Un sourire peut cacher bien des choses...[Liiiibre ^^]

*- Tu n'es vraiment bonne à rien, sale gamine immature! Je te laisse un peu de libeerté et je te retrouve à papilloner dans les bras du premier homme que tu croises! Franchement, je me demande si tu es réellement ma fille! Une p*te comme toi, c'est impossible! Je ne veux plus de CA chez moi! Fous la dehors, Maria!

- Mais, Kenshiro... Je... Inia... C'est ta fille tout de même! Tu ne peux pas la traiter comme ça...

- Je fais ce que je veux dans ma maison! Je ne la veux plus chez moi... Ce n'est qu'une chienne! Je n'en veux pas... Tu n'as qu'à l'envoyer...Envoie la au Japon, tiens!*

Inia se réveilla en sursaut, des larmes roulant lentement sur ses joues à la paleur cadavérique. Encore une fois, elle faisait cee rêve. Encore une fois, elle revoyait la scène où son père la jetait dehors. Et encore une fois, elle en souffrait. Pourquoi? Pourquoi son père la detestait-il autant?! Qu'avait-elle bien pu faire pour attirer son mépris depuis son plus jeune âge?!

Son père était d'origine japonaise. Pourtant, il s'était très vite pris d'une addiction envers la France qui frisait le ridicule. Dès qu'il le put, il quitta Tokyo et fonda une autre branche de la société familiale en France. Il détestait le Japon par dessus tout... Mais, une fois en France, il fut tellement heureux...

Là-bas, il fit la connaissance de Maria-Miléva Dufronter. Une Française de pur souche ainsi que l'héritière du richissime Maitre Dufronter, un grand avocat de renommé mondiale. "L'amour de sa vie", répètait-il souvent...

Maria donna à Kenshiro un fils, Haydon, dont il était vraiment très fier. Il ne désirait pas d'autre enfant, seul son fils bien-aimé comptait. Mais, Maria, elle, avait toujours rêvé avoir une jolie petite fille à cajoler... Elle n'eut pas très longtemps à attendre: un an après la naissance de son fils, elle accoucha d'une adorable petite fille du nom d'Inia... Elle affronta ainsi la colère de Kenshiro. Depuis ce jour, le merveilleux couple n'était plus qu'apparences et tromperies. Ils se haïssaient l'un l'autre, et chouchoutaient leur enfant préféré. Chacun le sien.... Mais, ça ne pouvait pas durer...

Inia avait appris par sa mère que, depuis son départ de la maison, son père était bien plus détendu et que leur couple allait beaucoup mieux...jusqu'à la mort d'Haydon. Apparemment, son père n'était maintenant plus que l'ombre de lui-même... Sa mère lui avait même dit qu'il appelait Inia pendant son sommeil. Cette annonce fut le déclic pour Inia: elle avait enfin réussi à atteindre son père et à se venger... Mais à quel prix. Elle avait perdu son frère bien-aimé. Le seul à la comprendre...


Inia se releva avec peine. Elle essuya rapidemment ses joues et se mit à arpenter sa chambre, tentant veinement de se calmer. Il fallait qu'elle sorte... Il fallait qu'elle parte... Mais quelle heure pouvait-il bien être? Inia tourna la tête, son réveil indiquait trois heures quatorze. Peut-être allait-elle accepter la proposition de sa mère....

Inia se dépécha de s'habiller, enfilant en vitesse un jean noir et un petit pull en lainage noir qui découvrait ses épaules et son nombril. Elle attrapa sa veste noire ainsi qu'une valise. Elle y mit tous les vêtements qu'elle trouvait. Si elle n'en avait pas assez, elle en achèterait sur place!

Inia enfila ses bottines en cuir noir, une ceinture cloutée et chercha un moment ses clées de voiture. Il fallait qu'elle se dépèche... Oui, elle allait se dépécher de se rendre à la gare... Là-bas, elle déciderait si elle partait ou pas... Ses parents ne se trouvaient pas très loin. Kenshiro, enfin son père, avait voulu rendre visite à ses parents. Ils habitaient dans une petite ville, à une bonne cinquantaine de kilomètres de Tokyo.

Inia descendit rapidemment au parking souterrain de l'hotel. Sa viper l'attendait à sa place habituelle. Elle sourit. Sa valise commençait à peser un peu, il fallait se dépécher. Inia la balourda, littéralement, dans le coffre et se dépécha de monter dans la voiture. Elle mit le contact....

La jeune femme arriva enfin devant la gare. Elle soupira. Il n'y avait pas beaucoup de monde. La demoiselle vida son coffre, descendant sa valise. Elle actionna les roues et la traina jusqu'à l'intérieur de la gare. Là-bas, elle se laissa tomber sur un banc puis consulta des yeux le grand panneau des voyages du train... Il y en avait un qui partait dans quarante-cinq mintes là où elle voulait aller... Mais quelquechose la fit hésiter: si elle partait, elle savait qu'elle avait très peu de chance de revenir... Peut-être quelqu'un pourrait la retenir de faire cette bêtise...

