autres. Son sens moral différait bien de la norme. Pas de réelles craintes, ou alors, si bien dissimulées qu'elles finissaient par disparaître aux yeux de tous, et même à ses propres yeux. Jeu dangeureux. Tant à perdre qu'à gagner. Comprendra-t-il qu'il était inutile de la considérer simplement comme une femme ordinaire ? Cela, il devait l'avoir compris depuis un certain temps déjà. Par contre, étrangement, il semblait ne réaliser la porter de cette réalité qu'une fois plongé dans ce bain moussant. Et cela, pour tout dire, amusait la belle dame, qui ne put s'empêcher de sourire en coin, alors que sa main enlaçait toujours la sienne...

Un autre sourire. Pas le sien, celui de son vis-à-vis. Le doute se dissipe enfin, presque. Cette froideur qui était la sienne. Voilà une bien belle question. Sa folie, il semble l'aimer autant qu'elle. Et cela réjouit la belle Lady, manifestant ceci, peut-être à tort, affichant alors un léger sourire, différent de tous les autres, plus doux, ravissant. Cela dit, elle le sait, sa spontanéité pourrait lui être fatale, et c'est pourquoi, bien vite, le sourire reprit son apparence précédente... Mais ce n'était pas encore tout, loin de là. Sans forcer, laissant faire les choses, il l'attira vers lui, la rapprochant peu à peu de son corps musclé qui la faisait frémir au moindre effleurement. Et elle ne le laissera point s'en aller sans avoir obtenu satisfaction... Et sa douce poitrine, toujours masquée avec pudeur, se soulevait légèrement, la révélant un peu plus à chaque centimètres les rapprochant. Pour l'instant, elle n'avait toujours rien dit. Au contraire de lui. Oui, l'admiration n'est pas encore terminée... Et le voilà, qui, presque impatient, ou souhaitant le paraître, porta sa main à son sein nu, le caressant avec l'attention d'un doux amant. Et ses lèvres. Si proches des siennes, sans pour autant qu'ils n'échangent le moindre baiser. Ca non. Mais son cou, soudainement, eut droit à de délicieux coups de langues, faisant frémir, sans qu'elle ne l'ai souhaité ou prévu, la belle dame.

Et elle... Elle se devait de répondre, pour lui montrer que tout n'était pas encore joué. Alors, elle lui permit de continuer, quelques instants seulement, avant de finalement glisser sa main à son menton, pour lui faire relever la tête, ses prunelles grenant cherchant à retrouver l'azur de ses yeux. Puis, lentement, sans se presser, elle tendit le bras en dehors de la baignoire, pour se saisir d'une éponge douce, qu'elle plongea dans l'eau chaude de la baignoire, pour ensuite l'en ressortir et la placer dans la main de l'homme, la dirigeant finalement sur son épaule, la où se trouvaient quelques tâches de sang... Et, d'une voix langoureuse, sa jour contre la sienne, ses lèvres près de son oreille, elle lui mumura, sa main lâchant peu à peu la sienne :

-Faites ce pourquoi nous sommes ici... Débarassez-moi de toutes ces souillures, que vous puissiez adrmirer la vraie pureté de ma beauté. N'oubliez rien... Passez partout... Vérifiez de vos mains que ce corps soit entièrement parfait... Cela est de votre ressort et votre devoir, vous l'artiste aux divines mains qui doivent me parfaire...

Une invitation, qui, s'il savait lire entre les lignes, lui plairait sûrement. Partout. Ne rater aucun endroit. Voilà ce qu'elle lui demandait. La parcourir de ses mains à l'en rendre fou, et qu'à chaque caresse, il se rapproche un peu plus de la démence de la muse à la parure sanglante... Voilà quel était son but, son envie... Mais elle n'allait pas rester sans rien dire ou faire... Non... Bien vite, une de ses mains vint se poser sur la nuque de Takashi, ses doigts longs et fins venant se perdre dans son crin doré, le caressant avec envie, tandis que son autre main dévalait la courbe de son torse, avec une lente douceur, pour arriver sur son ventre, le frôlant tout juste, avant de ressortir de l'eau, pour venir se poser sur son épaule... Et ses lèvres... Délicieuses et sucrées, vinrent se poser sur son oreille, pour y déposer de sensuels baisers, le mordillant parfois, espérant attiser son envie et son désir, pour ensuite descendre sur son cou, de façon mesurée et sûre, afin de ne paraître ni trop pressante, ni désinterressée...