La gare. Pour quoi pas après tout. Un endroit vide, dénué de sentiments. Ou peut-être bondés justement, de ces sentiments tumultueux, qui heurtent et blessent les personnes, violentant les âmes et écorchant les esprits... C'est un endroit comme celui-la qu'il fallait à Alzied.

Il sortait de son lieu de travail, une bibliothèque perdue dans la ville, et était pour le moins fatigué, voir carrément crevé. Trop de pression, non, mais en tout cas, une certaine dangerosité du lieu et une clientèle... spécialisée... ne manquait pas de lui donner du souci.

Il arriva sur le quai, ses cheveux rose bonbon flashant dans le bleu du ciel, ses yeux dorés comme ceux d'un serpent contrastant avec sa démarche décontractée. Il s'assit en face d'une jeune fille, visiblement perdue, non pas physiquement, mais mentalement. Les yeux dans le vague, elle fixait un point invisible à ses yeux. Inconsciemment, il se mit à la fixer, à la détailler... Non pas qu'il voulait être impoli, mais elle l'intriguait. Comment une jeune fille pouvait se retrouver ici, sur ce quai de gare désert, seule, et avec cet air désespéré? Il soupira, et se décida à engager la conversation, sentant une menace inconsciente peser sur le lieu, prémice d'une catastrophe possible...

- Drôle de lieu pour une rencontre... Mis peut-être pas si incongru... N'est-ce pas? Une gare... La ou tout se joue...

Il éclata d'un rire sonore, note cristalline dans ce lieu de vide auditif.

-Excusez-moi, je raconte sans doute des bêtises. Je m'appelle Alzied. Alzied Vratt. Et vous êtes?

il sourit à la jeune fille, intéressé d'avance par son histoire, et comment elle avait pu se retrouver ici. L'humanité l'énervait profondément, mais comprendre ses concitoyens était une passion chez lui, passion qui dominait tout, même l'animosité...

- Drôle de lieu pour une rencontre... Mais peut-être pas si incongru... N'est-ce pas? Une gare... La ou tout se joue...

Une voix, un rire. Ils s'adressaient à elle. Inia sortit de ses songes, un peu perdue. Elle chercha des yeux l'endroit d'où provenait ce rire cristallin et cette voix qui l'appelait. La jeune femme trouva enfin la personne qui l'avait "réveillée". Elle soupira puis fixa le jeune homme qui se tenait devant elle. Des cheveux roses bonbon, des yeux d'un doré exquis, et une aura décontractée. La demoiselle sourit légèrement.

Inia se releva, lachant la poignée de sa valise. Elle détourna un instant le regard, fixant le distributeur de billet, puis reposa ses yeux bleus électriques sur le jeune homme. Toujours en face d'elle, il avait cette manière d'être intriguante qui éveillait la curiosité. Il était tout en contradiction... Ce devait être un personnage bien intéressant...

-Excusez-moi, je raconte sans doute des bêtises. Je m'appelle Alzied. Alzied Vratt. Et vous êtes, reprit-il avec un sourire à son intention.

- Inia. Inia Akya. Enchantée de vous rencontrez, répondit-elle avec un ton un peu trop détaché.

La jeune femme fit un pas sur le côté, se callant ainsi contre le mur le plus proche d'elle. Sa valise à ses pieds, elle croisa les bras sur sa poitrine et tourna la tête vers le quai de la gare. Nouveau soupir. La réalité était bien plus dure que l'imaginaire, elle le savait... Mais pourtant, quel délice de pouvoir s'échapper de toute cette douleur pendant quelques instants.

- Vous n'avez pas tout à fait tort, ajouta-t-elle en fixant à nouveau ses yeux sur lui. C'est là où une vie commence, et une autre se termine... Tant de sentiments éparpillés un peu partout entre ces murs... Tant de désirs inavoués et rêvés...

Alzied resta assis devant elle, digne image d'un je-ne-sais-quoi bizarroïde, avec ses cheveux roses et son regard doré, on pouvait vraiment dire qu'il sortait de l'ordinaire de cette gare. Il contempla longuement la jeune fille, s'attardant sans gêne sur son visage, détaillant ses traits, tandis que son regard se perdait dans le lointain une nouvelle fois après qu'elle l'ait suivi dans son trip pseudo-cosmico-mental, qu'il pensait sincèrement cela dit. Il rit, et sauta sur ses pieds.

- Inia? Un joli prénom. Encore jamais entendu. En tout cas, le moins que je puisse dire, c'est que vous avez l'air particulièrement perdue.

Il s'étira longuement, lançant ses bras vers le ciel comme deux étendards, paumes vers le ciel, puis se recroquevilla, gardant cependant un oeil sur la jeune fille.

- Je vais peut-être vous paraitre un peu cavalier, mais qu'est ce que vous faites ici? Il n'y a que des trains qui repartent à cette heure, aucun qui arrivent. Vous n'attendez donc personne. Ceci m'intrigue.

Vif comme un serpent, il s'approcha d'elle, se tenant à ses cotés, regardant le lointain dans la direction qu'elle semblait appeler du regard, attendant sa réaction à ses paroles...

Quel curieux personnage qui se tenait assis devant la demoiselle. Une allure étrange et des paroles assez...profondes?! Oui, allons-y pour profondes. Inia ne pouvait s'empêcher de se poser des questions à son propos. Il lui semblait tellement mystérieux et intriguant...Un curieux personnage, en effet, était la meilleure formule pour le décrire...

Ce dernier d'ailleurs se mit à rire. Inia ne saisit pas la raison de cet éclat de rire, n'arrivant déjà pas à saisir le caractère du personnage... Il se releva dans un petit saut, se dressant de toute sa hauteur face à elle. Inia l'obsera à nouveau, les lèvres pincées.

- Inia? Un joli prénom. Encore jamais entendu. En tout cas, le moins que je puisse dire, c'est que vous avez l'air particulièrement perdue.

- Merci... C'est vrai que ce n'est pas courant, répondit la demoiselle en souriant.

Elle éludait sa supposition. Le jeune homme au cheveux rose fit quelques pas puis s'étira longuement, offrant ses paumes au plafond haut de la gare, et tirant sur ses bras au maximum. SOudain, il se recroquevilla tout en continuant l'observation de la demoiselle...

- Je vais peut-être vous paraitre un peu cavalier, mais qu'est ce que vous faites ici? Il n'y a que des trains qui repartent à cette heure, aucun qui arrivent. Vous n'attendez donc personne. Ceci m'intrigue.

- Et bien... En vérité...J'hésite à partir d'ici, finit-elle par avouer en détournant le regard. Plusieurs choix s'offrent à moi: rester ici, ou m'en aller loin avec peu de chance de revenir...

Inia soupira et se laissa aller contre le sol. Toujours collée contre le mur, elle ramena ses jambes contre sa poitrine, les entoura de sa bras, et posa doucement sa tête sur ses genous. Elle leva ensuite les yeux pour regarder Alzied. Nouveau soupir.

- Mais, si j'y vais...J'aurais l'impression de fuir mes problèmes. Et vu que je risque de ne pas revenir, je ne pourrai pas les affronter et je vais surement perdre n être qui m'est cher... Mais en même temps, ma "famille", si on peut encore appeler ça comme ça, m'y attend...

D'un pas qui tenait plus du bond, Alzied atterit aux cotés de la jeune fille semblant complétement perdue, s'asseyant contre le mur dans un même mouvement fluide. La, il lui mit une pichenette sur le coté de la tête, gentiment, comme pour la réveiller.

-Baka. Partir, c'est fuir, et fuir, c'est repousser le problème. Tôt ou tard, ça va te retomber dessus. Quitte à quitter ta famille, affrontes le problème, et restes ici avec les personnes que tu aimes uniquement. Parole d'expert, la fuite ne mène à rien.

Il partit dans un rire sonore, résonnant dans le batiment vide, et ébouriffa soudain les cheveux de la jeune fille.

-Allez expliques-moi clairement le problème! La, je ne vois pas ce qui se passe, alors pour te conseiller c'est pas le top. Enfin si tu veux bien de moi en coach personnel évidemment!

Il repartit dans un rire sonore, et son regard redevint sérieux.

- Maintenant, si tu as des problèmes vraiment sérieux, il vaut mieux te trouver une planque dans la ville. Mais la fuite n'est-jamais-une-solution!

Disant cela, il tapotait le front de la jeune fille après chaque mot. Puis il se laissa aller contre le mur à coté d'elle, attendant sa réponse.

Alzied s'était approché d'elle. Il avait même osé lui mettre une pichenette derrière la tête, genre "il est temps que tu te réveilles, et surtout que tu te reprennes en main ma grande". Ce simple geste aurait fait hurler Inia d'habitude, elle l'aurait incendié comme jamais.... Mais pas là, pas aujourd'hui. Elle tourna juste la tête en le fixant droit dans les yeux.

-Baka. Partir, c'est fuir, et fuir, c'est repousser le problème. Tôt ou tard, ça va te retomber dessus. Quitte à quitter ta famille, affrontes le problème, et restes ici avec les personnes que tu aimes uniquement. Parole d'expert, la fuite ne mène à rien.

Le jeune homme se mit à rire, un rire tonitruant et très sonore. Mais toujours aussi cristallin. Ce rire raisonna pendant un moment, ricochant sur les murs du bâtiment vide, en pleine nuit. Il s'approcha un peu plus et ébouriffa ses cheveux.