-Ne tardez pas... Que je profite de vos talents qui pour sûr, me raviront... Et n'ayez crainte, entres vos mains, vos doigts, je ne peux fondre et disparaître... La chaleur me rendre plus sublime encore, pour ravir votre personne, encore et toujours...
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MessageSujet: Re: You can't run away anymore... [PV Takashi]    You can't run away anymore... [PV Takashi]  EmptyJeu 18 Nov 2010 - 23:37

Elle ose. Elle me provoque. Elle se montre si sûre d’elle, alors que les dés sont jetés. Effroyable dame. Ainsi donc, elle veut rester celle, tout de rouge vêtue, qui mena la danse jusqu’en ces lieux ? Pourtant, elle n’est plus la même. Je le vois bien. Sa peau si blanche, tâchée de marques d’ocre et de pourpre, n’est plus aussi bien protégée qu’elle l’avait été. Sous mes doigts, elle pourrait presque se briser. Je l’abimerais si facilement, si le cœur m’en disait, que ce moment deviendrait rapidement d’une violence fort excitante. Contrôler une femme comme elle, qu’est-ce que ce doit être…
Je ravale cette semi-frustration en écoutant ses paroles et plissant les yeux. Ce qui sort de son plan n’est pas admissible. Elle ne veut perdre le contrôle. Elle veut m’avoir, sans que je l’ai. Reste folle, ne sois pas idiote, Angelina. Tu n’auras pas tout éternellement. Si les choses doivent évoluer avec le temps, ne force pas le destin à t’appartenir. Je pourrais me montrer moins artiste, une fois mon désir bafoué. Ne t’en rends-tu pas compte ? Arrogante…

« Je risquerai d’entailler une peau si charmante, si votre folie devenait une simple déraison… »
Je ne fais que susurrer à son oreille, avant qu’elle ne vienne vers moi et me fasse oublier ce délai à tenir. L’éponge est un instant écrasée entre mes doigts. Mais son travail est remarquable. L’épaule de la jeune femme étincelle bientôt d’une blanche netteté. Je la caresse. Je la frotte. Je ne néglige rien et lui offre mes soins les plus attentifs. Tandis que ma tête se penche, pour apprécier davantage ces baisers fort efficaces. Elle me ferait presque fermer les yeux pour savourer encore et encore. Elle y parvient d’ailleurs, une fois. Mais je ne m’y ferai plus reprendre. Je reste attentif. Ma main s’occupe de son corps pour le purifier. Toutefois, dans cette position, c’en est peut-être trop. Si je dois pouvoir me glisser partout, il va falloir faire en sorte de m’en donner les moyens. Le pouvoir.

« Il faudra me payer de la meilleure des manières qui soit, pour mes gracieux services… »
Ce n’est que provocation. J’imagine qu’elle le sait. Mes mots ne sont pas toujours fins et sucrés. Ils peuvent agresser. Ils le veulent, parfois. Ils sont là pour lui prouver que je la désire avec ardeur. Si elle ne peut me satisfaire, alors pourquoi ses paroles sont-elles aussi grandes et tentantes que les miennes, sinon plus ? Elle se doit d’être à la hauteur. Et pour cela, je ne vois qu’une solution. Je me redresse, tant bien que mal. L’entrainant dans mon élan, d’un appui assuré sur le rebord de la baignoire, je me retrouve bientôt debout. Elle m’accompagne. Il le faut. Ma main et mon bras l’enserrent par la taille, la gardant tout contre mon torse, maintenant. Je la frotte sans violence, d’une exquise délicatesse. Cette éponge glisse sur sa peau soyeuse, me donnant plus envie de l’obtenir encore.

« Permettez que je prenne soin de vous, à cet instant présent, et pour bien d’autres encore. Obtiendrais-je votre consentement pour ce lavage des plus appliqués ? »
Je m’arrête un court moment. Il le faut bien. Mes yeux n’ont plus que ses lèvres à voir, à suivre. Ils obéiront à ces injonctions les plus basses ou viles, quelles qu’elles soient, tant qu’elles sont proférées avec la douceur d’une déesse. Qu’elle soit divine ou maléfique, qu’est-ce que cela change ? La dame en rouge reste un démon. Celui qui a volé mon âme. Alors, pour en récupérer un morceau, j’aurai bien des choses à lui rembourser. À son service, je me place. Et souriant pour elle, mes lèvres se lapent, venant souffler doucement sur les siennes.