- Maintenant, si tu as des problèmes vraiment sérieux, il vaut mieux te trouver une planque dans la ville. Mais la fuite n'est-jamais-une-solution! Allez expliques-moi clairement le problème! La, je ne vois pas ce qui se passe, alors pour te conseiller c'est pas le top. Enfin si tu veux bien de moi en coach personnel évidemment!

Le jeune homme lui frottait le front à chaque mots. Il se laissa aller contre le mur, glissant doucement vers le sol. Puis il se retrouva assis à côté de la jeune fille. Inia soupira. Allait-elle lui raconter? Ou plutôt...Devait-elle lui raconter sa vie?

-C'est...compliqué, commença la demoiselle en fuyant son regard franc. Disons que mes parents et moi...On ne s'entend plus. Enfin, à vrai dire, c'est mon père. Il m'a même mise dehors. Heureusement que ma mère ma verser un quart de leur argent! Enfin bref...Il y a peu de temps après, mon frère est mort. Je n'ai pas pu ni le voir, ni assissté à son enterrement...Pas d'aurevoir... Mais, j'ai rencontré Cross. Au début, c'était un jeu du chat et de la souris. Et puis, voilà... Bref, il avait besoin de faire le point et est parti. Et c'est là que j'ai reçu l'appel de ma mère.

Mouais... La jeune demoiselle était totalement paumée. ça se sentait. Toujours à ses cotés, il passa son bras son bras autour de ses épaules, un peu protecteur. il ne savait pas si ce geste allait être accepté, mais elle était visiblement en pleine crise de je-ne-sais quoi, alors il fallait bien faire quelque chose...

- Oui, ça n'a pas l'air facile avec tes parents... mais qu'est-ce,qui s'est passé avec eux? Je ne sais pas vraiment si je suis en droit de te demander ça, on ne se connait pas vraiment après tout. Mais j'aimerais te comprendre. et t'aider bizarrement. C'est nouveau pour moi d'avoir envie d'aider quelqu'un alors profites-en, non?

Alzied sourit doucement,et se laissa aller contre le mur. A coté de lui, la jeune fille semblait se détendre, même si il n'en était pas totalement sur..

- Et quel est cet appel dont tu m'as parlé? Quand à ce Cross... Si tu l'aimes, je ne peux que te conseiller d'aller le chercher. Et de le secouer un bon coup. Et la, si c'est réciproque, il reviendra. Ou alors c'est un idiot fini.

il repassa sa main dans les cheveux de la jeune fille, attendant sa réponse aux questions posées.

Inia se calla complètement contre le mur. Une sensation de chaleur envahit peu à peu ses frêles épaules. Elle tourna la tête, cherchant la source de cette chaleur soudaine et réconfortante. Un bras protecteur entourait avec douceur ses épaules. La jeune fille leva enfin la tête vers Alzied. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Ba, pour une fois, elle n'allait pas faire une crise parce qu'un charmant jeune homme la serrait dans ses bras pour la réconforter. C'est elle qui était dans cet état...

- Oui, ça n'a pas l'air facile avec tes parents... mais qu'est-ce,qui s'est passé avec eux? Je ne sais pas vraiment si je suis en droit de te demander ça, on ne se connait pas vraiment après tout. Mais j'aimerais te comprendre. et t'aider bizarrement. C'est nouveau pour moi d'avoir envie d'aider quelqu'un alors profites-en, non?

- J'ai eu le malheur de tomber amoureuse du mauvais garçon, répondit la jeune fille en croisant son regard. Tu vois, mes parents ont toujours eu tendance à vouloir tout controler. Et ma vie, en particulier. Ils avaient même prévu de me marier avec un riche héritier d'une entreprise voisinne à celle de mon père.-léger sourire- Bref, est arrivé l'adolescence. Ca n'a plus marché comme ils le voulaient: même si je bossais toujours un minimum à l'école, je ne m'intéressais plus qu'aux sorties entre amies, et surtout aux garçons. Et là, j'ai rencontré Ichigo. Il m'a fait découvrir l'amour, le vrai. Mais c'était plutôt le genre racaille et mauvais garçon que le premier de la classe... Mes parents m'ont un jour retrouvé dans ses bras, une bière à la main et entourée de garçons peu fréquentables. Ma bande. Mes amis. De là, mon père a pété un plomb et m'a jetée dehors...

Alzied lui sourit. Inia pencha la tête sur le côté, l'appuyant sur l'épaule du jeune homme. Elle soupira. Mais pourquoi lui racontait-elle sa vie? Elle qui avait toujours été renfermée et introvertie, la voilà qui déballait ses états d'âme à un parfait inconnu... Ca ne devait pas tourné rond das sa jolie tête blonde... Mais, il était entouré d'une aura qui la poussait à lui faire confiance.