« Lorsque vous brillerez de mille feux. Emportez-moi encore en votre compagnie. Je vous prouverai ma valeur quoi qu’il arrive… »
C’est à mon tour d’oser. Un baiser s’obtient ou se vole. Il est ici modestement dérobé. Puis il insiste un peu, à mesure que ma main, de son épaule atteigne son buste. Il faut nettoyer chaque parcelle de son corps, avec une attention absolue. Je m’y emploie. Le travail est simplement meilleur lorsqu’il s’accompagne immédiatement du réconfort. J’en salive. Je m’empare de sa fine bouche avec plus d’application encore. Cette embrassade devient plus volontaire, finalement, et c’est sans peine que je la fais venir s’asseoir sur le rebord de marbre. Une fois de plus, si je ne m’abuse. Mais là, ce n’est que pour m’agenouiller devant elle, levant les yeux pour ne quitter les siens. Les vagues formées par les eaux mouvantes se fracassent et se taisent. Mes mains n’ont su que descendre le long de ses bras pour venir saisir les siennes. Nos doigts entremêlés. Cela lui plaira t-il ?

« Me voilà prêt à vous servir encore, ma demoiselle. Murmurez. Il n’est rien de vous que je ne saurais entendre… »
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MessageSujet: Re: You can't run away anymore... [PV Takashi]    You can't run away anymore... [PV Takashi]  EmptyJeu 25 Nov 2010 - 7:19

Lui ? La blesser ? Pensait-il seulement avoir la volonté de le faire ? Il était bien téméraire et sûr de lui. Il n'était qu'un homme après tout. Et elle aimait ça. Indomptable, sûr et fier de lui. Qui ne courbait pas l'échine devant elle et sa folie. Fort et droit, souhaitant l'avoir pour lui à tout prix, sans compromis. La dominer ? Si cela était vraiment son souhait, il aurait fort à faire et il le savait. Mais... Sa colonté semblait inébranlable. C'était d'autant plus intéressant, excitant, pour la femme qu'elle était. Combien de temps encore pourrait-elle garder le contrôle ? Combien de temps serait-elle la reine et lui son fidèle serviteur ? Dans tous les cas, pas question de lui céder son trône, jamais. Elle tenait bien trop à sa place pour qu'il puisse espérer la surpasser. Non, cela était une bien trop grande ambition pour que ce soit réalisable. Par conter, s'il souhaitait s'élever à sa hauteur, et réger sur cet empire de folie en égal, elle finirait par l'accepter. Mais pour cela, il allait devoir prouver sa valeur à force de tenacité. Et s'il s'en sortait victorieux de ce jeu semblable à une épreuve, finesse de rigueur et patience également, bien loin de s'incliner et de se soumettre, elle resterait fière et belle, pour l'honnorer de ses charmes. Car bien qu'elle ne souhaitait l'admettre, la belle dame sanglante, il lui semblait mériter cet honneur. Elle n'en était guère certaine, ne le connaissant que trop peu pour le moment. Mais cela viendrait bientôt. Le temps et le lieu jouaient en sa faveur. Il était dans son antre, son domaine, son royaume. Et s'il la forçait à le retenir par la force, ele le ferait. Car plus elle y pensait, et plus elle réalisait une chose importante, fondamentale, et peut-être bien moteur de sa persévérance dans ce jeu. Quelque chose d'un peu effrayant, allant contre ses certitudes. Elle le voulait. Elle le désirait follement, bien plus que sa raison ébranlée ne pouvait l'expliquer. L'avoir à tout prix ou presque, pour elle et seulement elle. Était-ce sa folie qui lui susurrait ce désir ? Ou était-ce autre chose ? Son coeur, qui bien que muré dans une folie sanglante, battait toujours dans la poitrine de cette poupée diaphane ? Était-ce encore possible pour elle de penser aimer quelqu'un, un homme ? Les hommes l'avaient déjà trahie. Une fois. Deux fois. Se laisserait-elle emporter par sentiment, une fois de plus ? Une fois de trop ? Mais...

... Ses attentions étaient si douces. Comment ne pas y succomber ? Pourtant, elle ne flanchait pas. Cette tendresse trompeuse... La méfiance de la femme se réveillait doucement. De par ses réflexions, elle se sentait tout à coup attaquée, sur son propre territoire. Mais il ne fallait pas qu'il s'en rendre compte. Car il pourrait vouloir en profiter, abuser de sa folie, de sa personne. C'était un homme après tout. Vil, fourbe et menteur, telle était la nature humaine... Mais cela n'était pas une mauvaise méfiance. Juste de quoi ne pas être blessée ni trompée. Elle savait, par expérience, qu'il vallait parfois mieux laisser faire attention aux mots enjôleurs des hommes et leur laisser le bénéfice du doute, sans pour autant les refuser...

La provoquer ne lui apportera peut-être ni la victoire, ni la moindre satisfaction. Il n'y a pas besoin de cela avec elle. Une preuve, en était-ce une ? Qu'était-ce d'autre, sinon ? Par ailleurs, que souhaitait-il lui prouver, finalement ? Elle n'était pas certaine, quoi qu'elle ne avait peut-être bien une petite idée. Mais rien n'en était moins sûr... Et tout à coup, sans la prévenir le moins du monde, il se leva, emportant la belle dans son mouvement, une main, un bras, maintenant sa taille fine. Ainsi, tous deux debouts, ils se faisaient à présent face, leurs corps collés l'un à l'autre. Puis il continua à frotter sa peau sans forcer, toujours avec légèreté, effaçant les traces de sang demeurant sur sa peau pâle... Oh oui, qu'il prenne soin d'elle ! C'était tout ce qu'elle désirait après tout. Qu'il se montre à la hauteur, qu'il lui prouve sa bonne foi par de délicates attentions. Car après tout, il était le genre d'homme qu'elle appréciait, du moins, c'était ce qu'elle se disait... Et s'il réussissait, il était certain qu'elle le garderait auprès d'elle... Quoi qu'il arrive...

Et elle les voyait bien, ses prunelles qui sans cesse fixaient ses lèvres, douces, pleines et sucrées... Un baiser volé, obtenu par envie. Dérobé avec douceur, puis insistance. Et cette main curieuse qui n'avait de cesse de parcourir son épaule nue, pour finalement venir s'échouer sur son buste, éponge à la main. Un baiser de moins en moins volé, de plus en plus désiré. Sans prévenir, détachant peu à peu ses lèvres des siennes, il vint la faire s'asseoir sur le bord un peu frais de la baignoire, la faisant soudainement frémir. Que comptait-il faire dans une telle position ? Elle ne le savait point. Agenouillé devant elle, son regard plongé dans le sien, il venait de nouer ses doigts aux siens. Qu'attendait-il d'elle à présent ? Un ordre ? Une demande ? Une invitation ? Le tout dans un murmure... Il fallait choisir : agir après avoir pensé à la meilleure réponse possible, ou laisser parler le désir et répondre avec spontanéité ? Qu'est-ce qui était le plus sûr ? Elle entrait sur un terraien tendant vers le risque, l'inconnu. Et c'était si tentant. Sa folie la poussait vers ce chemin dangeureux, assurément parsemé d'embûches... Devait-elle céder à la tentation, effleurer de ses doigts la flamme de la bougie, et risquer de se brûler ? Sa décision , en l'espace de quelques fugaces instants comblés par un baiser d'une affolante sensualité teintée de folie qu'elle lui offrit alors qu'elle s'était penchée vers lui, fut prise. Et, ses lèvres se séparant lentement des siennes, elle sourit, mystérieuse, ses doigts toujours enlacés aux siens. Puis, d'un murmure , déposé aux creux de son oreille, et lui dit ceci :

"Me servir... Vous êtes bien obligeant, Takashi... Mais vos services sont des plus alléchants, et me sont précieux... Alors, ce que je souhaite de vous... Vos caresses... Encore et encore... Plus intimes... Sensuelles... Faites-moi plaisir... Que je vous plaise en retour... A la folie..."

Et, en attente d'une réponse, qu'elle espérait positive, une de ses mains se libéra de l'étreinte de la sienne, pour récupérer l'éponge, avant de la replonger dans l'eau bien chaude, la serrant un peu, pour ensuite la ressortir et frotter lentement le bras libre de son vis-à-vis, remontant jusqu'à son épaule, puis son cou, avant de finalement descendre sur son torse, qu'elle parcourrut durant plusieurs longues minutes, passant sur son autre bras ensuite. Et lorsque enfin elle eut terminé, la Lady laissa l'éponge choir dans la baignoire, tout en observant cet homme séduisant qui lui faisait face... Et elle sourit, de façon charmante et charmeuse, mais aussi un tantinet coquine, avenante... Ainsi assise sur le marbre de son bain, elle était dans la position parfaite pour qu'il poursuive son exploration, cette découverte de son corps si doux et fin, de sa peau si pâle et frémissante, ainsi que les trésors dissimulés par ses formes voluptueuses. Elle n'attendait que cela, la belle Angelina, qui de roueg à présent, n'avait plus que la chevelure et les yeux, ainsi que les lèvres. Voluptée et sensualité... Mais elle n'était pas moins démunie, et quoi qu'il pouvait sembler le contraire, elle savait ce qu'elle faisait et ce qu'elle disait... Et lui... Qu'allait-il faire maintenant que sa demande avait été formulée ? Se montrerait-il hésitant ? Conquérant ? Doux ? Sauvage ? Que de questions qui la faisaient frémir et soupirer, sourire et le regarder, l'observer, l'admirer...