- Et quel est cet appel dont tu m'as parlé? Quand à ce Cross... Si tu l'aimes, je ne peux que te conseiller d'aller le chercher. Et de le secouer un bon coup. Et la, si c'est réciproque, il reviendra. Ou alors c'est un idiot fini.

La jeune fille ne put retenir un petit rire. Ah, oui... Cross... Elle lui en avait rapidemment parlé. Et il avait compris qu'il comptait beaucoup pour elle. Inia voulut répondre mais elle sentit la main d'Alzied qui caressait ses cheveux d'ne manière un peu paternelle. Elle lui sourit.

- L'appel? C'est ma mère. Elle m'a demandé de rentrer car mon père était en dépression. A tel point qu'il en vient à murmurer mon nom quand il s'endort. Ou qu'il fait un cauchemard. Il fait des insomnies, en ce moment...-soupir, les yeux se lèvent au ciel- Quand à Cross, c'est plus compliqué que ça. Je suis plus que persuadée qu'il reviendra. Pour une seule raison: nous sommes liés. Un lien puissant. Simplement, je ne sais pas quelle sera sa réponse...

Alzied écouta les explications de la jeune fille jusqu'au bout, ses doigts jouant dans sa chevelure, doucement, sans heurts. Bizarrement, il désirait l'aider. Il ne savait pas trop à quoi c'était du, l'ambiance spécifique du lieu, son aura un peu désespérée... Il sourit lorsque sa tête se posa sur son épaule, cherchant du réconfort la ou elle pouvait en trouver.

- C'est vrai, tu n'as pas eu de chance. Excuses-moi si je te parait grossier, mais ton père est un fieffé salopard. Je ne dis pas qu'il a bien fait de te jeter dehors, mais il vaut mieux que cette histoire se soit terminée comme ça. Si la situation avait perdurée, ça aurait été beaucoup plus grave. Crois-moi. Et il ne t'a pas laché dans les rues avant.

Une ombre légère passa dans ses yeux, souvenir fugace des années de violence parcourues, et il fut soulager de pouvoir se raccrocher à la jeune fille, de voir qu'au moins elle n'avait pas connu ce déferlement de haine, cet enfer sombre, ce désir de mort passant chaque heure, chaque minute, chaque seconde...

- Et donc tu voudrais quitter la ville pour revenir vers ta famille? Ou tu la fuis justement?

La jeune fille sentait les doigts d'Alzied qui s'amusaient dans ses cheveux, légère carresse réconfortante. Elle soupira. Le pauvre, elle devait l'embêter à lui raconter sa vie et à le retenir. Et puis d'abord, pourquoi était-il là, lui? Elle ne lui avait même pas posé la question! Quel égoïsme de sa part. Bien, elle se rattrapperait plus tard...

- C'est vrai, tu n'as pas eu de chance. Excuses-moi si je te parait grossier, mais ton père est un fieffé salopard. Je ne dis pas qu'il a bien fait de te jeter dehors, mais il vaut mieux que cette histoire se soit terminée comme ça. Si la situation avait perdurée, ça aurait été beaucoup plus grave. Crois-moi. Et il ne t'a pas laché dans les rues avant.

- Hum, répondit la jeune fille en détournant encore une fois le regard. C'est pas faux. Tu as raison. Même si j'aurais préféré qu'on s'entende mieux. Ce n'est pas quelqu'un de méchant... Il a juste un besoin quasiment vital et psychologique de tout controler. On y peut rien, si il est malade.

Lorsqu'Inia reposa ses yeux sur lui, le jeune homme avait le regard assombri. Il était apparement plongé dans des souvenirs douloureux. La jeune fille le regarda un moment. Elle ne voulait pas l'interrompre dans ses songes. C'était à lui de se "réveiller"...

- Et donc tu voudrais quitter la ville pour revenir vers ta famille? Ou tu la fuis justement?

- Je...Je....En vérité, je n'en sais absolument rien, répliqua finalement la jeune fille. Rester, partir. Dans quelle situation je fuis, dans laquelle j'affronte. Je crois qu'au fond, dans un cas comme dans l'autre, il y a une vérité que je fuis et une autre que j'affronte... Mais, dis moi. Qu'est-ce que toi, tu fais là? Jusqu'à présent, je t'ai déballé ma vie. Mais je ne sais rien sur toi.

Un besoin de tout contrôler? Alzied eut un demi-sourire en entendant cette réponse, et songea qu'avec lui, le père de la jeune fille aurait vraiment eu du mouron à se faire. En fait, Alzied n'était même pas sûr qu'il eut survécu assez longtemps pour le voir adulte.
Elle lui demanda alors qu'est-ce qu'il faisait là lui, et ses yeux redevinrent sombres. Il se détacha lentement de la jeune fille, s'asseyant contre le mur un peu plus loin.