"N'hésitez pas trop longtemps, mon cher ami... Avant que cette eau si chaude ne refroidisse, tout comme la passion pour vous qui m'anime..."


Dernière édition par Angelina De Baskerville le Jeu 25 Nov 2010 - 13:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: You can't run away anymore... [PV Takashi]    You can't run away anymore... [PV Takashi]  EmptyJeu 25 Nov 2010 - 11:48

Elle n’a pas reculé. Elle n’a pas cherché à s’enfuir. Elle est là. Elle reste à ma disponibilité. Alors, autant m’en réjouir. J’apprécie cela et en profite abondamment. Cette jeune femme est un ange. Une présence délectable. Un esprit fort que j’adore perturber. Si je pouvais faire plus encore, ou me révéler être plus efficace, je n’hésiterais point. Angelina devrait m’appartenir… j’en prendrais le plus grand soin. Voilà une œuvre digne d’être sous ma coupe et ma protection. Assurément…
Aussi, lorsqu’elle prend l’initiative, je ne peux qu’être agréablement surpris. Je dois me laisser faire. Je ne peux faire autrement. D’ailleurs, pourquoi le voudrais-je ? Ses intentions sont bonnes. Je n’en doute aucunement. Ses gestes sont tendres et si bien fait que c’en est presque déraisonnable. Mon souffle se fait lent. Il respire ce calme qui est le calme. S’en imprègne. Mon sourire, aussi léger soit-il, n’en est que plus intense. Je me demande si je pourrais prendre peur. Il est certainement trop tard. Ce que nous partageons est des plus appréciables. Elle viendrait me trancher la gorge maintenant que je serais le plus surpris du monde. J’avoue que je ne me remettrais jamais de ce geste, s’il existait. Et fort heureusement, il ne menace pas de prendre vie. Tout ce qui peut m’arriver, c’est de subir ses plaisirs les plus admirables. Je me suis lentement redressé, prenant appui sur les rebords de la baignoire, pour être aussi haut placé qu’elle. Ce n’est pas forcément une attitude de chevalier servant, mais je reste persuadé que ce sera suffisant. Je ne vais quand même pas lui demander de s’agenouiller pour moi. Ou peut-être que si. Mais pas maintenant. Plus tard…
J’ai parfaitement compris ses paroles, mais il va me falloir m’exécuter avec lenteur. L’application demande que je sois patient. Que je ne brusque pas les choses. Que j’accepte sans condition ses talents plein de charme. C’est donc ce que je fais. Inévitablement. Je la laisse faire jusqu’à ce que de nouveaux mots viennent attendrir mes oreilles. Sa voix douce et suave me rendrait presque fou. Pourtant, je suis encore conscient. Je sais ce que je fais. Je ne perds pas si facilement ma raison. Même si les circonstances le voulaient, il me reste une vague maîtrise de moi-même. C’est bien suffisant pour la situation présente. Après tout, je ne risque pas de faire de bêtises. Si ?
Cela ne devrait pas arriver, en toute logique. Il est vrai que la manière qu’elle a de m’énoncer de m’exprimer son envie que je ne traine pas est tendancieuse. Je peine un peu à retenir le plissement de mes yeux. Je n’y arrive d’ailleurs pas. D’un côté, elle voudrait que je sois d’une patience à toute épreuve, devant ce spectacle fascinant. Et d’un autre, elle me pousse à agir sans plus tarder. Etrange. Il ne me sera pas évident de trouver le rythme adéquat. Mais la décevoir est un interdit à ne franchir sous aucun prétexte. J’irai à la cadence qui lui siéra le mieux. Après tout, le jeu en vaut la chandelle.

« Je ferai en sorte de vous plaire encore. Et encore… et encore… et encore… »
Je prends mon temps pour susurrer cela. Mes lèvres approchant de son oreille ne laissent échapper que très lentement ces mots délicats. Il faut qu’elle y croit. Autrement, quel intérêt peut-il bien y avoir à les prononcer. Moi-même, je songe à cela comme étant une réalité absolue. Je ne la laisserai pas m’échapper avant qu’elle ne soit persuadée de me vouloir encore. Même si je suis le seul qui ai moyen de me fuir cet endroit, puisque la voici enfermée chez elle au point de ne plus avoir d’autre endroit où aller se réfugier, je sais que le renoncement n’existera pas. Autant apprendre à l’apprivoiser, dans ce cas. Lentement. Sûrement.

« Vous m’autorisez donc à me délecter de vous… jusqu’à pouvoir me rassasier. Mais cela arrivera t-il ? Peut-être vous désirerais-je à n’en plus finir… »
Mes lèvres, cette fois-ci, se posent sur sa joue. Elles s’y collent, de même que ma respiration vient à elle. J’ai chaud. Aussi, mon souffle l’est tout autant. Mon visage, mon nez, mon envie prouvent qu’ils sont attirés par cette personne atypique. Et je descends, avec une lenteur calculée. Mes baisers se font calmes. Ils glissent sur sa peau blanche. Ils s’emparent d’elle modestement. Ils la goutent, l’envahissent, rejoignent bientôt son cou et font de même. Ils ont pour ambition de l’aimer, tout simplement. Et j’imagine qu’il font cela parfaitement. Mes genoux plient peu à peu. Au fur et à mesure que je progresse de plus en plus bas, que j’embrasse maintenant ses épaules, le haut de son buste, je vais céder. Un genou touche le fond de la baignoire. L’autre hésite encore. Il me faut un semblant de stabilité pour prendre son sein et le couvrir de baisers fins et délicats. Une main vient soutenir celui-ci, le presser vaguement. Je tète sa pointe avec passion, lapant sans violence mais avec un semblant d’empressement. Je profite allègrement de ce moment particulier. Respirant contre son corps offert, je lui témoigne l’importance de mon désir. Chaleureux. Ma langue ne fait finalement que passer sur son second sein. Mais le geste est suffisamment provoquant et obscène comme cela. Sa lourde poitrine est aussi noble et magnifiquement faite que ce que j’ai toujours voulu. Alors, ne l’oubliant pas, je m’évertue tout de même à descendre encore et toujours. C’est son ventre qu’elle me donne, maintenant. Je peux m’y attarder sans raison. Instinctivement, je suis tombé en amour devant cette plastique sans faille. Voici une poupée à ne pas laisser entre toutes les mains. Si seulement elle pouvait se contenter des miennes…
Mais déjà, après cette minute passée sur son abdomen, je m’adonne à une autre activité. J’ai posé mes lèvres partout où cela m’était possible. Sur son nombril également. Mais il s’agit de ne pas lui donner trop d’importance. Je souffle plus bas, dorénavant. Devant mes yeux se trouvent cette partie si intime de son corps que je n’ose presque l’approcher. Je caresse simplement sa cuisse de ma main, dans ce commencement, et vient l’effleurer de l’autre progressivement. Je la touche sans vraiment le faire. Je ne lui souhaite que du plaisir, mais… c’est cet art qu’il me faut voir persévérer. Alors, je dessine donc. Je suis la douceur de cette région de son anatomie, lui trouve un attrait bien spécifique. Mais mes doigts suivent tout d’abord ce contour proprement féminin et fantastique. Entrer en ce lieu me semble presque un blasphème. Pourtant… pourtant. N’est-elle pas ma reine ? ma princesse ? la plus désirable des créatures qu’il m’ait été donné de voir ? Je me tais. Et je viens à sa rencontre. Mes lèvres se posent d’abord sur les siennes, bien plus basses cette fois-ci. Et je ne peux faire que cela. Il me faut faire bine plus. Tandis que je m’évertue à caresser ses jambes douces et infinies, ma langue se prend à avancer vers cette chair. Elle s’y perd presque. Elle la flatte. La cajole. Le temps qu’il faudra, maintenant, je la mangerai presque. Je lui offrirai ce câlin pour ainsi dire buccal. Mais n’est-ce pas tout ce qu’il m’est possible de faire ? Mon index viendrait seulement se mêler à l’excitation, comme maintenant, que je ne saurais obtenir que sa déraison. Alors tentons…
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