-Qu'est-ce que je fait ici... Pour le comprendre vraiment, tu devrais savoir ce que je fais dans la vie. Et ça, crois-moi, ce n'est pas quelque chose que la majorité des gens ont envie de savoir. Je viens ici pour me détendre. L'idée de partir d'ici...D'échapper à tout ça. Ou alors ce n'est pas du tout ça. Cela peut également être du aux résonances des émotions qui s'inscrivent ici. A une heure pareille il n'y a personne ou presque, et je peux profiter de cette ambiance particulière. Les déchirements... Les retrouvailles... Les pleurs... Tout cela a une saveur particulière pour celui qui sait écouter l'ambiance d'un lieu. Et après ce que je fais... Si je ne venais pas ici, je crois que je sombrerai. Oh je sombrerai certainement au bout d'un moment. Mais pour l'instant... ça tient.

Il releva la tête, ses yeux dorés brillants de mille feux, un sourire carnassier sur son visage, regardant la jeune fille dans les yeux.

- Tu sais... Je ne crois pas que quitter la ville sera une bonne solution pour toi. La fuite... n'est jamais, absolument jamais une solution. Si ce Cross est ici, reste. Attends-le, il reviendra. Ton père... Si il est en ville, va le voir. Sans revenir chez toi totalement. Une simple visite. Je t'accompagnerai si tu veux être sûre de repartir et si tu le veux bien. Mais si il n'est pas en ville, abandonne. Tu ne pourras pas revenir. Et tout ce qui t'es cher ici te sera désormais fermé.

Il se remit à sa place initiale, et ferma les yeux.

- Maintenant, si tu as des questions... Sur moi, sur ma situation, etc... Vas-y si tu veux, je ne peux que te répondre après que tu m'ais confié tout ça. De même si tu veux me fournir des précisions sur ta situation.

Alors que le jeune homme semblait amusé par la description qu'Inia faisait de son père, ses yeux s'assombrirent. Elle n'aurait pas du demander, elle le savait maintenant... Pas de sa faute après tout: elle avait juste voulu en savoir un peu plus sur celui qui tentait de l'aider. Tout être humain normalement constitué en aurait fait de même... Sauf qu'apparement, ça semblait être un sujet plus difficile à abordé à l'endroit d'Alzied. La jeune fille pensa même à s'excuser...

-Qu'est-ce que je fait ici... Pour le comprendre vraiment, tu devrais savoir ce que je fais dans la vie. Et ça, crois-moi, ce n'est pas quelque chose que la majorité des gens ont envie de savoir. Je viens ici pour me détendre. L'idée de partir d'ici...D'échapper à tout ça. Ou alors ce n'est pas du tout ça. Cela peut également être du aux résonances des émotions qui s'inscrivent ici. A une heure pareille il n'y a personne ou presque, et je peux profiter de cette ambiance particulière. Les déchirements... Les retrouvailles... Les pleurs... Tout cela a une saveur particulière pour celui qui sait écouter l'ambiance d'un lieu. Et après ce que je fais... Si je ne venais pas ici, je crois que je sombrerai. Oh je sombrerai certainement au bout d'un moment. Mais pour l'instant... ça tient.

Inia acquiesça d'un léger mmouvement de tête. Il était bien loin d'elle, physiquement et mentalement, à présent. Elle regretta un peu d'avoir posé la question. Même si la réponse qu'il lui avait donné l'aidait à cerner un peu mieux le personnage qu'il était...

- Tu sais... Je ne crois pas que quitter la ville sera une bonne solution pour toi. La fuite... n'est jamais, absolument jamais une solution. Si ce Cross est ici, reste. Attends-le, il reviendra. Ton père... Si il est en ville, va le voir. Sans revenir chez toi totalement. Une simple visite. Je t'accompagnerai si tu veux être sûre de repartir et si tu le veux bien. Mais si il n'est pas en ville, abandonne. Tu ne pourras pas revenir. Et tout ce qui t'es cher ici te sera désormais fermé.

Elle le laissait parler. Il revenait sur elle, sa situation. Bon, après toout, elle n'allait pas ronchonné: tout ce qu'il cherchait, c'était de pouvoir l'aider. Elle aurait plutôt du se montrer reconnaissante. Mais, ce n'était pas le moment de se faire de reproche. Et puis maintenant que c'était fait, elle ne pouvait plus revenir en arrière.... Tant pis. Elle remarqua cependant qu'il avait repris sa place à ses côtés...

- Maintenant, si tu as des questions... Sur moi, sur ma situation, etc... Vas-y si tu veux, je ne peux que te répondre après que tu m'ais confié tout ça. De même si tu veux me fournir des précisions sur ta situation.

- Hum, commença la jeune fille en plissant les yeux. Je pense que j'ai de la chance d'être tombée sur toi. Tu es plutôt quelqu'un de censé, et ce que tu dis ne manque pas de bon sens. Même si c'est rare de tomber sur quelqu'un d'aussi...attentif. Tu es vraiment une personne étrange, incroyable... Oui, une vraie rareté.

Inia tourna la tête de son côté et lui accorda l'un de ses sourires si chaleureux dont elle avait le secret. Elle reposa sa tête doucement sur son épaule et soupira. Les conseils qu'il venaient de lui donner étaient assez bons pour qu'elle les suive... C'est donc ce qu'elle allait faire.

- Pour en revenir à moi, version rapide, je crois que tu as raison. Et donc, je vais te faire confiance, refuser gentimment l'invitation piège de ma chère maman et retourner au près de Cross... Si il savait ce que je m'apprétais à faire, il serait revenu en quatrième vitesse pour me tuer.

Elle ne put retenir un petit rire à la fin de sa phrase. Bien sûr, elle seule savait qu'il aurait été réellement capable de le faire à une époque. Elle secoua légèrement la tête et releva les yeux vers Alzied. A nouveau, la jeune femme sourit.

- En tout cas, oui, j'ai des tonnes de questions. Mais je ne te les poserai paas tout de suite... Comme ça, j'aurai l'assurance qu'on se reverra, lui dit-elle avec un clin d'oeil à son attention. Enfin bref, je vais quand même t'en poser une: qu'est-ce qui t'as poussé à aider une pauvre fille triste et seule dans son petit coin?

Une question... Alzied soupira de soulagement intérieurement, il n'allait pas rouspéter quand elle le laissait à peu près tranquille sur sa vie privée... Cependant, sa question était assez gênante. Pourquoi l'avait-il aidé? Oui, c'était à se demander pourquoi... Il murmura, plus pour lui-même qu'autre chose.

- Peut-être... que c'est parce que j'ai besoin d'aider quelqu'un maintenant, au lieu de le supprimer. Il me fallait peut-être ça, une goutte de douceur dans un océan de violence.

Alzied se reprit soudainement, souriant de nouveau à la jeune fille.

- Et puis, je n'aime pas l'idée d'avoir une jeune personne aussi charmante totalement abattue comme tu l'étais.

Il espérait qu'elle se focalise plus sur la seconde partie de la réponse, mais... Il avait laché ça dans un souffle, comme en transe, n'ayant pu s'en empêcher...

Inia vit bien que sa question avait fait mouche... Le jeune homme cherchait sa réponse, les eux dans le vague. Peut-être ne savait-il pas, lui non plus, pourquoi il avait consolé et conseillé cette âme en perdition. Âme en perdition, elle aimait bien ces deux mots mis ensemble. Elle trouvait que cela la représentait bien, ce concept. Une âme en train de se perdre, voilà ce que cela voulait dire. Voila ce qu'elle était...

- Peut-être... que c'est parce que j'ai besoin d'aider quelqu'un maintenant, au lieu de le supprimer. Il me fallait peut-être ça, une goutte de douceur dans un océan de violence.

Alzied avait murmuré sa phrase, comme si c'était à lui qu'il parlait. Sauf qu'il l'avait dite tout haut, qu'Inia avait entendu. Et que cette phrase l'avait fait tiquer. Aider au lieu de supprimer. Douceur dans la violence. Cela lui rappela terriblement Cross. Elle en eut mal, rien que d'y repenser. Et cela en dévoilait aussi plus sur le curieux personnage assis à ses côtés...

Le jeune homme changea soudain d'expression. Il sourit chaleureusement, comme il l'avait depuis la bonne demi heure qu'ils avaient passé ensemble. Inia avait bien compris que ce n'était qu'une diversion. Il ne voulait pas qu'elle fasse attention à ce u'il venait de dire. Mais c'était déjà trop tard, elle l'avait en tête maintenant. Il voulut se reprendre...

- Et puis, je n'aime pas l'idée d'avoir une jeune personne aussi charmante totalement abattue comme tu l'étais.

- Mmmh, répliqua la jeune fille en ramenant ses genoux contre sa poitrine, moui. Je vois. Merci. Pour le "charmante", et pour le reste. Les conseils et tout et tout... Ne t'inquiète, je t'ai dit que je ne te poserai pas d'autres questions avant la prochaine fois. Donc, je ne t'interrogerai pas sur ce que tu as voulu dire précédemment. J'ai entendu. Et ça m'a fortement rappelé quelqu'un.

* Une autre âme en perdition*, ne put-elle s'empêcher de penser aveec un sourire. Inia posa sa tête sur ses genoux et la pencha sur le côté droit pour regarder Alzied. Elle lui sourit d'un air entendu qui voulait dire: je pense savoir ce que tu as voulu dire. Même si elle ne pouvait pas réellement le savoir, elle tentait de deviner.

En la voyant poser sa tête sur ses genoux, Alzied se crispa un instant, il n'était pas habitué à ce type de contacts physique. Il se détendit néanmoins rapidement, se remettant à caresser doucement la chevelure de la jeune fille.Lui rappeler quelqu'un, hein? Il espéra vaguement que ce n'était pas un souvenir désagréable. Puis il décidé que non, vu la réaction de la jeune fille.

- Bon. Je suis content que tu ne quittes pas la ville. Que vas-tu faire maintenant? Et tu sais, pour le moment, tu ne connais que mon nom. Pour me retrouver, il en faudra plus. Pareil pour moi, je ne connais que ton nom. C'est un peu léger, tu ne trouves pas?

Il sourit légèrement, profitant du contact apaisant de la jeune fille. Il en avait visiblement besoin, et il sentait que s'il n'en profitait pas maintenant, de cette chaleur, il n'en aurait peut-être plus jamais l'occasion. Soupirant, il caressa derechef les cheveux d'Inia.

Inia posa avec douceur sa tête sur les genoux du jeune homme. Il se crispa à ce contact. Sur le coup, cela l'étonna un peu. La demoiselle voulut donc se relever, ne voulant pas indisposer plus Alzied. Mais ce dernier se détendit soudain et passa à nouveau la main dans les cheveux de la jeune fille. Toujours le même mouvement, doux et régulier, qui apaisait Inia. Finallement, il se mit à parler.

- Bon. Je suis content que tu ne quittes pas la ville. Que vas-tu faire maintenant? Et tu sais, pour le moment, tu ne connais que mon nom. Pour me retrouver, il en faudra plus. Pareil pour moi, je ne connais que ton nom. C'est un peu léger, tu ne trouves pas?

Inia se tourna vers lui, le fixant de ses yeux si bleus. Elle les plissa, tentant d'identifier l'expression de son visage. Il souriait. Un sourire très léger, mais un sourire quand même. Sourire qui fit à son tour sourire la jeune fille. Elle se retourna à nouveau et sentit la main d'Alzied caresser ses cheveux. Comme si ce mouvement régulier l'apaisait lui aussi; Comme si c'était un besoin qu'il avait en lui.

- Oui, répliqua la demoiselle en fermant lentement les yeux, tu as raison. Je vais à l'Académie, et j'habite à l'hotel. Le cinq étoiles, dans le centre-ville. Pas loin du lycée, d'ailleur. Et toi? Donne moi au moins l'endroit où tu bosses.

La jeune fille se détendait lentement, dans le même temps que lui, ils apprenaient peu à peu à connaître le rythme de l'autre.

- Ou je travaille? Hmmmm... Dans une petite bibliothèque perdue dans la ville. Officiellement, elle n'a aucun nom. Mais généralement, les gens la surnomment l'Innommable. Je me demande pourquoi...

Il rit tout d'un coup.

- Mais il est vrai que ce n'est qu'une activité parmi toutes celles que je pratique. Mais pour le moment, je me vois mal te dire tous mes secrets.

Il lui gratouilla les cheveux, reposant sa tête contre le mur et attendant sa réaction.

- Ou je travaille? Hmmmm... Dans une petite bibliothèque perdue dans la ville. Officiellement, elle n'a aucun nom. Mais généralement, les gens la surnomment l'Innommable. Je me demande pourquoi...

Inia ne put retenir un sourire amusé face à cette déclaration. Elle se releva lentement et se calla contre le mur, ramenant ses genoux contre sa poitrine, toujours collée au jeune homme. Alzied se mit à rire. Apparement, à cause de sa déclaration. Ca faisait du bien de l'entendre rire...

- Mais il est vrai que ce n'est qu'une activité parmi toutes celles que je pratique. Mais pour le moment, je me vois mal te dire tous mes secrets.

- Hum, répliqua la jeune demoiselle avec un sourire, tu m'intrigue... Je vais commencer à me poser des questions... Et il est plus que certain, monsieur le bibliothécaire, que je viendrais te rendre visite dans un futur très très proche!

La jeune femme ne put retenir un autre sourire avant de se tourner complètement vers Alzied. La tête penchée sur le côté gauche, elle l'observa un moment en silence, mordillant frénétiquement sa lèvre inférieure.

- Tu auras le droit à un véritable interrogatoire, la prochaine fois, répliqua-t-elle avec un petit rire entendu.

Alzied lui posa la paume de la main dans les cheveux, et l'ébouriffa doucement.

- J'y compte bien. Mais ne crois pas que tu me connaitras par un simple interrogatoire. Ce serait trop simple, non? Et puis je pourrai tricher dans les réponses... Même si ça m'étonnerait.

Il rit, se calant contre son épaule, l'entourant de son bras.

- Et puis je te rendrais peut-être la pareille? Qui sait?